Désormais, les kits de dépistage organisé du cancer colorectal peuvent être remis par le pharmacien.
Vous pouvez contacter votre Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC). Ces structures gèrent le programme de dépistage organisé au niveau régional et local. Ce sont elles qui envoient les courriers d'invitation.
Pourquoi ne plus dépister après 75 ans ? Le cancer colorectal reste fréquent après 75 ans et il pourrait sembler anormal de ne pas dépister les personnes âgées de plus de 75 ans. En fait, les arguments pour ne plus dépister après cet âge sont médicaux et économiques.
Une analyse de selles peut ne pas détecter un polype ou un cancer pourtant présent (faux résultat négatif). Certains cancers colorectaux ne sont pas nécessairement mortels et ne diminuent en rien la qualité de vie (surdiagnostic). Une coloscopie peut être nécessaire si l'analyse de selles donne des résultats positifs.
Si un professionnel de la santé vous a prescrit une analyse de selles, il est possible d'obtenir ce service en pharmacie.
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan sanguin évalue l'état général de la personne, mesure le taux de concentration d'un marqueur tumoral appelé ACE ( antigène carcino-embryonnaire) et, si besoin, procède à des analyses génétiques.
Cette analyse déterminera la suite de votre suivi préventif, et en particulier son rythme. Un polype met plusieurs années à devenir cancéreux et cela explique que la coloscopie soit faite tous les 2 ou 5 ans, selon votre cas.
Pour le cancer du côlon :
Cette répartition varie avec l'âge : les cancers diagnostiqués à un stade précoce sont plus fréquents chez les 40-74 ans (48 %) alors que ceux de stade avancé le sont davantage chez les moins de 40 ans (38 %) et les plus de 74 ans (37 %). Tous ces résultats sont similaires pour chaque sexe.
La coloscopie est une exploration visuelle, qui sert à mettre en évidence des anomalies du côlon (gros intestin reliant l'intestin grêle à l'extérieur par l'anus). Elle est utile à votre médecin gastroentérologue pour déterminer l'origine de vos symptômes ou pour dépister des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses.
Le laboratoire vous transmet par courrier le résultat de votre test sous 15 jours, avec copies à votre médecin traitant et au site départemental du CRCDC Grand Est dont vous dépendez.
Inscrivez la date de réalisation du test puis collez la grande étiquette sur la fiche d'identification (volet 2 du kit). Collez le papier de recueil des selles sur la lunette des toilettes à l'aide des autocollants. Appuyez doucement sur le papier pour faire un petit creux. Ouvrez le tube en tournant le bouchon.
Le gastro-entérologue regarde l'intérieur du côlon et d'une partie de l'intestin grêle grâce à la caméra. Si nécessaire, il effectue des prélèvements et des soins. Le coloscope est retiré doucement, et l'air insufflé est aspiré.
Fermez l'enveloppe et postez-la sans mettre de timbre. Il est recommandé de poster l'enveloppe retour dès que possible uniquement les jours ouvrables et pas la veille d'un week-end ou d'un jour férié. Il est inutile d'affranchir l'enveloppe.
Si vous avez moins de 50 ans et que vous ne présentez ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particuliers, vous n'êtes pas concerné par le programme national de dépistage du cancer colorectal.
Un test positif signifie seulement que du sang a été détecté dans vos selles, et cela peut avoir plusieurs causes : en très large majorité non cancéreuses. Afin d'en identifier l'origine, vous devrez faire réaliser une coloscopie.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Les cancers du côlon et du rectum sont regroupés sous le nom de cancer colorectal. Ils se développent à partir de cellules qui tapissent la paroi interne du colon ou du rectum, principalement, par transformation progressive d'un polype bénin.
Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.
L'ablation des très petits polypes < 5 mm peut être réalisée à l'anse froide ou par pinces à biopsies ce qui permet de gagner du temps avec peu d'effets indésirables. Ce type de résection est accepté sous certaines conditions pour ces très petits polypes du bas sigmoïde ou du rectum.
la prise de calcium, dans les produits laitiers notamment, aiderait à réduire les risques ; les traitements contenant des estrogènes, tels que les contraceptifs ou les traitements de la ménopause, diminuent de 45% le risque de polypes intestinaux et de près de 20% le risque de cancer du côlon.
Le coloscanner, ou coloscopie virtuelle, est une technologie qui utilise les rayons X. Cette intervention indolore permet de visualiser le côlon par voie externe. Il n'est donc pas nécessaire d'injecter un produit de contraste iodé.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.