Refus de succession : quelles conséquences sur une donation antérieure ? La renonciation à une succession n'a pas d'incidence sur une donation antérieure en vertu de l'article 845 du Code civil. En revanche, si le montant du don est supérieur à la part d'héritage, le bénéficiaire devra dédommager les autres héritiers.
En renonçant à la succession, l'héritier échappe aux dettes du défunt. Ces dernières sont transmises aux héritiers en représentation (enfants et petits-enfants) ou aux cohéritiers.
Si vous renoncez à la succession, vous êtes considéré comme n'ayant jamais été héritier : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée. Vous ne pouvez donc pas recevoir l'argent et les biens du défunt. Vous n'avez pas non plus à payer ses dettes.
Si l'héritier a engagé des frais avant même d'avoir officiellement renoncé à la succession, ils resteront à la charge de la succession. Un héritier qui renonce à la succession n'est pas tenu au paiement des dettes et charges de la succession.
Délai minimal
À partir de l'ouverture de la succession, vous avez 4 mois pour exercer l'option successorale. Pendant cette période, personne ne peut vous obliger à faire un choix.
En pratique, les démarches sont effectuées avec le concours du notaire chargé de la succession. Les services fiscaux doivent vous répondre dans les 2 mois (à compter de la réception de votre demande). En cas d'accord, vous devrez présenter vos garanties dans un délai de 4 mois.
Tout d'abord, il doit la déclarer sur papier libre ou à l'aide du formulaire Cerfa n° 15455*03 “Acceptation d'une succession à concurrence de l'actif net”. Le document est à envoyer au greffe du tribunal judiciaire du dernier domicile du défunt ou devant notaire.
La prescription reste trentenaire pour les successions ouvertes avant le 17 juin 2008 et est de 5 ans pour celles ouvertes après.
Pour cela, vous devez signer un pacte successoral (appelé aussi renonciation anticipée à l'action en réduction) devant 2 notaires. Exemple : Le pacte successoral peut être utilisé, par exemple, par une famille dans laquelle un enfant est handicapé.
Les héritiers sont responsables de l'acquittement des dettes du défunt. Plusieurs personnes peuvent ainsi être invitées à prendre part au paiement. En général, le liquidateur de la succession peut vous aiguiller sur qui doit payer quelle dette.
En utilisant la « recherche de succession vacante » accessible sous « mes démarches », vous pourrez voir à quelle étape se situe le dossier, et connaître le pôle de gestion des patrimoines privés ou le service local du Domaine compétent à contacter si besoin.
On peut renoncer à un héritage au profit de ses enfants seulement s'il provient : de parents ; de frères ou de sœurs.
Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Puis-je demander la part de mon père décédé si ma mère est encore vivante ? Oui, en l'absence de testament ou de dispositions particulières, la loi française prévoit que les enfants ont droit à la part qui leur est normalement dévolue.
Qui est responsable des dettes du défunt ? Au regard de la loi, ce sont vos héritiers qui sont responsables de vos dettes.
A la suite du décès d'un proche, la déclaration de succession auprès du fisc est presque toujours obligatoire. Seules les « petites successions » peuvent y échapper.
Pour une part d'actif successoral inférieure à 6 500 €, les frais seront alors de 1,548 % HT de l'actif brut. Entre 6 500 et 17 000 €, ils passeront à 0,851 % de la part de l'actif brut, puis ils tomberont à 0,580 % pour une valeur d'actif comprise entre 17 000 et 30 000 €.
En principe, l'argent de la succession n'est versé aux héritiers qu'à la clôture du dossier, après l'acte de partage définitif. Cependant, si les sommes sont clairement suffisantes et si le partage est simple, les héritiers peuvent demander une avance sur succession.
Lorsque l'héritier qui décide de refuser une succession a des enfants mineurs, il faudra obtenir une autorisation du juge des tutelles pour que ceux-ci puissent également renoncer à leur tour. Lorsqu'il n'existe pas de représentants, la part de l'héritier qui refuse la succession revient alors à ses cohéritiers.
Pour limiter en valeur la part de l'un de ses enfants, il est possible de créer une société civile immobilière (SCI) avec l'enfant que l'on souhaite avantager et d'y apporter des biens immobiliers. Une clause de tontine est insérée dans les statuts de cette société civile immobilière.
Comment prévoir d'avantager un enfant à votre décès? Par testament, vous pouvez léguer à l'enfant que vous désirez avantager une part de votre patrimoine (ou un bien) correspondant au maximum à la valeur de la quotité disponible.
Les héritiers en ligne directe feront ensuite application d'un barème progressif, les frères et sœurs feront application de deux taux (35 % et 45 %) en fonction du montant imposable, les parents jusqu'au 4e degré inclusivement feront application du taux à 55 % et les autres seront taxés à 60 %.
Le parent est vivant
Pour que les enfants soient responsables des dettes contractées par leurs parents, il faut qu'ils se soient engagés, par exemple en se portant garant de leurs dettes dans un contrat de cautionnement. Cela suppose un engagement volontaire (et écrit) de leur part.