UNE TENDANCE À LA STABILISATION DU CLIMAT BANCAIRE POUR LE MARCHÉ DE L'IMMOBILIER EN FRANCE. En 2021, les taux de crédit immobilier particulièrement bas ont porté le marché : les 220 milliards d'euros de crédits immobiliers devraient être atteints à la fin de l'année.
Mais là encore, les réalités seront différentes selon les villes de France. Pour le marché de Paris, une baisse de -3 % est anticipée. D'ici septembre 2023, son prix immobilier devrait donc se rapprocher de la barre symbolique des 10.000€ /m². Les 50 plus grandes villes de France vont augmenter de +3 %.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Baisse des ventes et pénurie de logements
Alors qu'on observait déjà un débalancement du marché depuis les dernières années, ce déséquilibre a continué de s'accroitre au cours de 2021 et en ce début de 2022.
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
Ce qui risque surtout changer dans la seconde moitié de l'année 2022, c'est la décélération de la surenchère. Une bonne nouvelle pour les acheteurs qui pourront parcourir les offres plus rationnellement, sans se sentir contraint d'acheter impulsivement.
L'immobilier est le placement préféré des Français, devant les placements financiers car il donne une impression de stabilité. L'investissement immobilier peut être très intéressant actuellement en raison des taux bas, et des outils de défiscalisation à votre disposition.
Des taux d'intérêt réels faibles
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Janvier est le meilleur moment pour faire une offre d'achat sur une maison. Peu d'acheteurs sont prêts à braver le froid pour trouver leur future maison, ce qui veut dire que les prix sont généralement au plus bas. De plus, les maisons se vendent moins vite.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Le meilleur moment pour en faire l'achat, c'est le printemps, juste avant la saison. Mars et avril sont les meilleurs mois pour magasiner. Valises: les gens partent dans le Sud l'hiver, et au printemps, les boutiques se retrouvent avec des surplus de valises. Profitez-en pour en acheter à bas prix.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Vers une stabilisation des prix de l'immobilier en 2022 ? En 2022, l'envolée des prix de l'immobilier connue ces dernières années devrait être globalement plus raisonnable. Une étude S&P table sur une croissance des prix de l'immobilier contenue à 2 % en moyenne en France en 2022.
Réduire vos impôts grâce à votre investissement immobilier
En utilisant judicieusement les dispositifs gouvernementaux, vous pouvez défiscaliser et réduire vos impôts. En 2022, la loi Pinel vous offre la possibilité d'obtenir une réduction d'impôt jusqu'à 21 % pour un engagement de location de 12 ans.
En 2022, l'Etat vous propose toujours certaines aides qui contribuent au financement de votre bien immobilier. Par exemple, vous pouvez bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ), qui aide les primo-accédants à acheter un bien neuf ou ancien à rénover. Il y a également la nouvelle prime Accession d'Action Logement.
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).
Les conditions d'accès au crédit se sont durcies
Les banques doivent respecter des nouveaux critères pour attribuer des crédits immobiliers. taux d'endettement maximum de 35 %, assurance incluse ; durée d'emprunt limitée qui ne peut excéder 25 ans ; possibilité de déroger à ces critères dans 20 % des dossiers.
Les SCPI. L'immobilier, en période d'inflation, est aussi un actif recommandé. En effet, la valeur de votre bien (physique ou via la pierre papier) aura tendance à augmenter en même temps que l'inflation. En effet, dans le locatif l'indice de référence des loyers est indexé à l'inflation.
Si on est libre de vendre à qui l'on veut, on n'est pas vraiment libre du prix. En effet, en fonction du prix de vente, l'administration fiscale peut : considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée. Cette situation se rencontre lorsque le prix est très inférieur à celui du marché.
La taille du logement : plus il est grand, moins le m² est cher. En règle générale, le prix au mètre carré d'un bien immobilier décroît lorsque la surface augmente. Le prix du mètre carré d'un studio dans un même immeuble est souvent plus élevé qu'un 3 pièces, qui sera lui-même plus élevé que le prix d'un 5 pièces, etc ...
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.