Lorsque les précipitations liquides ou solides sont déversées sur les continents, environ 60 % de ces précipitations s'évaporent à nouveau. Le reste ruisselle vers les cours d'eau ou s'infiltre dans le sol pour alimenter les nappes souterraines (nappes phréatiques).
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97%) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
L'augmentation de la demande et la mauvaise gestion des ressources. Ces prochaines années, la demande et la diversification des postes de demande de consommation d'eau vont fortement augmenter, multipliant les risques de pénurie d'eau dans certaines régions et le stress hydrique des régions les plus arides.
2050, OUVRONS LES YEUX - Les premiers signes de la hausse du niveau de la mer viendront de l'augmentation de phénomènes météorologiques extrêmes mais, à terme, des zones entières de l'Hexagone pourraient se retrouver sous l'eau.
Le risque est élevé dans 550 communes en France. Si la sécheresse perdure, l'eau potable pourrait manquer cet été. Lors de la sécheresse de 2022, environ 700 communes ont rencontré des problèmes d'eau potable et 550 d'entre elles ont été alimentées par camions citernes.
La cause principale de cette tendance est évidemment l'assèchement des sols. Depuis l'ère pré-industrielle, près de 80% des zones humides auraient disparu. Et sur les 20 dernières années, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29%.
En Espagne, le manque d'eau n'est pourtant pas une nouveauté. Le pays s'est même érigé en modèle d'adaptation face aux pluies irrégulières, grâce à ses transferts d'eau entre bassins hydrologiques et à ses nombreux réservoirs, construits pour sécuriser l'approvisionnement des villes et des parcelles agricoles.
Parce que la Terre est une planète qui fonctionne en circuit fermé. Lorsqu'un litre d'eau arrive à la mer, un litre d'eau s'évapore. C'est ce que l'on appelle le cycle de l'eau.
Des nappes souterraines insuffisamment rechargées, peu de pluies au printemps ou en début d'été alors que c'est les moments où les cultures ont le plus besoin d'eau sont des facteurs de pénurie d'eau.
Le désert d'Atacama, situé au Chili, est réputé être l'endroit le plus sec de la planète. Il semblerait qu'il y existe des zones sur lesquelles il n'a pas plu depuis quelque 400 ans. C'est dire ! Et la moyenne annuelle des précipitations dans ce désert n'est que de 0,1 millimètre.
À Arica, au nord du Chili. On y enregistre le record mondial du minimum de précipitations moyennes annuelles avec 0,76 mm (ou l/m²), valeur calculée sur une période de 59 années.
En France, les villes les moins arrosées sont Marseille, Marignane et Istres, des villes méditerranéennes. Mais étonnamment, c'est dans les Alpes que l'on trouve la ville plus sèche : à Avrieux, en Haute-Maurienne, 530 mm de pluies sont recueillis en moyenne par an (un peu moins qu'à Marseille et Istres).
Les pays de l'extrême nord semblent rester à l'écart de ces préoccupations d'ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi ceux de la grande muraille verte de l'Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19 % de leurs ressources en eau.
Ce sont les Estoniens (1036 m3 par an et par habitant) qui consomment le plus d'eau douce en Europe.
Et par deux fois, le magazine « Ça m'intéresse » aboutit à la même conclusion dans son comparatif sur les eaux distribuées au robinet : c'est à Marseille qu'on boit la meilleure eau de France.
Les Tuvalu, menacés par la montée des eaux
Et d'ici 2050 à 2100, si la hausse des températures ne se maintient pas en dessous de 1,5 °C, 95 % du territoire pourrait bien disparaître, précise le Huffington Post. Alors pour éviter de sombrer dans l'oubli, les Tuvalu vont… se numériser !
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Sur la gauche, vous pouvez voir le nombre d'années qu'il faudra pour voir une montée des eaux correspondante à un mètre. En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau.
Les stations d'épuration (appelées également « stations de traitement des eaux ») collectent les eaux usées (eaux provenant des toilettes par exemple) pour les assainir avant leur rejet dans le milieu naturel, le plus souvent une rivière (en savoir plus sur l'assainissement).
La pénurie d'eau touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays. En 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des conditions de stress hydrique.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.