Victor Hugo vécut une partie de sa vie en exil. Après la Belgique et Jersey, l'écrivain, une partie de sa famille et Juliette Drouet (sa maîtresse) débarquent le 31 octobre 1855 sur l'île anglo-normande de Guernesey pour y séjourner plus de quinze ans jusqu'en 1870 au 38, "Hauteville Street".
En Belgique (du 12 décembre 1851 au 1er août 1852 )
Hugo choisit l'île de Jersey, terre francophone et libérale, où, entouré de ses proches et de quelques autres proscrits, il continue de manifester son opposition au régime en publiant à Bruxelles le pamphlet Napoléon le Petit (1852) puis des vers « vengeurs » au titre explicite, Les Châtiments (1853).
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
Il connaît alors un immense succès. Victor Hugo rentre en France le 5 septembre 1870, au lendemain de la proclamation de la IIIe République. Accueilli triomphalement par les Français, élu député puis sénateur, il reste une figure importante de la République jusqu'à sa mort en 1885.
Son dernier domicile de l'avenue d'Eylau
Fin novembre 1878, Victor Hugo s'installe au 130, avenue d'Eylau, dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement ayant appartenu à la princesse de Lusignan.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Exil à Bruxelles et l'ile de Jersey
Il s'installe alors dans sa maison, Hauteville House à Guernesey. Malgré la signature d'une amnistie générale en 1859, le poète refuse de rentrer en France et n'y revient qu'en septembre 1870. Il alterne toutefois les séjours entre Paris et Guernesey.
Le 18 mars, il rentre à Paris à la suite de la mort de son fils Charles, au moment où la Commune prend le pouvoir, mais quitte la ville rapidement pour Bruxelles. C'est de Bruxelles qu'il suit les événements.
Toute sa vie, Victor Hugo est à la tête du combat pour les libertés et pour l'éradication de la misère sous toutes ses formes.
Plusieurs amis de Hugo, Paul Meurice, Auguste Vacquerie ainsi que ses fils Charles et François-Victor, déploient une activité intense destinée à résister au coup d'Etat. Victor Hugo accuse Louis-Napoléon de haute trahison, il est recherché par la police. Victor Hugo choisit l'exil.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Né à Besançon le 26 février 1802, Victor Hugo fuit la France en 1851, suite au coup d'État de Napoléon III.
De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870.
En 1851, Louis Napoléon Bonaparte prend le pouvoir après avoir fait un coup d'État et devient empereur « Napoléon III ». Victor Hugo refuse d'obéir à cet homme qu'il estime avoir volé le pouvoir au peuple. Il le surnomme même « Napoléon le Petit ».
voyages dans le nord de la France et en Belgique
De 1834 à 1837, Hugo relate ses voyages annuels dans le nord de la France et en Belgique dans des lettres qui constituent un véritable "journal". Notant ses impressions dans des carnets, dessinant la "chose vue", la décrivant, le poète amplifie l'impression du moment.
Située sur les hauteurs de St. Peter Port, Hauteville House a abrité Victor Hugo et sa famille en exil pendant près de 15 ans, de 1856 à 1870.
Jean Valjean permet à Javert de s'enfuir et sauve Marius au dernier instant, avant de le transporter dans les égouts de Paris et de le reconduire chez son grand-père ; rejoint par Javert, ce dernier le laisse repartir, et ne comprenant pas comment il a pu ainsi faillir à son devoir, il se suicide.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
En effet, en 1843, Victor Hugo perd sa fille Léopoldine. Dans ce recueil, il aborde avec lyrisme la mort et le chagrin. Le recueil est organisé en deux parties : « Autrefois (1830-1843) » et « Aujourd'hui (1843-1855) ».
La Maison du Pigeon, sur la Grand-Place de Bruxelles, où réside Victor Hugo de février à juillet 1852.
Cette trilogie vengeresse constitue en effet une charge fort violente et parfois basse. La filiation même de Louis-Napoléon, qui ne serait pas un authentique Bonaparte, y est mise en cause. Hugo voit en lui «l'enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.»
Il s'élève contre la répression et les mesures restrictives de Cavaignac. Mais c'est surtout par son discours du 9 juillet 1849 à l'Assemblée nationale, soutenant la proposition d'Armand de Melun sur des mesures de lutte contre le paupérisme, qu'il manifeste sa détermination à "détruire la misère".
Demain, dès l'aube de Victor Hugo est possiblement le plus beau poème de l'histoire. Publié dans le recueil Les Contemplations (1856), il se compose de trois quatrains d'alexandrins en rimes croisées.