Espèce de l'Ancien Monde, le Milan noir niche dans toute l'Europe à l'exception des îles Britanniques, du Danemark, de la Norvège et des îles de la Méditerranée. Ses quartiers d'hiver se situent en Afrique tropicale, du Sénégal au Kenya.
Les cinq pays qui accueillent 90% de la population nicheuse mondiale sont par ordre d'importance : l'Allemagne, la France, l'Espagne, la Suède et la Suisse. La quasi-totalité de la population mondiale hiverne en Espagne et, dans une moindre mesure, en France. Ailleurs, l'hivernage est dérisoire.
Habitat. Il niche dans des zones boisées ou caillouteuses, de préférence au bord de lacs et de grands fleuves, en principe de 500 m d'altitude et plus rarement jusqu'à 1 150 m .
Visiteur d'été en Métropole de mars à septembre, le Milan noir porte bien son nom de Milvus migrans et dès la fin juillet, retourne en Afrique tropicale, du Sénégal au Kenya. Il y restera jusqu'à son retour vers les zones de nidification entre début mars et la fin mai.
Avec son envergure sensiblement plus grande (140 à 160 cm) que celle de la buse (110 à 130 cm), le milan noir se distingue de sa cousine, plus trapue.
Dortoirs hivernaux
En hiver, dès que le soleil se couche, les milans royaux se rassemblent en dortoirs : arbres, groupes d'arbres, lisières de forêts.
Chronique. Des scientifiques australiens assurent que le rapace propage volontairement des incendies en transportant des branches incandescentes.
Il faut aussi regarder l'ensemble des plumes de la queue (les rectrices) : si elles sont droites, pas bombées, plates ou creusées vers l'intérieur (concaves), c'est un milan noir. Si la queue est légèrement bombée vers l'extérieur, c'est une buse », décrit Jean-Yves Schneider.
Charognard, le Milan noir ramasse volontiers les poissons morts à la surface des eaux libres et ne dédaigne pas les déchets, mais il peut aussi capturer les vertébrés et les invertébrés d'un poids inférieur à 600 grammes [3].
Le milan mange des animaux morts et des petits mammifères. C'est une espèce devenue très rare qu'il vaut mieux laisser tranquille, tu ne peux pas l'attirer chez toi mais en favorisant les haies, les petits bois, les prés et les prairies de fauche sur un territoire, tu aideras à coups sûr les milans.
Les populations migratrices du milan royal quittent très tôt leurs quartiers d'hiver. La migration prénuptiale s'étend de janvier à mai, le plus gros du passage s'effectuant en février-mars. Les couples nicheurs les plus précoces sont généralement de retour sur leur site de nidification en février-mars.
Son cri d'alarme est un kie-kikiki. Le milan noir est sans doute le rapace le plus répandu dans le monde.
Longueur 55-60 cm, envergure 160-180 cm, poids 630-940 g. Il apprécie les abords des lacs, rivières et zones humides, même si le dérangement est important. Il évite par contre les montagnes et les grands massifs forestiers.
Le milan niche également dans les haies comportant de gros arbres et, dans certains cas, sur des arbres isolés. Enfin, il convient d'ajouter que l'espèce peut s'habituer à une certaine fréquentation humaine à proximité du nid et qu'il lui arrive de nicher près des habitations, chemins ou routes.
Les milans noirs ont une technique spectaculaire de chasse aux insectes : ils saisissent leur proie en plein vol à l'aide de leur serres puis la transfèrent immédiatement à leur bec sans se poser.
Le milan noir est charognard : il se nourrit surtout de poissons morts qu'il récupère sur les rives des points d'eau. Il lui arrive aussi de manger les cadavres des animaux renversés par les voitures : on voit ainsi régulièrement des milans noirs planer au-dessus des axes routiers, à l'affût de leur prochain déjeuner…
Écologie et comportement. En hiver, les milans royaux se rassemblent volontiers là où la nourriture abonde et forment des dortoirs communs qui peuvent compter jusqu'à cent individus. Le reste de l'année, ils sont le plus souvent solitaires en survolant à basse altitude les villages de montagne en émettant un sifflement ...
Sa queue est brune, en V, et ses pattes jaunes. Comme chez tous les rapaces, les serres du Milan noir sont très puissantes. Cet oiseau de proie, de taille moyenne, mesure 55 à 60 cm de long. Lorsqu'il déploie ses ailes, son envergure est comprise entre 135 et 155 cm.
La poitrine, le ventre et le bas ventre sont aussi nettement plus pâles que chez un adulte, et ne présentent pas des stries noires bien nettes mais plutôt des taches claires irrégulières. Chez le Milan royal, les individus immatures ont un aspect plus pâle, plus terne et moins roux.
Sur les prairies fraîchement fauchées et les champs labourés, de grands groupes de milans royaux peuvent se rassembler pour manger ensemble des animaux blessés ou morts. Dans sa fonction écologique, le milan royal fait plus penser à un vautour qu'à un chasseur agile.
L'installation de leurres est une technique classique pour repousser toutes sortes de rapaces de vos animaux de basse-cour. Dans le cas des buses, il faut savoir qu'il a deux prédateurs naturels : L'autour des palombes. Le hibou grand-duc.
En général, la buse construit une nouvelle aire chaque année, mais elle peut réparer celle de l'année précédente. Les deux sexes participent à cette tâche. Le nid est construit en futaie, dans les bosquets, parfois dans une haie touffue, mais rarement dans un arbre isolé.
Pour ce nouvel épisode, prenons la direction de l'Australie et envolons-nous à la rencontre de ceux qui, depuis les cieux, allument des feux : le milan noir, le milan siffleur et le faucon brun. Découvrez pourquoi les rapaces australiens ont appris à dompter le feu dans ce dernier épisode de Bêtes de Science.
Les oiseaux incendiaires, ou « faucons de feu »
On les surnomme les « faucons de feu ».
La ville de Milan a été fondée vers 400 avant J.C. par les Gaulois Insubres, une tribu celte qui habitait au nord du fleuve Pô.