Le climatologue et météorologue, Robert Vautard, a dressé un panorama des espaces habitables à l'horizon 2050 sur une planète plus chaude de 2°C. Les espaces habitables seront modelés par deux principaux facteurs : le changement climatique et les politiques publiques qui seront menées en conséquence ou en anticipation.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En 2050, les logements sont modulables, conçus pour se transformer au gré des besoins, à géométrie variable, de leurs occupants. Ainsi, on peut regrouper ou diviser des pièces, grâce à des cloisons amovibles ; les maisons sont faciles à rehausser et on y crée des studios indépendants…
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
En toutes lettres, 2100 s'écrit : « deux mille cent ». L'année 2100 est une année commune du calendrier grégorien qui commence un vendredi, c'est la 2100e année de notre ère, la 100e année du IIIe millénaire et dernière du XXI e siècle et la première année de la décennie 2100-2109.
Il s'agit d'une maison positive : la maison du futur va certainement produire plus d'énergie qu'elle en consomme, par exemple grâce à des panneaux solaires mais aussi et surtout grâce à une isolation optimale et à l'utilisation de matériaux capables de retenir la chaleur par inertie.
Le logement du futur sera rassemblement celui de la communauté, il sera collectif. Il semblerait que la cohabitation intergénérationnelle et la colocation soient vouées à s'imposer. Seconde alternative, le logement coopératif. Peu développer pour le moment, ce type d'habitat est appelé à croître.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
1/ Les Pays-Bas.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
«Les maisons flotteront comme dans l'espace»
«Les maisons ne seront plus comme aujourd'hui, collées ensemble, mais elles flotteront comme dans l'espace. Il y aura des immeubles au sol un peu moins chers.
Certains immeubles du futur ont déjà vu le jour. La plupart d'entre eux utilisent des matériaux biosourcés et renouvelables comme la paille, le chanvre, le bois, ou le liège. De nouveaux matériaux présentent également de vraies opportunités pour l'immobilier de demain. C'est notamment le cas d'un nouveau type de béton.
La maison de demain sera une maison sur mesure, mais évolutive. En réalité, on enregistrera une évolution importante des matériaux à utiliser pour la construction de la maison de demain. Le béton cellulaire sera privilégié. Les vitres seront exploitées et elles pourront changer de teinte en fonction du temps.
Matériaux du futur et constructions automatisées
Imaginer comme matériau du futur ce « bois armé » (qui n'a pour l'instant été utilisé que dans les intérieurs de voiture), c'est choisir une ressource renouvelable pour construire les gratte-ciel de demain, et préserver les stocks de sable et d'eau dévorés par le béton.
Dans le passé, 1800 et 1900 étaient bissextiles dans le calendrier julien, mais plus dans le grégorien. En effet, divisibles par 4 et par 100, elles ne le sont pas par 400. Dans le futur, l'année 2100 par exemple, divisible par 4 et par 100, mais pas par 400, ne sera pas bissextile.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
La Terre se refroidit et son noyau se solidifie
Quand, dans quelques milliards d'années, la graine occupera une grande part du noyau, le champ magnétique terrestre s'éteindra. Privée de ce bouclier, la Terre sera irradiée par le vent solaire.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.