Ces derniers sont collectés et triés : 29% sont éliminés (incinérés ou enfouis par exemple), 6% sont utilisés pour produire de l'énergie, et 65% recyclés.
Près de la moitié des déchets collectés par le SIMER (bacs jaunes, colonnes de tri, verre et déchets collectés en déchèteries) est recyclée, l'autre partie (bacs noirs, colonnes à ordures ménagères, benne tout-venant de déchèterie) est enfouie directement en centre d'enfouissement (sans tri préalable).
L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
Au niveau mondial, 15 % des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés, 25 % sont incinérés et 60 % sont mis en décharge. En Europe, en 2018, 29 millions de tonnes de déchets plastiques ont été collectés, dont 61 % d'emballages.
Plus concrètement, une fois déposés dans le bac à recyclage, les déchets sont acheminés vers les centres de tri où ils seront séparés puis traités individuellement. Une fois lavés, broyés et séchés, les déchets sont prêts à donner vie à de nouveaux produits.
Si selon la hiérarchie de la gestion des déchets, un déchet ne peut être ni réutilisé, ni recyclé, ni valorisé organiquement ou énergétiquement alors il sera éliminé. Par quel moyen ? Soit par incinération (donc sans valorisation énergétique), soit dans une installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND).
Les déchets de la poubelle jaune sont envoyés en centre de tri avant d'être dispatchés dans les filières de recyclage. Les déchets de la poubelle jaune sont envoyés en centre de tri avant d'être dispatchés dans les filières de recyclage.
Mais pourquoi exporter alors le reste? En fait, la France n'a pas encore le modèle économique pour recycler chaque déchet. Certains sont particulièrement coûteux et complexes à traiter. Les industriels préfèrent donc se tourner vers des matières premières vierges.
Ainsi, ce sont les Philippines qui arrivent en tête du classement des plus grands pollueurs des océans. On estime à plus de 350.000 le nombre de tonnes de déchets plastiques provenant de ce pays qui finissent dans les eaux chaque année.
On peut identifier 2 raisons principales à cela : les difficultés techniques à recycler certains emballages complexes, et le manque d'acteurs pour recycler certains plastiques, notamment en raison du manque de rentabilité économique.
Les États-Unis se classent toutefois bien plus haut si l'on regarde la quantité annuelle générée par habitant, avec environ 812 kg par résident américain, derrière Monaco, la Moldavie, la Mongolie, le Liechtenstein et le Danemark.
Les mégots de cigarette
Et le fait d'être généralement moins exposé qu'avant à la fumée de cigarette ne se ressent pas dans les déchets qui se retrouvent sur les plages. En 2018, le ICC a ramassé plus de 5 700 000 mégots, ce qui en faisait le déchet le plus commun.
L'Allemagne (401 millions de tonnes) et la France (310 millions de tonnes) contribuent le plus à la quantité totale de déchets produits dans l'UE. En 2020, ces deux pays étaient responsables d'un tiers des déchets de l'UE, avec respectivement 19 et 14 %.
359 millions de tonnes de déchets sont générées par les entreprises du BTP (dont 3 millions de tonnes de déchets dangereux). 90 millions de tonnes de déchets sont produites par les autres entreprises, industrielles et de services (dont 6 millions de tonnes de déchets dangereux).
4 millions de tonnes de déchets présents dans les océans proviennent des rivières et 88 % à 95 % de ce volume est issu de seulement dix fleuves, les plus pollués au monde. Des morceaux de plastique colorés ont été ramassés, nettoyés et triés à la main, puis mis à sécher sur les rives de la Buriganga.
le recyclage (les déchets sont retraités, soit pour remplir à nouveau leur fonction initiale, soit pour d'autres fonctions) ; toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique ; l'élimination (incinération ou stockage), en dernier recours pour les déchets ultimes.
Les Philippines deviennent, à la place de la Chine, le premier pays contributeur à la pollution plastique marine. Elles sont suivies par l'Inde, la Malaisie et la Chine. Pendant que l'Indonésie passe de la 2ème à la 5ème place.
Ils sont talonnés par Monaco (!), la Moldavie, la Mongolie, le Liechtenstein et le Danemark.
La production de déchets
La Roumanie est le pays de l'UE qui produit le moins de déchets pas habitant (272 kg), contrairement au Danemark qui est le plus gros producteur (781 kg par habitant). La France se situe au dessus de la moyenne européenne, avec 514 kg de déchets ménagers par habitant.
Selon l'Insee, la forte demande intérieure issue de la relance de l'investissement et du maintien de la consommation empêche les importations de baisser. "On ne profite pas assez de cette reprise du commerce mondial", poursuit Emmanuel Jessua.
Ainsi, les produits agricoles et agroalimentaires représentent les produits les plus exportés par la France. Suivent les produits de luxe et de cosmétique. L'aéronautique représente, quant à lui, le troisième secteur d'exportation en France.
L'abandon de déchets dans la nature pollue les sols, les cours d'eau, les nappes phréatiques et l'air en dégageant des substances toxiques. Une décharge sauvage représente une menace pour les espèces animales et végétales. Les déchets souillent nos paysages et donnent une mauvaise image de la région.
Trié par catégorie (bois, literie, plastique, ferraille…), il est ensuite recyclé par matière. Le verre et les métaux sont recyclés, les poudres fluorescentes sont neutralisées puis enfouies. Ces déchets sont enfouis dans une installation de stockage réglementée. Les métaux sont séparés et recyclés.
La TEOM est perçue par l'Etat accompagnée de la Taxe Foncière Bâtie et est encaissée par le Trésor Public. En principe, seule la commune qui assure la collecte des ordures ménagères peut percevoir la Taxe d'enlèvement sur les ordures ménagères.