Pourquoi y a-t-il 11 hermines sur le drapeau breton ? La raison pour laquelle les hermines sont au nombre de onze est assez floue, mais certains prétendent qu'elles représentent les saints de la région. Autrefois réservée au clergé, la représentation de l'hermine symbolisait la pureté.
Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
L'origine du Gwenn ha du
Né il y a cent ans de l'imagination de l'architecte moderniste, militant breton et membre du courant artistique des Seiz Breur, Morvan Marchal, le Gwenn ha du (signifiant “blanc et noir” en breton) est inspiré du drapeau américain.
La signification de ce drapeau breton
Ces neuf bandes symbolisent les neuf provinces historiques de la Bretagne à savoir : Le pays Rennais (Bro-Roazhon) Le pays Nantais (Bro-Naoned) Le pays Vannetais (Bro-Wened)
L'Hermine de Bretagne : symbole de pureté et d'honnêteté
Emblème héraldique, leur forme de croix à racines représente, pour les seigneurs Bretons, la pureté baptismale et, par extension, la vertu morale. C'est pourquoi nous les retrouvons fréquemment comme brisures dans les armoiries des nobles voués au clergé.
L'hortensia est la fleur emblématique de la Bretagne.
Hermine vient du germain irmin se traduisant par « très grand », « immense », ou « majestueux ». Ce prénom fut à l'origine un diminutif de plusieurs noms germaniques comme Irminsind, Herminlind ou Irminrada. Hermine ne commença à se répandre en Allemagne puis en Europe qu'au début du XVIIIe siècle.
Orthographié triskèle en français et triskel ou triskell en breton, il n'y a pas véritablement de mauvais choix, juste des variations. On l'appelle également triscèle, qui signifie « à trois jambes » en grec (triskélès).
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
L'hermine est à la Bretagne ce que la fleur de lis est au Québec. C'est l'emblème de la langue bretonne, l'âme celte de la Bretagne. Les Cornouailles (de Grande-Bretagne) ont une croix blanche sur leur drapeau noir. Son origine est certainement contemporaine de celle du gwen-ha-du.
Le premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant dans le mouvement breton.
La devise des bretons, « Plutôt la mort que la souillure », est elle aussi directement liée à la symbolique de l'hermine. La légende dit que c'est Alain Barbe Torte qui l'aurait énoncée en voyant une hermine blanche préférer mourir sous les coups des chasseurs que tomber dans la boue.
Le noir pour les pays gallo : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre ; le blanc pour les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais. Un drapeau synonyme de diversité et d'unité.
Le nom vient d'une légende bretonne : celle d'une hermine blanche préférant se faire tuer par les chasseurs plutôt que souiller son pelage en traversant une rivière boueuse. Lorsqu'il faisait la manche, l'auteur (Gilles Servat) s'est inspiré d'un chant irlandais.
Les lettres BZH, que l'on trouve souvent sur les voitures des bretons, sont en fait l'abréviation de 'Breizh' (qui signifie Bretagne, en breton).
Mais il est vrai que l'on ne remercie pas pour tout et rien, en témoigne la signification de la principale traduction français breton de « merci » en breton : Trugarez.
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan ! Me zo sod ganit ! (expression privilégiée spontanément par les bretonnants)
Pin's Yec'hed Mat
Une bolée traditionnelle remplie d'une vague avec l'inscription "Yec'hed mat" qui veut dire Santé / Tchin en breton. La seule manière de trinquer quand on est breton : Yec'hed Mat !
Dans la pratique courante, on peut s'étonner d'entendre utiliser le terme de matriarcat comme désignant un trait particulier de la société bretonne.
tri (m.)
Le Triskel est un symbole solaire qui est lié à plusieurs interprétations, la plus populaire est un lien avec les éléments naturels : l'eau, la terre et le feu.
Le mot ermin et son diminutif erminig sont cités dans le premier dictionnaire breton, le Catholicon de 1499. Il est traduit Armelin ou hermine.
La fourrure de l'hermine change de couleur deux fois par an. À l'automne, dans des régions montagneuses ou nordiques, quand son cerveau enregistre le raccourcissement des jours, des poils blancs poussent. S'il fait froid, son pelage peut devenir blanc en 3 jours.
L'Hermine occupe une grande partie de l'Europe. On ne la retrouve pas sur le bassin méditerranéen où il fait trop chaud. Mais, elle est tout à fait à son aise dans les régions froides et en montagne où on la rencontre entre 1 000 et 3 000 mètres d'altitude. Elle évite les forêts denses.