La plupart des disputes entre frères et sœurs surgissent à cause de la rivalité qui existe entre eux. Parfois, les enfants désirent attirer l'attention des parents et se sentent jaloux de leur frère ou de leur sœur. D'autres fois, les bagarres surviennent également par simple ennui.
L'une des premières raisons qui peut pousser les frères et les sœurs à se détester tient au fait qu'à l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille, l'aîné ressent un danger, une intrusion, la peur que ce frère ou cette sœur lui vole ses parents, ses jouets, ses vêtements, etc.
Une relation frère-sœur basée sur la maltraitance
"Ils ne s'entendent pas bien et passent peu de temps ensemble. Quand on leur demande de décrire leur enfance, ils utilisent des mots comme compétition, humiliation et mal-être", explique Jane Mersky. C'est le premier signe d'une relation toxique fraternelle.
Il faut que vos enfants voient que leurs parents peuvent se parler normalement. Passer du temps en famille leur rapprochera d'autant plus et créera un sentiment d'appartenance. C'est un moyen efficace de les rapprocher. Mettez de côté les téléphones, la télévision et les réseaux sociaux et place aux jeux !
Les origines et causes de la jalousie entre frères et sœurs
« Dans la fratrie, la jalousie exprime la peur de perdre l'amour ou une partie de l'amour et de l'attention des parents au profit d'un autre frère/sœur », explique Silvia Podani.
Voici la stratégie: Choisis un moment où vous êtes tranquilles et dis leur que tu souhaites leur parler quelque minutes d'une chose importante pour toi. Parle ensuite de manière gentille, avec calme et sans reproche envers eux.
La jalousie de l'aîné peut apparaître ou réapparaître lorsque le bébé parvient à un nouveau stade de sa vie : quand il apprend à marcher et qu'il se met à l'interrompre dans son jeu, à casser ses jouets, à les éparpiller ou quand il apprend à parler et qu'il devient capable de défier son grand frère ou sa grande soeur.
Savoir faire un travail sur soi-même, et parfois une médiation, peuvent aider à gérer ces conflits qui perdurent à l'âge adulte.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
Les parents doivent intervenir et trouver des solutions pour que tout le monde soit gagnant. Il ne faut pas pour autant hurler sur les enfants, mais communiquer. Et s'il y a débordements, on sanctionne. En fait, le parent doit avoir le rôle de médiateur pour éviter que les enfants en viennent à vraiment se détester.
Commencez la conversation en disant quelque chose du genre : « J'ai décidé que ce serait mieux pour ma santé mentale si je ne passais plus de temps avec toi. » S'il se met en colère, vous pourriez lui dire quelque chose comme : « Je n'ai pas envie de discuter.
L'origine de la jalousie est souvent une faible estime de soi-même. On pense qu'on n'est pas digne d'intérêt, qu'on ne mérite pas d'être aimé ou qu'on n'est pas bien assez bien pour l'autre. Et on est terrifiée à l'idée qu'il puisse aller chercher ailleurs toutes ces qualités qui nous font défaut.
"La jalousie est le plus souvent le fruit d'une grande anxiété, peur de l'abandon ou du rejet, ancrée à quelque chose d'ancien, l'enfance. Ce comportement avec l'entourage entraîne de la méfiance qui, dans les relations affectives, peut prendre beaucoup de place, rendant alors les échanges complexes.
Pour la santé de la maman…
Pourtant, il est fortement conseillé aux mamans d'attendre un an et demi minimum après leur première grossesse pour pouvoir retomber enceinte. Les deux enfants auraient ainsi 2,25 ans d'écart, un écart pas trop élevé, et qui ne les empêchera pas de pouvoir jouer ensemble.
Si vous tenez absolument à calculer l'écart d'âge idéal de vos enfants en vue d'optimiser leur entente, le plus judicieux serait peut-être de tabler soit sur plus de 10 ans, soit sur 1 à 2 ans.
Parfois, il suffit simplement de faire le deuil de la « famille Ricoré ». Pas grave s'il n'y a pas de complicité ; l'essentiel est de reconnaître les différences de chacun et de les respecter. Mais aussi d'entendre ses limites.
Il faut garder à l'esprit que même s'il fait partie d'une fratrie, chaque enfant est unique. Votre aîné a encore besoin de vous avoir pour lui tout seul. Réfléchissez donc à des activités qu'il aimerait faire uniquement avec vous. Il est important de passer régulièrement du temps en tête-à-tête avec chaque enfant.