La raison principale fut l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux. Le français était alors la langue officielle de la Belgique.
Nous avons donc le nord de la Belgique, c'est-à-dire la Flandre d'aujourd'hui, où l'on parle la langue des Francs qui deviendra le flamand, et le sud de la Belgique où les nouveaux arrivés vont se mettre à parler la langue des Romains, le latin, qui donnera plus tard le wallon et le français.
Après l'indépendance du pays en 1830 le gouvernement belge fit du français la seule langue officielle. L'administration générale, la justice, l'armée, l'enseignement se faisaient en français. En réaction à l'occupation hollandaise on assiste donc à une francisation du pays.
Dans les années 50, les Flamands souhaitent que Léopold III règne. Les Wallons ne veulent pas. De violentes émeutes en Wallonie amènent le roi à abdiquer au profit de son fils, Baudoin Ier. La Flandre connaît un fort développement économique et dépasse la Wallonie, ce qui renforce le sentiment d'injustice…
Sans aucun doute la différence la plus notable entre Flamands et Wallons sur le lieu de travail. Alors que les Flamands se saluent de loin en arrivant au bureau, les Wallons ont plutôt tendance à commencer la journée en faisant la bise aux collègues (même entre hommes) et à papoter à côté de la machine à café.
Pour l'Église flamande, le français était la langue d'un pays qui avait, lors de la Révolution de 1789, retiré son pouvoir à l'Église, et l'Église flamande ne voulait pas risquer de perdre le sien.
Née d'une séparation violente motivée en partie par un différend linguistique, la Belgique, on ne s'en étonnera point, fit de la langue française la langue du nouveau royaume indépendant. Dès le 16 novembre 1830, le gouvernement provisoire avait proclamé le français langue officielle du pays.
« Hallo » est la manière de dire bonjour et saluer quelqu'un en néerlandais. Cela permet d'initier une conversation avec quelqu'un en Belgique et aux Pays-Bas. « Goedendag » est le bonjour le plus formel que l'on peut utiliser tout au long de la journée sans aucune variation.
La raison principale fut l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux.
Où on parle français en Belgique ? Finalement, on parle français un peu dans toute la Belgique. Bien sûr, le français sera plus utilisé dans l'État fédéral de Wallonie puisqu'il s'agit de la langue officielle, ou encore à Bruxelles-Capitale, enclave bilingue en territoire flamand.
Quoique la Belgique ait trois langues officielles, seule la Région de Bruxelles-Capitale est officiellement bilingue. Les autres états fédérés sont officiellement unilingues. C'est la conséquence d'une évolution politique qui a déjà commencé lors de la création de la Belgique en 1831.
Entre 1482 et 1701, la Belgique (ainsi que le Luxembourg, les Pays-Bas et le nord de la France) est sous domination espagnole et forment les Pays-Bas espagnols. En 1648, les Provinces-Unies (noyau des Pays-Bas actuels) deviennent indépendantes et, en 1659, les régions de Lille et Dunkerque sont cédées à la France.
La population, appelée Belgae, les Belges, était ainsi formée d'un mélange de Celtes, ainsi que des peuples germaniques et non indo-européens déjà assimilés.
La langue flamande ou le dialecte flamand n'existe pas, et il n'y a pas de dialecte qui prime en Belgique ou aux Pays-Bas. Comme l'allemand, le néerlandais est un « continuum dialecte-temps ». Le néerlandais de base (Algemeen Nederlands) est la langue standard parlée à la fois aux Pays-Bas et en Flandre.
Le Royaume-Uni des Pays-Bas (1815-1830)
À la suite des invasions barbares, le territoire belge sera conquis par les Francs, et après les différents soubresauts des dynasties mérovingiennes et carolingiennes, finira divisé entre le Royaume de France et le Saint-Empire Germanique lors du tournant de l'an mil.
Lorsque la Belgique a été subdivisée en quatre régions linguistiques en 1962, la ville de Bruxelles est devenue officiellement bilingue. La région bilingue se limitait aux 19 communes qui constituaient alors déjà l'Agglomération de Bruxelles. En 1989, les limites de Bruxelles et son statut bilingue étaient reconfirmés.
Mandarin (1,120 milliard) Hindi (600 millions) Espagnol (543 millions)
Non, peut-être : expression bruxelloise pour dire « oui, bien sûr » !
Geen dank, ik doe het graag.
La plus célèbre expression belge, celle que les Français portent au pinacle du "parler belge" est celle de l'invitation à son fils d'un père souhaitant les explications de celui-ci: Arrivez une fois, fiske ! Pour faire court, "Une fois" signifie tout ce que vous voulez, sauf une fois (p.r. à deux fois ou plus).
"L'accent belge" n'existe pas. Cet accent aisément reconnaissable trouve ses racines à Bruxelles, ville bilingue depuis toujours. Indépendant, querelleur à l'humour typique qui laisse pantois les profanes, le Bruxellois véhicule une très vieille tradition linguistique : un mélange de français, de flamand et d'allemand.
La différence la plus connue entre le français de Belgique et le français de France vient de la façon de dire les nombres 70 et 90: là où les Français disent soixante-dix et quatre-vingt-dix, les Belges disent septante et nonante.