Une « émission au-dessus du pair » signifie par exemple que l'obligation est vendue initialement à 102% de la valeur nominale, et qu'elle sera remboursée à 100% ; c'est souvent le cas pour des obligations versant des coupons, a fortiori lorsque les taux d'intérêts prévalant dans l'économie sont faibles.
Le prix d'émission : il correspond au prix de l'obligation au moment de son émission. Ce prix peut différer du nominal. Si le prix d'émission est supérieur au nominal, on dit que l'obligation est « au dessus du pair » et inversement si le prix d'émission est inférieur au nominal.
Leur rendement fixe est sans doute le principal atout des obligations. Dans la plupart des cas, l'investisseur qui achète une obligation connaît le rendement qui lui sera attribué chaque année. Ce principe possède toutefois un certain nombre d'exceptions.
On parle d'une émission « au pair » si les obligations sont émises à la valeur nominale. Par ailleurs, les obligations peuvent être émises en dessous du pair, la différence avec la valeur nominale constituant une prime appelée « prime d'émission».
En cours de vie, la valeur d'une obligation évolue à la hausse ou à la baisse : le capital étant intégralement remboursé à l'échéance, la vente avant l'échéance pourra entraîner des plus-values ou moins-values. Un emprunt obligataire permet de se financer hors du circuit bancaire classique.
Le risque de défaut (ou débiteur)
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.
On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
Vous pouvez vendre vos obligations sur les marchés financiers avant leur échéance, en vous adressant à votre intermédiaire, à la condition de trouver un acquéreur.
En effet, quand les taux d'intérêt montent, de nouvelles obligations sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur de ces dernières se met donc à baisser puisque les investisseurs les vendent pour acheter celles qui rapportent plus.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire). Il faut dans les deux cas passer un ordre de bourse via un intermédiaire agréé, qui inscrira ensuite les titres sur votre compte titres.
Il est possible de céder une obligation avant son échéance. Le prix sera proportionnel au prix d'émission et la durée restante jusqu'à l'échéance. Le coupon, c'est-à-dire la rémunération pour avoir prêté de l'argent, est alors versé au titulaire de l'obligation.
La mesure du rendement
Le taux de rendement indique combien vous rapporte une obligation. Sa version la plus simple est calculée à l'aide de la formule suivante : rendement = montant des versements d'intérêts/cours.
L'émission au pair correspond à une situation au cours de laquelle la valeur du titre créé est égale à sa valeur nominale. Cette notion s'applique aux obligations et aux actions. Dans le premier cas, le prix d'émission de l'obligation est égale à 100% de sa valeur nominale.
Pour une obligation, une « émission au pair » signifie que le prix d'émission de l'obligation est égal à 100% de la valeur nominale. Une « émission en-dessous du pair » signifie par exemple que l'obligation est vendue initialement à 98% de la valeur nominale, et qu'elle sera remboursée à 100%.
En règle générale, si elle est inférieure à 1 an, on parle d'obligations à court terme, entre 1 an et 10 ans, d'obligations à moyen terme, et supérieure à 10 ans, d'obligations à long terme.
Les investisseurs peuvent gagner de l'argent avec les obligations de deux manières. L'investisseur individuel achète directement des obligations, dans le but de les conserver jusqu'à leur échéance afin de profiter des intérêts qu'elles rapportent.
La faute aux banques centrales
Tout cela a amené les taux directeurs à des minimums historiques, entre 0 et 0,25 % aux États-Unis, à 0 dans la zone euro et à -0,10 % au Japon. centrales. achetant des actifs financiers, essentiellement des obligations. Cela a fait chuter les taux d'intérêt sur les marchés obligataires.
La valeur nominale d'une Obligation Assimilable du Trésor à l'émission est toujours de 1 € et elle est toujours remboursée au pair, soit à 1 % à l'échéance. Toutefois, dès l'émission, le cours de l'OAT fluctue selon l'évolution des taux d'intérêt.
Les obligations constituent un placement à moyen/long terme. Vous pouvez investir en direct ou via des fonds et Sicav, par exemple au sein d'un compte-titres ou de l'épargne salariale. Mais ce type de placements n'est pas sans risque.
Les investisseurs peuvent acheter des obligations via les trackers qui sont des fonds d'investissement côté en bourse dont l'objectif est de suivre passivement un indice obligataire, un indice action ou un indice matières premières.
La solution la plus simple est de passer par l'achat de parts de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) , en acquérant des titres de patrimoine immobilier liés aux entreprises. Vigilance et prudence sont de mise, car le risque de défaut des sociétés est réel pendant la crise et la valeur des parts peut baisser.
Prime de risque en forte hausse
Donc la prime de risque augmente : elle est passée de 3 % fin septembre 2021 à 5,88 %*** aujourd'hui (au 19/05/2022) pour les obligations de haut rendement. On le constate : les deux composantes du rendement d'une obligation sont aujourd'hui affectées.
Les prix des obligations sont indiqués en pourcentage de la valeur nominale de l'obligation excluant les intérêts accrus; par exemple si une obligation nominale à coupons fixe se transige à 101,59, alors le prix de l'obligation est 101,59% ou 1,01059 fois la valeur de cette obligation à maturité.