On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Miroir et refuge à la fois, la maison nous dévoile et nous protège. Elle raconte notre personnalité, notre histoire et nos rêves secrets. Elle suscite en nous des sentiments contradictoires, souvent passionnés, car elle est un lieu de partages, amoureux et familiaux, mais également de conflits.
La maison est une représentation symbolique de notre intérieur, de notre psyché. Elle est aussi le corps que nous habitons, celui que nous connaissons, imparfaitement ou dans ses moindres détails. Chaque pièce est une dimension intérieure, une facette de la personnalité et un potentiel.
Bien plus qu'un simple toit, la maison est un refuge, un lieu où l'on se retrouve et où l'on aime se sentir apaisé, en toute sécurité. Le sentiment de calme est ainsi primordial dans toutes les pièces.
La demeure est un corps d'images qui apporte à l'homme une certaine stabilité. Elle est « l'une des plus grandes puissances d'intégration, elle évince les contingences et assure la continuité dans la vie de l'homme. Sans elle il serait un être dispersé. La maison est le premier monde de l'être humain ».
Se sentir chez soi est un ressenti. C'est être à l'aise dans un intérieur, être dans son élément, dans un certain confort. C'est quelque chose de très personnel. Où que l'on soit, il y a des éléments qui nous font nous sentir « chez nous ».
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Une base d'envol. C'est qu'une maison n'est pas une prison : elle est faite pour être quittée. Un endroit où l'on se sent heureux, c'est aussi une base d'ouverture au monde. Les travaux sur la psychologie de l'attachement nous rappellent que l'on n'explore bien – avec bonheur !
Pour le bonheur, la maison prime sur le salaire
Le rapport Good Home nous apprend ainsi que l'habitation est le 2e facteur le plus important qui contribue à notre bonheur. Seule la santé mentale (17%) devance la maison (15%).
Une maison à son image
Faire construire une maison individuelle permet d'avoir une maison personnalisée. Bien sûr, certains Français s'orientent vers une maison standard mais nombre d'entre eux souhaitent dessiner les plans eux-mêmes ou apporter leurs idées et se faire aider à la réalisation de ces plans.
La maison en rêve, une représentation de soi
Rêver de maison correspond à un besoin de sécurisation du moi. Ce sont aussi les besoins fondamentaux qui se traduisent dans ce type de rêve. La famille, les enfants, le conjoint ou la conjointe sont souvent convoqués dans ces rêves.
Dans le rêve, la maison est liée à la personnalité du rêveur ou de la rêveuse. C'est une image de la personne elle-même. La maison peut comporter différents niveaux et différentes pièces ayant chacune leur symbolique.
« Si on essaie de protéger sa maison, c'est d'abord pour se protéger soi-même, pour se sentir en sécurité. La maison représente ce qui est en nous et à l'extérieur de notre personne. Elle est le miroir de qui nous sommes » explique Florence Millot, psychologue.
L'auteur nous rappelle les éléments constitutifs d'une habitation au niveau matériel mais également qu'elle est un élément essentiel de notre quotidien et nous facilite la vie, car dans une maison "on se lave, on s'habille, on se parle, on se détend, on réfléchit...".
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Présentation de la La Maison du Bonheur :
La vocation de La Maison du Bonheur est de « prendre soin » de façon bénévole des enfants hospitalisés, de leurs parents et de leur entourage. Elle est aussi depuis 2003 d'en assurer l'hébergement.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
La Maison des Familles, un lieu chaleureux dédié à la famille. La Maison des Familles est un lieu d'accueil et d'échange pour les familles, où chacun peut partager son expérience, s'enrichir de celles des autres et trouver un soutien.
Trouver la cause du malaise
Je me sens mal chez moi, OK, mais pourquoi ? Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
Dans la locution chez soi, il y a bien la préposition chez, mais il y a le pronom personnel soi (moi, toi, nous) qui renvoie assez largement à l'individu. On peut entendre le chez-soi comme maison du soi, lieu à soi, pour soi.
Rêver de son ex est typiquement un signe de nostalgie. C'est un songe qui perturbe quelque peu le rêveur puisqu'il évoque une intimité partagée avec quelqu'un, mais aussi une ancienne image de soi-même. A travers leurs analyses, les experts interprètent cette nostalgie…