Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Il la soupçonne d'avoir transgressé l'ordre royal parce qu'elle est fille de roi et que, le sachant, elle pense pouvoir échapper au châtiment. Puis Créon en vient à croire qu'Antigone, comme son père, est orgueilleuse (« L'humain vous gêne aux entournures dans la famille.
Elle est décrit comme laide, noire, maigre. Antigone aurait voulu être un garçon. Elle n'a aucun des charmes dont sa soeur dispose : elle est "hypocrite", a un "sale caractère", c'est "la sale bête, l'entêtée, la mauvaise". Malgré cela, c'est elle qui séduit Hémon qui est le fils de Créon.
Antigone est un personnage qui mérite l'estime de tous, car elle est généreuse et prête à aider les autres, voire même à donner sa vie pour défendre les droits des autres. En un mot, elle est parfaite.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Antigone veut pourtant donner une sépulture à son frère et brave l'interdiction royale. Créon tente de la sauver en la ramenant à la raison, mais l'orgueil de la jeune fille l'empêche de céder aux propositions de son oncle et elle est condamnée à mourir emmurée.
Parce qu'Antigone est une icône, un personnage fort et important dans la mythologie grecque. Fille de Jocaste et Oedipe, elle présente des qualités telles que la force, la loyauté et le courage. De manière plus poussée, Antigone est le symbole de la lutte contre le patriarcat.
Si Antigone est une figure positive, elle est aussi égoïste. Créon veut le bien de ceux qui l'entourent. Antigone ne pense qu'à elle. Quand Créon a réussi à lui montrer que toutes ses raisons pour mourir sont inutiles, Antigone continue de vouloir la mort.
Résumé Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste (mère et épouse d'Œdipe), souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes.
Antigone incarne la voix féminine intérieure qui souffre et combat, face à la loi masculine de Créon qui représente la raison et les discours du pouvoir. Face à une Antigone "monolithique", Créon est un personnage complexe.
Antigone est soupçonnée de comploter contre Créon. Celui-ci décide de la faire enterrer vivante. Mais elle se suicidera avant de subir ce terrible châtiment.
Antigone a été arrêtée et Créon veut comprendre pourquoi elle a agit. Créon veut étouffer l'affaire mais il se heurte à la détermination d'Antigone. Elle est de la race des orgueilleuses et lui s'oppose à cette race, il a une conception plus modeste et plus efficace de son métier de roi.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Antigone dit « non » parce qu'elle est libre : Antigone considère qu'elle a tous les droits, puisqu'elle ne s'est soumise à aucun pouvoir. Créon, lui, considère qu'il a d'abord des devoirs, car il est roi. Il veut faire comprendre à Antigone que dans certaines situations dramatiques, on est obligé de dire « oui ».
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Chez Sophocle, Créon, qui s'obstine dans sa décision, est coupable de démesure et se retrouve seul. Jean Anouilh supprime le caractère sacré de la tragédie. Antigone incarne la jeunesse et son intransigeance et montre que l'homme reste libre de se révolter contre l'injustice, de lui résister.
Antigone est l'héroïne tragique par excellence. Elle raconte son combat pour faire respecter la loi des morts, avec ses rites funéraires, qui lui semble plus juste que la loi des vivants. Fille d'Œdipe et de Jocaste ; sœur d'Ismène, Etéocle et Polynice.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Antigone ne choisit pas de mourir, elle choisit de suivre sa propre loi, s'opposant ainsi à la loi de son oncle Créon, roi de Thèbes.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Antigone est l'ultime maillon de la chaîne maudite familiale : elle accompagne son père dans son exil jusqu'à Colone (Sophocle, Œdipe à Colone), puis elle est condamnée à mort sur l'ordre de Créon pour avoir enseveli son frère Polynice après le duel qui a opposé les deux frères ennemis (Sophocle, Antigone).