Ce pronom indéfini « tout » indique qu'elle souhaite expérimenter l'absolu dans tous les domaines, et pas seulement à l'occasion de la mort de son frère Polynice. Mais Antigone sait bien que sa position n'est pas tenable et qu'elle ne pourra pas vivre en restant toujours aussi absolutiste.
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon. Elle rompt avec lui et décide, toue seule, de rendre à son frère défunt les honneurs funèbres. Mais quand elle l'a recouvert d'un peu de terre, elle est arrêtée par trois gardes, qui la conduisent devant Créon.
912-914). Antigone est ainsi une résistante jusqu'au bout, au point de perdre les repères de la vie. Ce personnage complexe qui préfère apparemment la mort à la vie entend rétablir une forme de justice en faisant primer les impératifs religieux et moraux sur ceux de la politique.
Mais au moment où le tombeau va être scellé, Créon apprend que son fils, Hémon, fiancé d'Antigone, s'est laissé enfermer auprès de celle qu'il aime. Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée.
Une même fatalité pèse sur les deux sœurs : « l'héritage désastreux d'Œdipe ». Il a délivré Thèbes du Sphinx, mais il a également tué son père Laïos et épousé sa mère Jocaste dont sont nés Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène, frères et sœurs autant que fils et filles d'un Œdipe qui avait la même mère qu'eux.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Hémon, qui l'avait rejointe avant Créon, tire son épée et, après avoir tenté quelques coups furieux contre son propre père, se la plonge dans le corps pour mourir auprès de sa bien-aimée.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Créon ne peut pas sauver Antigone parce qu'il ne peut pas la forcer à accepter le compromis. La toture ne servirait pas à convaincre Antigone.
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Antigone est l'héroïne tragique par excellence. Elle raconte son combat pour faire respecter la loi des morts, avec ses rites funéraires, qui lui semble plus juste que la loi des vivants. Fille d'Œdipe et de Jocaste ; sœur d'Ismène, Etéocle et Polynice.
5. Pour quelle raison selon vous Antigone éprouve-t-elle le besoin de parler au garde ? Elle est seule et elle a peur. Elle va bientôt mourir et elle essaie d'avoir un peu de réconfort.
Antigone est déterminée et mystérieuse. On apprend aussi qu'elle elle est "hypocrite", a un "sale caractère, qu'elle est "la sale bête, l'entêtée, la mauvaise". Au contraire, Ismène semble disposer de tous les atouts, mais malgré cela, c'est Antigone qui fascine : "Pas belle comme nous, lui dit sa sœur, mais autrement.
Réponse. La famille d'Antigone est maudite car sa mère Jocaste s'est pendue et son père Oedipe s'est crevé les yeux et s'est fait exilé. Ils appartiennent à la famille des Labdacides qui connait un destin tragique.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Chacun a un rôle à jouer dans ce monde. Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
Antigone, fille d'OEdipe, veut donner une sépulture à son frère Polynice malgré l'interdiction du roi Créon. Il faut enterrer le cadavre, accomplir les rites funéraires, quitte à en mourir. Jamais elle ne renonce à son projet. Rien ne la détourne de ce qu'elle considère comme un devoir sacré.
Il y a aujourd'hui des Antigone anonymes qui dans les prisons de Turquie s'opposent à la tyrannie du président, qui en France accueillent, et accompagnent les migrants clandestins, alors que la solidarité est considérée comme un délit.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.