Plus tard, appeler quelqu'un par son prénom revient à signifier le degré de «familiarité» que l'on entretient avec lui (en France). Une forme de reconnaissance par affinités au même titre que le vouvoiement et le tutoiement. Une hiérarchie de la relation dans la façon de nommer quelqu'un s'installe alors...
Appeler quelqu'un par son nom est considéré comme une marque de respect. Dédicacer une œuvre, c'est-à-dire apposer un nom sur un livre, un monument, etc. est une marque de haute considération. Pour rendre hommage à quelqu'un, on donne son nom à des rues, des écoles, des bibliothèques, etc.
Selon un groupe de psychologues interrogés par le média américain Quatz, « cela signifie qu'on les aime tous les deux et qu'on les associe l'un avec l'autre ». Désormais, si un parent, un ami ou un collègue vous appelle par un autre prénom, prenez cela comme un compliment !
A cet âge, les enfants sont en plein apprentissage de leur propre identité. Vous appeler par votre prénom est une manière pour lui d'apprendre l'identité de chaque personne autour de lui.
Certains, pour se détacher de leur histoire personnelle, préfèrent un prénom plutôt qu'un terme qui renvoie au parent auquel ils ne veulent pas ressembler. Pour d'autres, l'idée peut aussi traduire une difficulté à endosser le rôle parental : le prénom désacralise le fait d'être père ou d'être mère.
Pourquoi bébé ne dit pas Maman : de la jalousie dans l'air ? « Parfois, il peut aussi éluder le mot maman parce qu'il passe toutes ses journées avec elle à la maison et n'a donc pas besoin de la nommer », explique aussi le Dr Rafi Kojayan, pédo-psychiatre à Montpellier.
Le prénom : un élément de l'évaluation d'autrui
S'il semble établi qu'il y a un lien entre le prénom et la personnalité de son porteur, on observe également que le prénom est un élément d'information participant à l'évaluation de la personnalité ou de certaines caractéristiques personnologiques d'autrui.
Ce signe d'affection est amplifié dès lors où elle souhaite vous donner un surnom pour s'amuser. (Signe d'intérêt). Sans doute, le signe le plus reconnaissable lorsqu'il est lié à l'indice 1. Une fille intéressée est une fille qui cherchera à en savoir plus sur votre situation sentimentale.
Sara Van Hoof, professeure à l'université de Gand, approuve : « À l'origine, les mots 'papa' et 'maman' étaient utilisés par les enfants pour s'adresser à leurs parents. Aujourd'hui, ces appellatifs sont de plus en plus utilisés comme synonyme de 'père' et 'mère'.
Un enfant qui ne babille pas, ne reconnaît pas son prénom, ne pointe pas du doigt… Ces signes – et bien d'autres – peuvent évoquer un trouble du spectre autistique (TSA). Et il serait temps d'écouter les parents qui s'en inquiètent.
Pour les hommes, les surnoms les plus donnés sont: (mon) chéri, mon coeur, chouchou, doudou, mon amour. Pour les femmes: (ma) chérie, mon p'tit coeur, bébé, ma puce, loulou.
Pas d'inquiétude, c'est en réalité plutôt bon signe. Plusieurs psychologues américains de l'université de Duke (Caroline du Nord) se sont penchés sur ce phénomène. Le résultat de leur étude publié dans la revue Memory and Cognition révèle ceci : la confusion de prénom touche particulièrement les gens que l'on aime.
A partir du XVIIIe siècle, le terme «demoiselle» désigne les femmes non mariées, tout au long de leur vie, jeunes vierges ou «vieilles filles», selon l'horrible terme assigné à la «femme sans homme». Aujourd'hui, reste ce «mademoiselle» désignant jeunes filles et femmes présumées célibataires.
Qu'est-ce que cela signifie lorsque quelqu'un prononce souvent votre nom en vous parlant ? Cette personne essaie de vous garder attentif pendant qu'elle vous parle, c'est de la manipulation consciente ou inconsciente.
Les questions les plus fréquentes pour demander le nom et le prénom sont : Quel est ton / votre nom ? Comment t'appelles-tu / vous appelez-vous ? Tu t'appelles comment ? (informel)
L'enfant est alors élevé par une belle-mère ou un beau-père qu'il va instinctivement appeler par son prénom. Mais il va aussi vivre auprès d'un ou plusieurs enfants qui appelleront sa maman ou son papa par leur prénom. Cette situation un peu complexe peut porter à confusion et inciter le tout-petit à faire de même.
Mais pourquoi Papa en premier ? Selon l'association des pédiatres de France, lorsque les mères constituent le principal lien d'attachement, les bébés sont encore très proches d'elles pendant une bonne partie de leur première année de vie. La première séparation qu'ils voient d'eux-mêmes est avec leur père.
«Maman» n'est pas un diminutif de «mère», c'est un terme enfantin autonome, mais on peut penser, en revanche, que mater est construit sur mamma. On rencontre des formes très semblables dans foule de langues non indo-européennes.
Mon amour, mon cœur, chéri(e) : ces petits noms sont le plus souvent donnés par les amoureux qui ont besoin de surnommer affectueusement leur moitié. Selon les sondages, 7 à 8 personnes sur 10 les emploient. Ils représentent un message tendre, une façon de dire à l'autre qu'il est aussi vital que l'air qu'on respire.
- Par exemple : si vous avez choisi un surnom enfantin, de type "bébé", "ma puce" ou "doudounette" : ça veut dire que vous êtes protecteur et attentionné. Mais ça signifie aussi que vous risquez de prendre un rôle de dominant dans votre couple....
Mon ou ma chéri.e, mon amour, mon ange, mon cœur, mon ou ma Valentin.e... Toujours selon le sondage TNS Sofres pour Le Pèlerin, ce sont les surnoms classiques qui reviennent le plus souvent. D'après une étude réalisée en 2016 par le site de rencontres eDarling, le surnom le plus utilisé par les Français est "mon cœur".
«C'est logique, quand on y pense. On vous appelle par votre prénom 20 fois par jour depuis que vous êtes petit, on y met des intonations particulières, ça conditionne vos réactions et votre façon de vous comporter et, avec le temps, ça finit par forger votre personnalité et façonner votre vie, soutient-elle.
Le fait que notre prénom, choisi par d'autres que nous, influence profondément notre apparence à l'âge adulte, suggère un effet de structuration sociale puissant, qui nous marque dans notre évolution depuis la naissance.
C'est une tradition ancienne en France : après le premier prénom, celui “du cœur”, figuraient souvent ceux des grands-parents, des parrains et marraines, des tantes, des oncles… Offrir plusieurs prénoms permettait souvent aux parents de rendre hommage à des membres de la famille.