Aristote refuse de suivre Platon dans un monde séparé du nôtre où les Idées sont supposées exister par elles-mêmes, un monde qui ne correspond selon lui à rien, qui n'est qu'une fiction inutile faite seulement de mots.
Nous pouvons retenir de Platon et d'Aristote que la condition du devenir est composite : l'être est à deux plans, celui de la permanence (ce qui est, la forme ou l'essence) et celui de la transition perpétuelle (de ce qui était à ce qui sera, du changement dans le temps, la matière ou le substrat.)
De ce point de vue, Aristote est critique de Platon. Son regard pragmatique et anthropologique sur les productions culturelles et notamment sur les récits imitatifs les présente comme des faits humains, j'aimerais dire, dans le langage de Wittgenstein, des « jeux de langage » insérés dans des « formes de vie ».
Bien qu'ils aient tous deux été profondément influencés par leurs prédécesseurs, leurs philosophies différaient considérablement en termes de méthode, de théorie et de croyance. Il est clair que Platon et Aristote s'opposaient l'un à l'autre et c'est ce qui a fait d'eux deux des penseurs si importants et influents.
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La logique aristotélicienne repose sur le syllogisme.
« Le syllogisme, définit Aristote, est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées » (Organon).
Selon Aristote, la métaphysique étudie la réalité fondamentale. Elle concerne surtout l'acte pur et Dieu. Ce philosophe a expliqué que Dieu est le « Premier Moteur » et influe beaucoup sur le changement dans la vie des Hommes. Dieu est éternel et absolument parfait.
Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote - le seul à pouvoir vraiment rivaliser avec le maître. C'est vraisemblablement à l'Académie que Platon compose la plus grande partie de ses ouvrages, résultats de ses réflexions sur les Idées, la Nature, Dieu et le Souverain Bien.
(6) Selon Nietzsche, Platon était doté d'un « naturel magnifique », mais, en même temps, il le considérait comme un « décadent » aux instincts tronqués, et comme profondément « non hellénique » ; Platon est aux yeux de Nietzsche le premier philosophe qui, à la différence de la splendide lignée de personnalités pures ...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” “La nécessité est la mère de l'invention.”
Pour Platon, il existe une idée de bien, à laquelle on ne peut accéder qu'à travers la méthode scientifique qu'il défend. Aristote, en revanche, formule une éthique finaliste et eudémoniste, en défendant l'idée selon laquelle la finalité de la vie est d'atteindre le bonheur.
Aristote est né en 384 av. J. -C. et était le disciple de Platon.
LA THÉORIE DES IDÉES DE PLATON
Platon admet l'existence d'Idées abstraites, les seules choses véritablement réelles, accessibles uniquement grâce à la RAISON, qui se trouvent dans le fameux «Monde Intelligible des IDÉES». Par notre raison, l'être humain est capable de connaître les Idées.
Aristote fait la distinction entre trois types de discours : le délibératif qui vise à trouver la solution la plus adéquate en vue d'une fin, le judiciaire, qui se base sur des faits pour convaincre un juge, et le démonstratif, qui se concentre sur l'éloge ou le blâme.
Connu pour avoir établi les premiers fondements de la philosophie de la nature, discipline regroupant la physique et la biologie, Aristote est aussi le fondateur de la métaphysique, dite à la fois « philosophie première », puisqu'elle consiste à rechercher les premières causes et les premiers principes de l'existence ...
Le syllogisme aristotélicien
Le syllogisme classique est un discours composé de trois propositions. Les « choses posées » sont les deux prémisses du syllogisme, « la chose différente qui en résulte nécessairement » est la conclusion.
En revanche, d'après Platon, Socrate aurait vécu dans une grande pauvreté, et cette affirmation est confirmée par Xénophon. Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
Aristote s'en fut donc à la cour prestigieuse de Pella, non loin de l'actuelle Thessalonique. En 335, Philippe mourait, assassiné lui aussi.
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.