Le salarié peut également refuser la modification de son contrat. En résumé, le salarié est libre de refuser une tâche que lui confie son employeur, surtout si elle n'entre pas dans ses attributions. Toutefois, si la mission refusée est comprise dans son contrat, le refus peut constituer un motif de licenciement.
Oui. Il est possible de refuser une tâche pour des raisons de sécurité (matériel défectueux…), de santé (mise en danger de la santé du salarié, etc.), mais également pour des raisons légales, si le travail en question conduit le salarié à enfreindre la loi.
Expliquez les raisons de votre réponse négative
Si vous trouvez sa requête abusive, vous pouvez simplement dire : « Je comprends ta demande, si je veux faire bien cette tâche, il me faut plus de temps et je n'ai pas envie de te présenter un travail bâclé ».
Autre solution : faire valoir votre grand professionnalisme. Vous préférez refuser cette offre, car avec une telle charge supplémentaire, vous n'aurez plus l'énergie d'effectuer correctement ces tâches que vous réussissiez si bien et que vous ne souhaitez pas mettre en péril l'entreprise et vos collègues de travail.
Si vous devez exprimer un grief à un supérieur, réfléchissez bien à la meilleure façon d'aborder la situation. Avant de partager votre déception à votre patron, évaluez la situation et identifiez la cause de vos frustrations. Identifiez si le problème est un facteur qu'il est capable ou susceptible de changer.
L'employeur peut en parler avec lui au préalable, mais il n'est pas obligé d'obtenir son approbation ou de modifier son contrat. Dans le cas où la mission refusée par le salarié n'a aucun rapport avec son poste, cela ne peut constituer ni une faute ni une cause de licenciement.
J'ai bien reçu votre proposition d'embauche pour le poste de XXX et vous remercie de la confiance que vous me témoignez. Après avoir longuement réfléchi, j'ai le regret de décliner votre offre car elle ne correspond pas en tout point à mon projet professionnel.
Lorsqu'une situation de travail présente un danger grave et imminent : Événement qui peut produire, dans un délai brusque ou rapproché, une maladie ou un accident grave ou mortel, le salarié doit alerter aussitôt son employeur.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
Sauf dans quelques situations très exceptionnelles, refuser de saluer peut vous valoir une sanction disciplinaire.
Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par le licenciement.
Pour refuser de faire une action qui fait peur: « Je m'excuse, mais je ne me sens pas à l'aise de [action et danger de l'action]. Je préfère [autre suggestion]. » Pour refuser les caprices d'un enfant: « Je comprends que tu veuilles faire (ce que l'enfant veut faire), mais cette fois-ci je ne peux pas dire oui.
Proposez toujours une solution alternative.
Je me suis rendu compte au fil de mes expériences qu'un refus passe toujours mieux avec une perspective derrière. "Je ne peux pas traiter ta demande pour le moment, mais on peut prendre 5 minutes en fin de journée pour regarder ça ensemble", par exemple.
Faites une phrase simple : « Je suis vraiment désolé pour ce contre-temps » ou « je vous demande pardon pour mon retard ». Lors de votre arrivée à l'entretien, excusez-vous à nouveau et remerciez le recruteur de vous recevoir.
Pour refuser poliment : Chère Madame / Cher Monsieur, Je tiens à vous remercier de l'opportunité que vous m'offrez et du temps que vous m'avez consacré, notamment durant l'entretien. Bien que votre entreprise m'ait séduit·e par son·sa XXXXX, j'ai accepté un poste ailleurs correspondant davantage à mes aspirations.
La modification des conditions de travail relève du pouvoir de direction de l'employeur dès lors qu'aucun élément déterminant du contrat de travail n'est touché (rémunération par exemple). L'accord du salarié n'est donc pas nécessaire.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout. Regardez-le dans les yeux.