Les jouets non-sexués ne fonctionnent pas, avance-t-elle, parce que filles et garçons n'ont pas «les mêmes intérêts, tendances naturelles ou besoins.» Elle nous rappelle qu'à l'époque où Hasbro a essayé de vendre une maison de poupées pour garçons, ceux-ci passaient généralement leur temps à catapulter un landau depuis ...
Pour des raisons de marketing, dans les années 1980, les fabricants de jeux et de jouets ont commencé à différencier les jeux et les jouets en fonction du genre. C'est pourquoi on trouve désormais un rayon « fille » et un rayon « garçon » dans les magasins de jeux et de jouets.
Selon une recherche publiée en décembre 2016 de l'Institution of Engineering and Technology, basée en Grande-Bretagne, "les listes de cadeaux de Noël stéréotypés" pourraient contribuer à détourner les filles des métiers de l'ingénierie et de la technologie.
Les jouets genrés exacerbent donc les différences entre filles et garçons en se faisant porteurs de messages liés à ce que les enfants devraient aimer en fonction de leur sexe. Ils posent également problème parce qu'ils prescrivent ce que filles et garçons ne devraient pas aimer.
Les jouets «de filles», par ailleurs souvent plus coûteux, suggèrent qu'on attend des filles qu'elles soignent la sphère domestique (jeux d'imitation, de ménage, de dînette), les enfants (poupées en tous genre), ainsi que leur apparence physique (robes de princesses, jeux de maquillage/coiffure, bijoux et autres ...
Pour les filles c'est plutôt des poupées ou des poupons, des Barbie, des robes de princesse, des cuisines ou des aspirateurs, des peluches, des bijoux, des jeux vidéos de petits poneys ou de chevaux, des codes à sauter...
Les activités informelles comme le jeu sont essentielles au développement des aptitudes spatiales, qui, selon elle, sont non seulement importantes pour les mathématiques et les sciences, mais aussi pour ce que nous appelons la « fonction exécutive » qui permet de construire la confiance des enfants dans des sujets ...
À cause de la socialisation, les enfants sont à même de développer des préférences pour certains jouets, en se basant sur les caractéristiques des jouets, dérivées de leurs expériences avec des jouets stéréotypés ; ou la connaissance qu'ont les enfants des rôles sexués peut les mener aux préférences pour les jouets ...
Chez l'enfant, le jeu constitue une occasion développementale importante qui sert de base à la socialisation de la connaissance culturelle. L'interaction avec des jouets peut être considérée comme un aspect important de la socialisation des enfants et du développement cognitif pendant la petite enfance.
Expression ou opinion toute faite, sans aucune originalité, cliché. 3. Caractérisation symbolique et schématique d'un groupe qui s'appuie sur des attentes et des jugements de routine.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
La socialisation sexuée est un processus où se rencontrent l'assignation par autrui et la définition pour soi (Dubar 2000). On peut en mettre en évidence trois registres : le registre des objets culturels, celui des interactions et celui des représentations, les trois étant imbriqués.
CONCLUSION : La socialisation différenciée entre les filles et les garçons entraîne des inégalités économiques entre les hommes et les femmes : les femmes sont moins bien payées, elles se retrouvent plus souvent que les hommes en situation de pauvreté lors d'un divorce, elles ont une retraite plus faible, etc.
Choisissez une poupée simple dont la taille est adaptée au corps de l'enfant. Il doit pouvoir la manipuler aisément. Le plus important est qu'elle ait un regard doux et avenant. Si elle partage des caractéristiques physiques de votre enfant c'est encore mieux.
Pour les enfants dès 2 ans, nous vous conseillons les poupées de 36 cm. Corolle propose le grand poupon Louise, une belle poupée à câliner et à materner.
La socialisation des filles est par exemple tournée vers l'intérieur alors que celle des garçons est tournée vers l'extérieur. Les instances de socialisation, comme la famille, tolèrent davantage les sorties des enfants quand il s'agit de garçons.
Ainsi pour Muehlenhard et Petersen (2011), les deux sexes (biologiques) sont socialement construits, c'est-à-dire que la société crée des catégories de sexe (mâle/femelle) et assigne les individus à l'un d'entre eux (assignation sociale du sexe masculin ou féminin2 à la naissance de l'enfant).
Les trois modes de socialisation : injonction, imitation et interaction. Une socialisation genrée. Une socialisation dépendant du milieu social.
L'approche « Genre et développement »
L'approche genre va ainsi contribuer à promouvoir l'égalité des droits et le partage équitable des ressources et des responsabilités entre femmes et hommes grâce à la prise en compte de leurs rôles et de leurs besoins.
L'environnement et la biologie ont un effet conjoint sur les processus psychologiques qui influencent à leur tour les comportements et attitudes conformes aux rôles de genre. Les rôles de genre se développeraient donc sous l'influence de la biologie, des milieux de vie (socialisation), des cognitions et des affects.
Les filles seraient moins mobiles ou agitées et plus dociles, plus soumises aux règles, donc elles s'adapteraient mieux aux exigences de l'enseignement et des enseignantes et enseignants.
L'égalité des filles et des garçons est un principe fondamental qui permet à tous les élèves d'évoluer dans un climat serein et de bénéficier des mêmes chances de réussite.
Les interactions avec les pairs constituent l'une des voies importantes par lesquelles les enfants apprennent les rôles de genre et développent des comportements et attitudes typiques à leur genre. Lorsque des enfants passent du temps ensemble, ils deviennent plus semblables.
Pendant longtemps, les parents faisaient des différences dans leur éducation entre leur fille et leur garçon. Aujourd'hui, c'est le courant inverse qui domine. Pour autant, éduque-t-on de la même manière sa fille ou son garçon ? Non, répond Angélique Cimelière, psychologue clinicienne pour enfants.