Ainsi, pour Descartes, si la certitude est le fruit d'une évidence par laquelle l'espritperçoit des idées claires qui s'imposent à lui, idées innées ou premiers principes desquels ilpeut ensuite concevoir toutes les propositions qui s'en déduisent, il ne suffit pas de penser parintuition pour penser en vérité.
La certitude est à conquérir pour qui veut comprendre, elle n'est pas ce qu'on a, mais ce qu'on désire, non ce qu'on est, mais ce qu'on se doit d'être. L'intelligence n'existe alors que dans le présent d'une volonté anticipant, dans la foi, sur son résultat afin d'œuvrer en conformité avec elle.
Car, avec son exigence de certitude, Descartes procède à un vidage du savoir. Il s'interroge sur ce qu'il peut mettre en doute et, pour parvenir à trouver la certitude comme telle, il décide de douter de tout ce dont il peut douter.
Au sein du doute, Descartes rencontre une première certitude, le cogito (« je pense » en latin). Le cogito représente la conscience de soi du sujet pensant.
La certitude est l'état de l'esprit qui sait posséder la vérité: c'est donc l'effet de la vérité sur le moi. La certitude ne s'oppose pas à l'ignorance, dont le contraire est la science, mais au doute. Le doute, c'est l'état de l'esprit qui ne se sent pas en possession de la vérité.
1/ Le doute méthodique : la voie active
Que c'est lui, sujet, qui doute. Or, pour douter, il faut penser. Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis. Le doute, qui au départ mettait tout en question, se renverse et devient source de certitude.
1. Sentiment qu'on a de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée ; conviction : Dire quelque chose avec certitude. 2. Fait, opinion sur lesquels on n'a aucun doute, dont on est certain : Ce ne sont pas de simples hypothèses, ce sont des certitudes.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Descartes estime que c'est Dieu qui rend possible la vérité.
En effet, la clarté vient de la perfection divine, l'obscurité du néant. Quand des idées sont claires et distinctes, elles sont en cela vraies et parfaites ; donc elles ont nécessairement une origine divine – ce qui confirme leur vérité.
« Je pense donc je suis », « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » : peu de philosophes peuvent se vanter d'avoir formulé des idées qui ont à ce point changé la face du monde.
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. « Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »
La certitude pourrait signifier l'assentiment total, l'adhésion pleine et entière à une idée, à une proposition, l'assurance, la ferme conviction de posséder la vérité ... Tuer la philosophie serait l'anéantir, la détruire, y mettre fin.
Le Cogito de Descartes est la certitude qui fonde la connaissance. Le Cogito exprime la certitude du sujet comme chose pensante. Il est d'une part l'affirmation d'une existence. Au moment où le sujet pense, en effet, il se sent exister.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Il veut vaquer commodément à la recherche de la vérité.
La morale « par provision » ou morale provisoire est donc un ensemble de principes que Descartes définit pour conduire sa vie avec assurance et tranquillité.
Première règle : " Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ". C'est la règle d'évidence. N'admettre pour vrai que l'évident, le certain et non le probable.
une certitude ou une action certaine, comme il est fort probable que, il est très probable que, on emploie l'indicatif (présent, futur ou passé composé). Il est fort probable que nous partirons à la montagne cet été partir, futur.
Synonyme : assurance, conviction, croyance, foi, persuasion. Contraire : doute, incertitude, perplexité, scepticisme.
1La logique de la science détermine les règles du raisonnement qui peut lui conférer la certitude. Un tel raisonnement s'appelle une démonstration, et la certitude qui en découle, certitude propre à la science, se dit apodictique.
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.
nom masculin Le certain et l'incertain (➙ possible). Qui n'est pas connu avec certitude. Un mot d'origine incertaine.