A cause, d'une part, de décisions économiques incohérentes du gouvernement italien, suractivées par la crise de 1929, qui provoquent une montée du chômage dans la péninsule. A cause aussi, d'autre part, de l'arrivée en Corse d'antifascistes contraints de fuir leur pays.
Une destination sûre
Et selon l'étude réalisée, les italiens choisissent la Corse car la destination est "sûre", et qu'elle est perçue comme "différente des autres îles méditerranéennes".
La Corse n'est française que depuis 242 ans. Une vaste île au cœur de la Méditerranée occidentale, cela aiguise les appétits. Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
Selon l'archéologue Giovanni Ugas il est probable que les Corses appartiennent à la famille des peuples Ligures qui peuplaient pendant les périodes préhistoriques et protohistorique une grande partie de l'Italie septentrionale et de la France méridionale.
Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
Connue des Grecs sous le nom de Kyrnos, la Corse fait d'abord l'objet d'une colonisation par les Phocéens. Selon le récit d'Hérodote, cette cité grecque a été assiégée par Harpage, général de Cyrus le Grand.
Dans le but d'impressionner et de décourager leurs adversaires, les soldats corses auraient décapité leurs ennemis et présenté leurs têtes empalées sur des piques. La tête de Maure serait alors devenue le symbole de la victoire des guerriers corses, avant d'être un symbole national.
Bien que Nice n'ait jamais été italienne – elle appartenait au Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'à ce qu'elle devienne française en 1860 –, les relations avec l'Italie, nées en 1861, ont toujours été importantes.
Le principal ministre de Louis XV, Choiseul, y voit tout de suite un moyen de repositionner la France en Méditerranée. On a prêté main forte aux Génois, mais à leur détriment. En quelque sorte. L'affaire est conclue par le Traité de Versailles, ce 15 mai 1768.
Selon Ptolémée « L'île de Cyrnos, qui est aussi appelée Corsica (variantes : Corsa, Corsi, Corsia), est bornée au nord et à l'ouest par la mer de Ligurie, à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par la mer qui la sépare de l'île de Sardaigne… ».
Bien que la Corse ait été officiellement rattachée à la France en 1768, l'Italie dit "basta" à ce ménage à trois et réclame notre ile à travers une... pétition en ligne !
Corse {nom propre}
Corsica {n.pr.}
30 janvier 1735 - Déclaration d'indépendance des Corses - Herodote.net.
La tête de Maure : une histoire incertaine
Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc. Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
Après une parenthèse autrichienne (1708-1718), la Sardaigne échoit au duc de Savoie qui en devient le roi en 1720, avant d'être intégrée au royaume d'Italie en 1861. Ce rattachement entraîne la disparition complète du catalan de l'administration et de l'Église au profit de l'italien (langue officielle dès 1764).
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Un geste interprété par les historiens comme un symbole de l'abolition de la domination génoise. Comptant parmi les Grands Hommes de Corse, Pascal Paoli a “remanié” le drapeau corse en enlevant les boucles d'oreille et le collier et il a instauré le drapeau blanc, ce qui deviendra l'emblème officiel de la nation corse.
Des légendes racontent que les Corses décapitaient leurs ennemis et arboraient leurs têtes sur des piques, d'où l'origine du célèbre drapeau corse et sa tête de Maure. A partir de 1077, l'île de beauté passe entre les mains des Pisans. De cette période en découle la construction de nombreux couvents et églises pisans.
Personne originaire ou habitant la Corse.
L'antiquité en Corse
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.