Avoir peur de grandir, refuser toute responsabilité d'adulte et se réfugier dans un monde imaginaire porte un nom : le syndrome de Peter Pan. De quoi s'agit-il et comment le traiter ?
Le syndrome de Peter Pan, kézako ? Concrètement, les personnes qui souffrent du syndrome de Peter Pan (aussi appelé complexe de Peter Pan) « refusent » de passer à l'âge adulte, comme le héros de leur enfance : l'engagement (qu'il soit sentimental, économique ou professionnel) les paralyse.
Ne pas vouloir grandir
Mais il a aussi inspiré le psychanalyste Dan Kiley quia développé un concept portant son nom : le syndrome de Peter Pan. Ce syndrome caractérise les enfants angoissés par l'idée de grandir et les adultes restant attachés au monde des enfants.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
La peur de grandir
Cette peur s'explique notamment par la découverte de la réalité de l'âge adulte, souvent fantasmé quand on est enfant. Cette vie, "on l'imagine un peu sur les schémas de l'enfant, on se dit qu'on va faire ce qu'on veut. L'enfant est sans limite", explique Eudes Séméria.
Bien souvent, on trouve un événement traumatisant à la base de cette phobie. Cet événement est souvent lié à une honte ou une humiliation en lien avec un moment où une joie a été contrariée, bafouée, moquée de façon suffisamment forte pour que le sujet refuse ensuite tout accès à la gaieté dans sa vie relationnelle.
Les parents doivent faire confiance à leurs ados, mais aussi se faire confiance, pour les laisser vivre leurs expériences en restant persuadés qu'ils pourront faire appel en cas de besoin. Rester attentif, impliqué, en arrière plan, un peu comme le souffleur au théâtre…
Le syndrome de Peter Pan, appelé également complexe de Peter Pan, est un trouble psychologique qui se caractérise par le refus de grandir. La personne atteinte a le désir de rester enfant même en étant déjà une adulte. C'est le psychanalyste américain Dan Kiley qui a décrit ce syndrome en 1983.
Aller chercher le pain à la boulangerie du quartier, les trajets vers l'école, rester une heure tout seul ou toute seule en attendant que les parents rentrent du travail, partir en colo ou camp de vacances l'été… L'autonomie s'acquiert au fur et à mesure et par étapes.
le manque d'évolution du patient est d'origine traumatique et a été freinée ou altérée par un évènement extérieur lors de sa petite enfance ou de son adolescence ; ou si cette immaturité provient d'une déficience des facultés intellectuelles, qui peut être due à une maladie, ou à une malformation génétique.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Lorsque la plaque cartilagineuse est complètement ossifiée, la croissance est définitivement terminée, habituellement autour de 20 ans. Des courbes de croissance, une pour les filles et une autre pour les garçons, permettent de vérifier qu'un enfant grandit normalement et atteint cette taille cible.
Commencez par ne plus accepter d'entrer dans son jeu en endossant les responsabilités à sa place. Faites-lui ensuite comprendre en douceur qu'il ne peut pas continuer à vivre de manière infantile ni refuser de devenir adulte sans vous nuire.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
Qu'est-ce que le syndrome de Wendy ? Une personne atteinte du syndrome de Wendy, c'est donc ça : une personne qui s'occupe des autres et qui cherche à les satisfaire. Elle y met une énergie considérable et finit par s'oublier.
Cette inquiétude peut devenir paralysante quand l'estime de soi du jeune est trop basse, et provoquer des comportements d'évitement. L'adolescent se met lui-même en échec en ne travaillant pas. Ainsi, il pourra dire que son échec est la faute de son manque de travail, pas de son manque de talent.
Un ado qui est normalement plutôt bon à l'école et qui a subitement des notes qui chutent “est un indicateur extrêmement fort”, informe la spécialiste. “Attention, il ne s'agit pas d'un jeune qui a toujours eu des difficultés” précise-t-elle.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Les symptômes de la dépression chez l'enfant sont l'irritabilité, l'agressivité, une excitation débordante, ou encore une tendance à l'isolement, ou une perte d'intérêt pour le jeu. On peut également observer des difficultés scolaires inhabituelles, des troubles de l'appétit ou une perte de l'estime de soi.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.