La phobophobie se définit comme la peur d'avoir peur. La personne anticipe ce qu'elle craint de ressentir. Il n'y a pas de stimulus extérieur : ce sont ses pensées qui activent sa peur. La phobophobie est soit accompagnée d'une phobie spécifique, comme la phobie des araignées, soit sans phobie spécifique associée.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
La peur devant un danger réel est une émotion utile et bienfaisante qui peut nous amener à sauver notre vie. Un éducateur en centre d'accueil de détention peut avoir peur d'un jeune délinquant qui a à ses actifs vingt vols à main armée. Sa peur est alors légitime et l'amène à être très prudent face à ce jeune.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Conséquences de la peur • être plus mort que vif, se cacher, s'enfuir, prendre les jambes à son cou, détaler. Les mains • s'agitent, se crispent, se ferment. La voix • le son de la voix voilé, sourd, atone, rauque. le ton de la voix triste, amer.
Si toutefois la peur entraîne avec elle des pertes de contrôle, des crises de panique ou encore un sentiment de paralysie, il est alors question de troubles d'anxiété, l'une des maladies mentales les plus fréquentes.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
1. Carpophobie. La carpophobie est une phobie extrêmement rare, caractérisée par une peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre refuse catégoriquement de consommer des fruits.
Un événement traumatisant ou un stress très intense peut aussi être à l'origine d'une phobie. De nombreuses études ont confirmé le lien entre les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine et l'hormone du stress dans leur apparition.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
C'est pour cette raison que, sous l'influence du système nerveux parasympathique, notre respiration s'arrête, nos battements cardiaques ralentissent, notre système gastro-intestinal est affecté, etc. Nous restons tétanisés devant le danger potentiel.
"Les causes sont très multiples, affirme la psychologue, c'est quasiment du cas par cas. Cela peut venir de l'enfance comme de l'adolescence ou de l'âge adulte : quelque chose que l'on n'a pas dépassée, qui s'est rigidifiée dans le passé…
1. Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. 2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : La peur du ridicule.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.