Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
Peur de décevoir, peur d'être jugée, peur que l'on se moque de vous… Les raisons pour craindre le regard des autres sont multiples. Ces angoisses peuvent être aggravées par un contexte familial difficile, et faire resurgir un manque de confiance en soi qui remonte à l'enfance.
Dès lors, fuir le regard de quelqu'un d'autre relève tout simplement de l'instinct de protection et du refus d'entrer dans une relation de dominant/dominé avec son interlocuteur. D'autant plus si l'on sait qu'accrocher son regard risque de nous trahir. Fuir un regard peut relever de plusieurs sentiments.
Les anges amoureux se parlent sans parole, Comme les yeux aux yeux. Car lorsque les yeux parlent, ils tutoient, lors même que les lèvres n'ont pas encore prononcé un vous. Les yeux des hommes écoutent ; il y en a même qui parlent, tous surtout sollicitent, tous guettent et épient, mais aucun ne regarde.
Indépendamment du fait que vous attirez réellement les regards, il est probable que votre sentiment que tout le monde vous regarde soit dû à une perception subjective erronée. Ceci est courant chez les personnes souffrant de phobie sociale ou celles qui souffrent d'une extrême timidité.
Cultiver la conscience de soi
Mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d'autrui, il est nécessaire de renforcer et d'approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Dans la majorité des cas, l'anxiété sociale se traite efficacement par des autosoins, de l'éducation psychologique en groupe, une intervention, une psychothérapie, de la médication, ou par une combinaison de certains de ces traitements.
Lorsque vous vous tenez devant ou à côté d'autres personnes, posez vos mains sur vos hanches et gardez les mains ouvertes, paumes vers l'extérieur. Dans de nombreuses situations, cette position vous donne une certaine impression d'autorité et peut vous faire paraitre plus intimidant.
La peur d'être jugé par les autres est normale et saine
En effet, souvent, quand vous avez peur d'être jugé par les autres, c'est parce qu'au fond, vous avez envie de vous intégrer, d'être accepté, d'être apprécié.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Une personne anxieuse, timide, ou hypersensible peut réussir à avoir des interactions sociales. Une personne qui a de l'anxiété sociale, elle, a souvent besoin d'aide pour y parvenir. Laurie Hawkes1, psychologue clinicienne et psychothérapeute rassure : “ce n'est pas une maladie”.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Apprenez à écouter attentivement
Cela vous a sans doute déjà frappé : les gens adorent parler d'eux-mêmes. Servez-vous-en pour alimenter la conversation. «N'arrêtez pas de poser des questions et de manifester un réel intérêt», conseille Dianna Booher.
3) Juger, c'est enfermer les autres dans des cases et diminuer notre propre ouverture d'esprit. Le jugement est une sentence qui confine la personne qui la reçoit dans une réalité qui n'est pas la sienne (les enfants qui subissent des jugements ou des étiquettes vont caler leur comportement sur eux).
Nos jugements justes sur les autres peuvent leur fournir des conseils dont ils ont besoin et, dans certains cas, peuvent nous protéger, nous et notre famille. Nous devons toujours juger avec sollicitude et compassion. Autant que possible, nous devons juger les situations des gens plutôt que les personnes elles-mêmes.
Ce geste devient alors l'expression d'une crainte. Celle d'une remontrance ou tout simplement le fait d'être jugé. Mais baisser les yeux peut aussi être dû à la timidité, au fait d'avoir du mal à soutenir un regard par manque de confiance en soi.
Quelques conseils pour parvenir à lire dans les yeux d'une personne : il faut bien analyser les expressions du regard, les sourcils, les plis de la peau autour des yeux, la dilatation des pupilles et observer si les yeux regardent tout droit, dans le coin ou s'ils fuient le regard.
Une solution simple est de ne pas regarder dans les yeux, mais… entre les deux yeux, au sommet du nez de votre interlocuteur. Cela lui donnera l'illusion que vous le regardez dans les yeux sans qu'il ne se rende compte que ce n'est pas le cas.
« Le regard amoureux est un regard qui cherche et qui s'offre tout à la fois. Il y a alternance de ces deux positions. Peut-être que, lorsque l'on est amoureux, on ne regarde pas l'autre mais une lumière en lui. La pupille ne fait pas le point sur la pupille de l'autre, mais sur quelque chose au-delà.
D'une manière générale, lorsqu'un homme a les yeux rivés sur une cible, il tourne inconsciemment le haut de son corps dans cette direction. Donc, si tout son corps vous fait face, qu'il vous sourit et vous regarde longuement dans les yeux, il est plus que probable qu'il soit vraiment intéressé par vous.