Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
L'enfant vit ce système relationnel comme intrusif, il arrive souvent du reste, que des troubles apparaissent, troubles alimentaires, agressivité, terreurs nocturnes, ou encore des maux de ventre, des allergies.... Ces comportements sont les symptômes d'une demande à être aimé, regardé comme existant, entendu.
Un enfant n'est pas pour autant un manipulateur pervers narcissique. En effet, dans son développement, l'enfant va rechercher le comportement qui lui apportera le plus d'avantages et va souvent jouer avec les limites et les règles.
Etre soi-même un modèle de respect de soi, d'amour de soi, de bienveillance envers soi est essentiel pour être crédible. Passer un moment agréable avec l'enfant, jouer, s'amuser, rire avec lui, c'est un antidote à la négativité du parent pervers narcissique.
Accompagnez-le dans l'expression de ses besoins
''Les émotions sont directement connectées aux besoins. Si l'enfant ressent une émotion désagréable, cela signifie que certains de ses besoins ne sont pas satisfaits. S'il ressent des émotions agréables, alors ses besoins sont satisfaits.
Quand un des parents manipule les enfants pour détruire l'image de l'autre, cela s'appelle "le syndrome de l'aliénation parentale". Un concept psychiatrisant qui décrit un conflit de loyauté souvent ordinaire. C'est le dernier concept psychiatrisant en vogue.
L'enfant d'un manipulateur pervers narcissique ne pourra pas construire un lien d'attachement sécurisant avec ses parents et donc son sentiment de sécurité ne sera pas suffisant pour étayer son estime personnelle.
Il est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d'après l'étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus dessous » et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature ».
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Si dès 4 ans, l'enfant ne comprend pas que le corps nourricier et sécurisant de sa mère appartient à une autre personne, il n'acquiert pas cette notion. On retrouve là l'une des prémices de la perversion narcissique, avec des individus qui puisent indéfiniment dans la vitalité de l'autre.
Par conséquent, il est fortement conseillé de systématiquement garder les traces écrites, SMS ou courriels, démontrant la nature manipulatrice, changeante et parfois colérique, de sa compagne ou de son compagnon. Ce sont alors ces preuves qui permettront de démontrer la manipulation et la violence des propos.
Mais cela reste rare car le plus souvent, la toxicité des familles ou des parents, vient de leurs dysfonctionnements individuels psychiques. En effet, une famille étant un ensemble d'individualités, chaque individualité peut être défaillante et ainsi, devenir toxique pour elle-même et pour les autres.
Le syndrome de la mauvaise mère amène de nombreuses femmes à se sentir constamment dépassées et coupables de ne pas s'intégrer dans le moule que la société attend et qu'elles assument.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Une personnalité devient manipulatrice à cause d'un système de défense mis en place dès l'enfance. Une personnalité manipulatrice se caractérise par un fonctionnement psychologique à part. Il s'agit d'un mécanisme de défense.
Faites des réponses courtes du type « oui » ou « non ». Évitez de développer car cela génère des discussions sans fin et un besoin effréné pour lui d'avoir raison. Ne lui demandez aucun service et ne lui en rendez aucun. Ne lui dites pas qu'il est malade et qu'il a besoin de se faire soigner.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Nous avons parlé avec Stéphanie Deslauriers, psychoéducatrice, qui nous explique qu'un enfant qui manipule ses parents le fait en général parce qu'il désire obtenir quelque chose ou encore pour détourner l'attention du parent dans le but d'éviter des conséquences.
Le menteur est conscient de son mensonge et sait pertinemment à qui il s'adresse. Il met à profit des stratégies pour être cru et ne pas être pris. La mythomanie, par contre, désigne un mensonge récitatif auquel adhère l'enfant. La mythomanie se manifeste surtout à l'adolescence.