Le « mal de terre », qui peut provoquer les mêmes symptômes de nausées, de vertiges ou de vomissements que le mal des transports, se manifeste parfois au moment du retour à la terre après un long voyage en mer. L'organisme, qui s'était habitué aux mouvements du bateau, doit se réadapter et retrouver son équilibre.
Dans l'oreille interne, il existe des microcristaux qui sont agglomérés sur un support ciliaire, des petits cils. Il arrive que ces cristaux se détachent après des chocs. On ressent alors des vertiges ».
des exercices visant à améliorer la posture et l'équilibre et à renforcer les muscles du cou et du dos ; des mobilisations cervicales ou dorsales pour améliorer la mobilité du cou et du dos ; des techniques de respiration pour prévenir ou diminuer les symptômes lors de vos voyagements.
Vous pouvez également demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments comme la diphénhydramine (Nautamine) ou le diménhydrinate (Mercalm, Nausicalm) pour atténuer les réponses de l'oreille interne. Certains existent en patch à coller derrière l'oreille ou en bracelet.
La meilleure place
Le conseil est le même sur un bateau, "tenir la barre peut également aider, cela nous donne la sensation d'être stable", complète le médecin. On peut aussi préférer les cabines du milieu pour moins ressentir la houle et les vagues.
Résumé Le syndrome du mal de débarquement (MdDS) est caractérisé par la persistance d'une sensation de mouvement (> 1 mois), souvent suite à un déplacement en moyen de transport. Les symptômes sont nettement diminués lors d'une nouvelle exposition à un mouvement passif. Les femmes sont plus fréquemment atteintes.
Ce mal touche 25 à 30 % des personnes, disparaissant généralement après deux ou trois jours (phénomène d'« amarinement »). Après un long temps passé en mer, les marins ressentent parfois ce mal lors du retour à la terre (« mal de terre » notamment dans des endroits exigus).
Si la fatigue est en cause des vertiges positionnels d'autres symptômes peuvent alors se manifester : une incapacité à se concentrer, une baisse des performances intellectuelles et de la vigilance, des troubles de l'humeur, des palpitations, un état léthargique, un mal de tête, une faiblesse musculaire, une sensibilité ...
Il s'agit du vertige paroxystique positionnel bénin. "Celui-ci se déclenche lorsque les cristaux de l'oreille interne, les otolithes, se déplacent et bouchent les canaux de l'oreille", détaille Gérald Kierzek. Ce type de vertige arrive soudainement et peut être assez sévère mais reste toutefois bénin.
Quand tout ne tourne pas, c'est un faux vertige : instabilité, déséquilibre, sensation de chute d'un côté ou de l'autre, jambes qui se dérobent, etc. La cause n'est en principe pas due à l'un ou l'autre des organes chargés de l'équilibre.
Les amandes
L'amande est également un remède ayurvédique lorsqu'elle est préparée avec des graines de citrouille, de blé ou des graines de pavot pour ainsi à réduire les étourdissements et les vertiges.
Tisanes et recettes de grand-mère
Nous vous recommandons les infusions de valériane, de mélisse et de camomille. À faire infuser pendant 5 à 10 minutes, vous pouvez en boire 1 à 3 tasses par jour.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
La maladie de Ménière
Elle est à l'origine de crises de vertiges intenses et rotatoires, qui durent d'une vingtaine de minutes à quelques heures. Ces crises vertigineuses s'accompagnent de nausées et de vomissements importants, d'acouphènes, une sensation d'oreille pleine et d'une perte d'acuité auditive.
Votre corps bouge au rythme du bateau qui tangue, mais vos yeux ne voient que les éléments fixes du bateau, ce qui agit négativement sur votre oreille interne, causant les sueurs froides, vertiges, sensations de membres lourds et autres nausées que vous avez pu ressentir.
Les médicaments utilisés contre le mal des transports sont souvent : La métopimazine (Vogalib®) : il permet de limiter les vomissements. Les antihistaminiques (Mercalm®, Nausicalm® ou Nautamine®) : ils diminuent les risques de nausées.
Le mal de mer se manifeste généralement durant les premières heures ou les premiers jours de navigation. Si la plupart des personnes touchées s'y habituent et n'en souffrent plus les jours suivants, les autres peuvent en souffrir jusqu'au retour sur la terre ferme.
Qu'appelle-t-on névrite vestibulaire ? La névrite vestibulaire est l'inflammation du nerf qui innerve les canaux vestibulaires (l'oreille interne). Elle provoque des vertiges soudains et intenses qui s'accompagnent de nausées et de vomissements et qui durent en général trois à sept jours.
Prenez des respirations lentes et profondes pour vous détendre. Reposez votre tête contre le dos de votre siège et gardez-la aussi immobile que possible. Une dose de GRAVOLTMvous aidera à soulager les nausées, les vomissements et les étourdissements causés par le mal de l'air.
Il n'existe pas de traitement qui apporte une guérison. Les symptômes se dissipent généralement d'eux-mêmes avec le temps. La réhydratation est très importante en cas de vomissements répétés. Il faut alors boire beaucoup d'eau, de bouillons, de soupes ou de jus.
Si par malchance, des sensations désagréables venaient à persister, rendez-vous au centre du bateau à l'extérieure: c'est là que le bateau bouge le moins.
Ce sont des ailerons mobiles, qui peuvent se déplier et permettre au navire de bouger légèrement moins. Telles des ailes, ces fameux ailerons ont pour fonction de casser les vagues, dans lesquelles les paquebots naviguent afin de réduire leur intensité.
Choisissez si possible une cabine au centre du bateau, car il bouge moins à son centre de gravité. Lorsqu'on se trouve à l'avant ou à l'arrière d'un long navire, le mouvement ascensionnel est très sensible et prédispose au mal de mer.