Le hic, c'est que lorsqu'on est dans un moyen de transport type voiture ou avion, les muscles ne transmettent aucun message de mouvement au cerveau, puisqu'on ne bouge pas vraiment. Toutefois, l'oreille interne n'est pas dupe et a conscience du mouvement, et transmet l'info.
Ces informations contradictoires entraînent une altération des sens. Un symptôme que peut aussi provoquer la présence d'une toxine dans le corps en perturbant le système nerveux. Le cerveau réagit donc en tentant d'expulser ce qu'il croit être un poison et nous pousse à vomir.
Dans un véhicule en mouvement le corps est stationnaire, tandis que le thalamus du cerveau (impliqué dans le transfert et le filtrage des informations sensorielles périphériques) reçoit des informations contradictoires qu'il analyse comme un empoisonnement.
Évitez les activités comme lire ou écrire. Passez plutôt le temps en regardant le paysage par la fenêtre. En cas de vomissement, hydratez-vous bien. La température de l'habitacle ne doit pas être trop élevée ni trop basse.
Le mal des transports (également appelé cinétose ou naupathie) peut accompagner un déplacement en mer (mal de mer), en avion (mal de l'air), en train ou en voiture. Ce problème est fréquent et habituellement bénin. Certaines mesures permettent de prévenir souvent sa survenue.
Scientifiquement parlant, il n'y a aucune explication à ce phénomène mais il semble bien qu'un petit bout de sparadrap posé sur le nombril de la personne sujette au mal des transports soit la solution miracle pour ceux qui avaient déjà tout essayé vainement.
Le syndrome du mal de débarquement (MdDS) est caractérisé par la persistance d'une sensation de mouvement (> 1 mois), souvent suite à un déplacement en moyen de transport. Les symptômes sont nettement diminués lors d'une nouvelle exposition à un mouvement passif. Les femmes sont plus fréquemment atteintes.
Cinétose : traitements à suivre
Les anti-histaminiques : diménhydrinate (Nausicalm® ou Mercalm®), méclozine (Agyrax®). La scopolamine : Scoburen®, Scopoderm®. Les deux traitements sont contre-indiqués en cas de glaucome ou de troubles urinaires consécutifs à une atteinte de la prostate.
Lorsque nous nous déplaçons, notre centre de l'équilibre reçoit des informations permettant de nous orienter. Celle-ci provient de multiples capteurs, situés dans notre oreille moyenne, nos membres et nos yeux. Le mal des transports survient lorsque ces sources d'information entrent en conflit.
Cette affection laisse aux patients la sensation d'être continuellement en mouvement, et survient le plus souvent un ou plusieurs jours après une croisière ou un voyage sur l'eau.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
"Notre vision périphérique avec les vitres sur le côté nous donne le défilement du paysage. Par la vision centrale, on a donc une impression d'absence de mouvement alors que la vision périphérique nous donne au contraire une impression de mouvement. On est donc face à un incompris sensoriel.
Privilégiez une nourriture solide plutôt que liquide. Renoncez à l'alcool, au tabac et au café, avant et pendant le voyage. Maintenez la tête droite, sans faire de mouvements brusques pendant le voyage. En voiture, installez-vous à l'avant à côté du conducteur, ou à l'arrière au milieu, et regardez loin devant vous.
Les conducteurs moins touchés par le mal des transports
Généralement, celui-ci disparaît quand les personnes conduisent, certainement parce qu'ils bougent en fonction de la conduite et que leur cerveau est focalisé sur la conduite et l'anticipation qu'elle nécessite.
Dans le mal des transports : Comprimé : Adulte : 2 comprimés 3 fois par jour, à prendre la veille et le jour du voyage. 2 comprimés dès l'apparition des symptômes pendant le voyage, à renouveler si nécessaire.
Le mal des transports apparaît généralement à partir de l'âge de 2 ans. Les bébés de moins de 2 ans sont rarement touchés.
Pourquoi ça aide ? Le mal de mer est dû à un conflit entre nos sens, à cause des mouvements contradictoires du corps et de la mer. Le cerveau n'arrive pas à traiter les informations transmises à l'oreille interne et aux yeux, d'où les sensations de vertige et les nausées.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
Rester assis trop longtemps dans une même position, sans grande possibilité de bouger, peut provoquer la formation de caillots de sang dans les jambes qui, dans de rares cas, sont responsables d'une embolie pulmonaire.
Qu'appelle-t-on névrite vestibulaire ? La névrite vestibulaire est l'inflammation du nerf qui innerve les canaux vestibulaires (l'oreille interne). Elle provoque des vertiges soudains et intenses qui s'accompagnent de nausées et de vomissements et qui durent en général trois à sept jours.
Si la fatigue est en cause des vertiges positionnels d'autres symptômes peuvent alors se manifester : une incapacité à se concentrer, une baisse des performances intellectuelles et de la vigilance, des troubles de l'humeur, des palpitations, un état léthargique, un mal de tête, une faiblesse musculaire, une sensibilité ...
Nos témoins du jour mènent un combat quotidien pour parvenir à s'extirper des griffes de cette affection qui ne concerne qu'une personne sur un million. Comment affronter et vivre avec une maladie quasi inconnue en France ? Nos invités vont nous confier ce parcours du combattant qu'ils mènent à chaque seconde.
Au niveau de la face interne (postérieure) de la paroi abdominale antérieure, le nombril est relié en haut au foie par le ligament rond du foie, et en bas à la vessie par le ligament ombilical médian.
Prendre des médicaments : si aucun traitement ne fait disparaître totalement le mal de mer, certains médicaments atténuent les symptômes et permettent de réaliser une traversée ou une balade en mer sans trop de désagréments.