Il existe aussi beaucoup de données, tirées d'autres études, selon lesquelles des comportements liés au mode de vie, tels que s'abstenir de fumer, avoir une alimentation équilibrée, diminuer sa consommation d'alcool et faire de l'exercice régulièrement, jouent un rôle très grand dans l'absence de cancer. »
De la naissance à la mort, chaque être humain est donc porteur de cellules cancéreuses avec lesquelles il négocie incessamment, de la même façon qu'avec des parasites de son environnement.
Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Genetics, ils suggèrent en effet que les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs sont plus robustes et donc moins susceptibles de muter avec le temps.
Cancers héréditaires
Les indices qui laissent supposer qu'un cancer peut être lié à mutation génétique héréditaire sont les suivants : Des membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer à un jeune âge. Plusieurs membres de la famille sont atteints du même type de cancer ou d'un type qui y est apparenté.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Chez la femme, le cancer du sein est le plus fréquent (61 214 nouveaux cas), suivi du cancer colorectal (21 370 cas) et du poumon (19 339 cas). Par ailleurs, 1 843 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France chez des enfants âgés de 0 à 15 ans et 440 chez des adolescents âgés de 15 à 17 ans.
Les Etats-unis sont le pays où la survie est la plus élevée (pour la plupart des cancers), puis on trouve le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. En Europe, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède obtiennent les meilleurs scores.
Le tabagisme et la consommation d'alcool sont les deux facteurs de risque de cancer les plus importants. D'autres facteurs liés au mode de vie peuvent favoriser leur apparition : une mauvaise alimentation, l'exposition au soleil, etc.
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
Les chercheurs ont trouvé que le risque de tous les cancers, y compris les cancers liés au tabagisme, était le plus élevé dans l'année suivant l'arrêt du tabagisme. Le risque subséquent de certains cancers a diminué, mais le risque de cancer du poumon était encore élevé cinq ans après la cessation du tabagisme.
Quels sont les effets positifs de la nicotine ? La nicotine produit de nombreux effets positifs qui peuvent être considérés comme bénéfiques : amélioration de la concentration, amélioration de l'humeur, perte de poids.
Le risque cumulé de cancer du poumon jusqu'à l'âge de 75 ans (en éliminant les autres causes de décès) est égal à 16 % chez les fumeurs ayant continué à fumer et à 10 %, 6 %, 3 % et 2 % chez les sujets ayant arrêté à 60, 50, 40 et 30 ans.
Le tabagisme, la consommation d'alcool, une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique et la pollution de l'air sont autant de facteurs de risque de cancer (et d'autres maladies non transmissibles).
La leucémie aiguë myéloïde (7 % des nouveaux cas annuels d'hémopathies malignes), présente le pronostic le plus défavorable, avec une survie à 5 ans de 27 %.
Plus de 42'000 cas de cancer en Suisse
Avec 286,97 cas pour 100'000 adultes, la Suisse se place dans le haut du tableau mondial après le Danemark (338,09 cas pour 100'000 adultes), la France (324,57), l'Australie (322,98), la Belgique (321,05), la Norvège (318,29), les Etats-Unis (317,97) et la Corée du Nord (307,77).
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
Seuls 5 à 10% des cancers sont liés directement à la transmission héréditaire d'une mutation importante.
Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon sont les cancers les plus fréquents en France.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer. En effet, il n'a jamais été démontré qu'un choc psychologique lié à un événement de vie stressant (un divorce, le décès d'un proche, un licenciement...) pouvait provoquer un cancer.
Chez l'homme, les causes majeures étaient le tabac et l'alcool responsables respectivement de 29% et 8,5% des nouveaux cas de cancers masculins, suivies de l'alimentation et de certaines expositions professionnelles, responsables chacune de 5,7% des nouveaux cas de cancers masculins.
Il est recommandé de ne pas fumer, de modérer sa consommation d'alcool, d'avoir une alimentation diversifiée et équilibrée, de surveiller son poids, de pratiquer une activité physique régulière et d'éviter l'exposition aux rayonnements UV.
Parmi les pays analysés, la Corée du Sud et le Japon ont les taux de mortalité les plus faibles tandis que le Danemark a le plus élevé, suivi par la France.
Les Hauts-de-France sont la région la plus touchée par le cancer.