Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
On ment pour ne pas faire de la peine ou pour faire plaisir à quelqu'un. On évite par exemple de lui dire ce qu'on pense de lui, de sa coiffure ou de ses vêtements. Certains psychologues appellent cela des mensonges défensifs, car le but, au fond, est de préserver notre relation avec autrui.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, qui relève de la psychiatrie.
Relevez. Relevez les changements de comportement qui ne sont pas typiques de la personne et posez-lui des questions à leur sujet. Ne formulez pas d'hypothèses ou d'opinions sur les raisons de ces changements. Si vous vous trompez, la personne peut être découragée de poursuivre la conversation.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
C'est l'obstination et la tendance constante des patients à présenter leurs récits comme « réels », tout en sachant qu'ils sont contraires à la réalité matérielle de la perception, qui paraît être le trait spécifique du mensonge pathologique.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
La mythomanie est une maladie relevant de la psychiatrie. Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
Il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées. Néanmoins, un choc émotionnel grave pourrait être à l'origine de la fuite de la réalité du mythomane. L'annonce d'une maladie incurable, le décès d'un proche, un échec sentimental, scolaire ou professionnel pourraient favoriser son apparition.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
8. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il ne peut même pas avoir de relation stable avec sa famille et ses amis.
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité borderline peuvent mentir sans arrêt, mais seulement parce qu'elles ne savent pas qui elles sont et n'arrivent pas à différencier le vrai du faux. Le syndrome de Ganser est un trouble dissociatif qui entraîne souvent des mensonges réguliers.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
- Laissez votre interlocuteur s'enfoncer le plus profondément dans le mensonge : plus il parle et plus vous êtes fort puisque vous avez la réponse. Mais attention : un menteur professionnel est très fort; il ne pense qu'à cela, il le fait depuis toujours et il a souvent des réponses à ses mensonges.
Les personnes sincères font ce qu'elles pensent être le meilleur et le mieux. Elles ne se préoccupent pas de ce que les autres pensent d'elles. Elles font confiance à leur instinct et ne se préoccupent pas des autres. Tout le contraire des gens faux.
En fait, identifier une personne honnête est très simple : Il y a un synchronisation parfaite entre sa communication verbale, ses gestes et les expressions de son visage. Si une personne te dis qu'elle est contente, alors analyse ses micro expressions pour savoir si son visage indique la même émotion.