Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Le tabac constitue un facteur de risque important de cancer des poumons. Les substances nocives contenues dans les cigarettes favorisent l'apparition des mutations de l'ADN. Pourtant, les gros fumeurs ne portent pas forcément plus de mutations que les autres selon une étude parue dans Nature Genetics.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Et si on est déjà fumeur, il faut arrêter le plus tôt possible. Arrêter avant 30 ans est pratiquement une garantie de retrouver le profil d'espérance de vie d'un sujet n'ayant jamais fumé. Mais, pour assurer son devenir cardio-vasculaire le mieux est assurément de ne pas commencer !
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Chez les personnes qui continuent de fumer, le risque de développer un cancer du poumon à un moment de leur vie varie de 14 % au total à 26 % (1 sur 4) pour les personnes fumant plus de 35 cigarettes par jour. Il n'est par contre que de 1 % pour les personnes n'ayant jamais fumé (1 sur 100).
Zinedine Zidane, l'incarnation même de la classe footballistique, le talent et la justesse à chaque touché de ball. Mais saviez-vous que Zizou est un fumeur?
« Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud.
En arrêtant de fumer, vous retrouverez petit à petit votre souffle. C'est l'occasion rêvée pour vous mettre ou vous (re)mettre au sport ! De plus, cela vous aidera à décrasser vos poumons et à améliorer vos capacités respiratoires. Les bienfaits du sport ne se limitent d'ailleurs pas qu'aux poumons.
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l'arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
1. Cessez de fumer. La fumée de cigarette ou de cigare augmente le risque de nombreux types de cancer. Il n'y a ni de quantité minimale sécuritaire de fumée ni aucun type sécuritaire de tabac.
La nicotine produit de nombreux effets qui peuvent être considérés comme bénéfiques : amélioration de la concentration, amélioration de l'humeur, perte de poids.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
En matière de tabac, le nombre n'est pas seul à compter. Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Les reprises sont courantes et normales. Si vous avez refumé quelques cigarettes mais qu'avant vous en fumiez 20 par jour, c'est déjà un grand pas. Profitez de ces rechutes pour ajuster votre stratégie d'arrêt et réussir à arrêter complètement.
Le système automatique de balayage bronchique tombe en panne. En conséquence, les sécrétions stagnent durant la nuit, obligeant le fumeur à tousser le matin pour une toilette bronchique.
La conscience des dangers pour la santé Parmi les fumeurs de 15 à 19 ans, plus de 90 % croient que le tabagisme est dangereux pour le fumeur aussi bien que pour le non-fumeur (24). Les adolescents des deux sexes dans le groupe d'âge de 15 à 19 ans sont les plus susceptibles de croire que fumer est dangereux.