“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
Avoir un enfant est une étape clé dans la vie d'un couple et d'une femme et qui apparaît comme une suite logique. Avoir un bébé, c'est passé de deux à trois, devenir une famille. Certaines femmes, faute de partenaire, n'hésitent pas à vivre cette maternité tant attendue seule, quitte à être mère célibataire.
73 % des Français ont fait un enfant par plaisir (il rend la vie plus belle ; c'est une nouvelle expérience…) 69 % par devoir (un enfant permet de faire perdurer sa famille ; il aide à devenir adulte…)
Lecture 1 min. La sensibilité des femmes au charme d'un nourrisson serait liée à leur niveau hormonal, selon une étude anglaise récente : les hormones qu'elles synthétisent lorsqu'elles sont en âge de procréer seraient responsables de leur attirance pour les plus petits.
Mieux se connaître et apprendre à s'accepter
Ce qui m'amène à autre chose : devenir mère m'a permis de mieux me connaître et m'accepter. Comme de nombreux parents, je m'efforce de faire de mon mieux pour éduquer et surtout pour vivre avec mes filles.
Chacun apporte sa vision des choses, son talent. Cette complicité nous rend heureux. Ils sont sympas, tolérants; on est fiers de ce qu'ils sont devenus.
Ce n'est ni un sacrifice personnel, ni un choix égoïste. C'est une question de bon sens, de logique. Ne pas avoir d'enfant, dans le monde dans lequel nous vivons, c'est presque un don de soi à autrui.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
Dans certaines contrées on voit des familles pauvres avoir des enfants en grand nombre. Pour beaucoup, c'est tout simplement qu'ils ne savent pas comment on peut ne pas procréer. La volonté et la raison sociale font défaut.
C'est d'avoir un bon équilibre affectif autour de soi. Il n'y a pas d'âge pour commencer à être heureuse et heureux alors qu'il y a un âge qui détermine l'arrêt de la maternité. En profondeur, il y a une promesse qu'on se fait à chacun : c'est se réaliser soi-même.
FAMILLE - Selon une récente étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'université allemande de Heidelberg, les parents auraient tendance à être plus heureux que les non-parents. Mais seulement une fois les enfants partis de la maison.
Avoir des enfants nous rendrait plus heureux, mais ça n'est pas aussi simple. Nos enfants pourraient nous permettre d'avoir une vie meilleure… une fois partis du domicile familial. C'est en tout cas la conclusion d'une nouvelle étude réalisée par l'université de Heidelberg en Allemagne.
1L'enfance est incontestablement un fait de nature. Être enfant, c'est disposer d'un corps particulier, caractérisé notamment par une petite taille, une dentition incomplète pendant plusieurs années, un système immunitaire immature et une incapacité à se reproduire.
Ainsi, on a montré que les bouddhistes valorisent plus les émotions positives de faible intensité, tel le contentement, que les chrétiens. On sait aussi que les émotions souvent ressenties par les croyants correspondent à celles qui sont mises en avant par leur religion.
Être une maman zen et heureuse au quotidien revient essentiellement à instaurer des habitudes de rangement, à trouver du temps pour soi et à équilibrer la charge de travail entre soi et le reste de la famille.
Des recherches américaines et européennes montrent que les couples mariés sont plus heureux que les célibataires. Mais les couples mariés sont plus heureux s'ils n'ont pas d'enfants. Des recherches aux Pays-Bas ont montré que les couples mariés avec deux enfants étaient moins heureux que ceux qui n'en avaient pas.
Ne pas avoir d'enfant malgré soi est encore un sujet largement tabou, mais il est possible de vivre une vie heureuse, épanouie, pleine de sens et agréable sans enfant.
Les couples sans enfant, un écart à la norme
Aujourd'hui, d'après les estimations de C. Debest, environ 5 % de Français font volontairement le choix d'une vie sans enfant (l'absence d'enfant pour cause d'infertilité étant pour sa part difficile à quantifier (6)).
c'est celui de mettre au monde un enfant-sujet, un autre, dans un projet de relation d'objet libidinal satisfaisant tous les désirs. Si le désir d'enfant est à rapprocher de la vie psychique de la mère, le besoin est, lui, à rapprocher de la vie sociale.
Entre le désir de combler notre vie, la pression sociale, et même l'instinct animal, différentes choses nous poussent à avoir une grande famille. Certaines personnes ne veulent pas d'enfants, d'autres si et beaucoup ! Chacun peut faire le choix qu'il veut.
Au cours des dernières décennies, la pauvreté a nettement reculé. Selon les dernières estimations, 10 pour cent de la population mondiale vivait avec 1,90 dollar par jour en 2015, voire moins. Ce taux était en baisse par rapport à 1990 où il s'était à 36 pour cent.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.