Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Les risques de ne pas dire non
En échappant au non, les personnes courent de nombreux risques : surcharge mentale, stress, épuisement, non-respect de soi ou encore burn-out. Dans d'autres cas, cela amène à des abus de pouvoir de toutes sortes. D'où l'importance de mettre des limites.
L'art de savoir dire « non » induit la connaissance et l'estime de soi. En refusant la demande de son interlocuteur, le manager ou le collaborateur montre qu'il a conscience de la valeur d'un engagement.
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.
« Non ! » À première vue rien ne semble plus facile que de dire non. Et pourtant le non ne requiert-il pas un certain courage ? Le courage de se révolter, de ne pas s'en laisser conter, de ne pas se contenter de ce qui est déjà ou de ce qu'on voudrait nous imposer. Nier pour mieux affirmer sa liberté.
« J'aime vraiment passer du temps avec toi, mais je ne ressens tout simplement aucune attirance. » « Tu es un garçon formidable, mais il n'y a aucune attirance entre nous. Je pense que tu trouveras quelqu'un d'autre qui te convient mieux. » « Tu es drôle, mais je ne ressens rien pour toi.
Par exemple, chez nous, le jour du film est le mardi. Alors, si en rentrant de l'école, mon fils me dit « Je peux voir un film ? », il me suffit de répondre : « On est jeudi aujourd'hui. », ou encore mieux : « Quel jour on est ? », ce qui lui permet de conclure tout seul…
Pourquoi j'accepte toujours tout : parce que je veux être indispensable. Si certains d'entre nous ont peur de dire Non et de passer pour un égoïste, d'autres ont une approche plus positive : dans ce cas, nous acceptons tout dans le but de nous rendre importants, et même indispensables.
Et pourquoi est-ce qu'on endosse cette « culpabilité malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Re : Signification de "pourquoi pas"
"pourquoi pas" et "oui, pourquoi pas" sont identiques. On dit pourquoi pas pour répondre à quelqu'un qui a formulé une hypothèse à laquelle on n'avait pas pensé, et qui, à première vue, est judicieuse. C'est donc positif !
Mais pourquoi ? Parce que vous avez peur de la réaction des autres. Ensuite, c'est la peur d'être rejeté, peur, qui comme d'autres sentiments qui remonte à l'enfance. Un schéma comportemental qui fait que l'on dit toujours oui aux autres est souvent le premier pas vers le burnout.
La psychologie inversée est une technique de manipulation. Elle consiste à demander à un interlocuteur réfractaire à vos requêtes, de faire le contraire de ce que vous pensez. Le but étant qu'il finisse par faire exactement ce que vous désirez par esprit de contradiction.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.