Pour soulager leurs tensions internes, certaines personnes inspectent et se triturent la peau au point de créer des lésions cutanées… C'est la dermatillomanie, un trouble peu connu mais loin d'être rare. Les explications d'Alexandra Lecart, psychologue notamment spécialisée dans l'accompagnement de ce trouble.
"Des témoignages suggèrent que ce type de comportement agressif envers soi-même libère des endorphines qui jouent le rôle de récompenses." Un sentiment de bien-être qui peut atteindre jusqu'à la jouissance. "Ces actes peuvent réduire les tensions avec la même efficacité qu'un orgasme.
La dermatillomanie, qui est un trouble multifactoriel, peut aussi résulter de non-dits, d'un sentiment de colère contre soi ou autrui, de parents trop intrusifs et stricts ou encore d'une agression sexuelle, où le corps a été sali." Cette obsession de vouloir se débarrasser de ses boutons, de ces imperfections, ...
Pourquoi ne faut-il pas pincer, presser ou percer les points noirs et les boutons blancs ? En les perçant, on risque d'infecter la peau, de propager l'acné et de laisser des cicatrices.
Épouillage et dopamine. Comme lors d'une activité relaxante ou d'un shoot de drogue, lorsqu'on extrait un point noir, on libère de la dopamine, la « molécule du plaisir » activant le circuit de la récompense.
Dans le DSM 5, la dermatillomanie est classée dans les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). "On observe un aspect compulsif, impulsif et addictif dans ce trouble. La personne ne peut résister à l'impulsion de vérifier, triturer ou de se gratter la peau", souligne Alexandra Lecart, psychologue.
À différencier des boutons d'acné, les points noirs sont des amas graisseux qui bouchent les pores cutanés. Bien qu'ils puissent gêner, il est déconseillé de les percer soi-même.
Le point blanc d'acné se forme de la même façon qu'un point noir : c'est une accumulation de sébum et de cellules mortes dans un pore de la peau, à ceci près qu'en cas de point blanc, une couche de cellules recouvre l'extrémité du pore, d'où le terme de « comédon fermé » pour qualifier le point blanc.
Appelées aussi bosses de bikou, elles se produisent lorsqu'un pore ou un follicule pileux (aussi appelé comédon) est obstrué par de l'huile, de la peau morte et des impuretés. Lorsque ces pores obstrués restent fermés, ces imperfections semblent blanches ou de couleur claire.
Quels types de boutons ? En réaction au stress, la production de sébum peut être modifiée : Si elle augmente : les pores de la peau se bouchent, et des boutons d'acné apparaissent, ce sont des boutons de stress. Si elle diminue : la peau devient sèche, des rougeurs et des tiraillements apparaissent.
Voilà pourquoi : lorsque vous pressez sur un bouton pour le faire sortir, vous vous détruisez littéralement la peau, et ainsi vous pouvez abîmer le follicule pileux infecté, mais aussi aggraver l'inflammation.
Un bouton blanc est composé de sébum et de bactéries et guérit plus rapidement lorsqu'il se rompt naturellement. Cependant, si vous le percez par vous-même, vous risquez d'abîmer votre peau, d'étendre l'infection sur d'autres zones de votre visage et de faire pénétrer de nouvelles bactéries.
Les médecins établissent un diagnostic de dermatillomanie sur la base des symptômes : Se triturer tellement la peau que cela crée des lésions. Tentatives répétées d'arrêter ou de limiter le triturage. Angoisse significative ou difficultés croissantes à fonctionner en raison du comportement.
Explications. Explications : vous avez deux boutons, un pour chaque personne. Dès que vous avez une petite envie, il vous suffit d'appuyer dessus. Si votre partenaire appuie quasiment au même moment, les boutons s'allument et la suite vous appartient.
Un peu comme lorsque vous vous trouvez devant du papier bulle et le percez: effet relaxant garanti. Mais pas tout à fait. Parce que, derrière cette trituration presque pulsionnelle, il y a aussi l'idée pressante et totalement incorporée que notre peau doit être lisse, veloutée et qu'il faut souffrir pour être belle.
Pour les petits boutons, il est possible qu'ils disparaissent en une nuit, pour les plus gros, 2 jours sont nécessaires pour retrouver une belle peau sans imperfection.
Le microkyste est lui un comédon fermé, quasiment invisible mais qui se voit sous une lumière rasante et se sent sous les doigts. Certaines acnés peuvent être simplement microkystiques, mais lorsque le comédon fermé s'enflamme, il rougit, grossit et forme un bouton avec une pointe de pus.
Certaines crèmes à l'acide salicylique ou aux acides de fruits sont efficaces pour réduire l'hyperkératose et ramollir la peau. On peut aussi faire un bain de vapeur (en plaçant son visage au-dessus d'une bassine d'eau chaude) afin d'ouvrir les pores de la peau et d'extraire le poil et l'excès de sébum plus facilement.
Les points noirs sont une forme d'acné assez têtue mais ils disparaîtront avec le temps. Certains points noirs peuvent prendre des mois, voire des années à disparaître. Exfolier régulièrement la peau peut aider à traiter les points noirs et même en empêcher d'autres de se former.
Particulièrement douloureux, le furoncle est en fait une infection causée, dans la majorité des cas, par une bactérie qui s'appelle le staphylocoque doré. C'est la multiplication de cette bactérie qui explique l'apparition du furoncle.
Résultat : une infection plus étendue et une guérison retardée. "Il est éventuellement possible de le percer délicatement avec une petite aiguille stérilisée, mais le mieux est d'attendre que le bouton murisse et se perce de lui-même", conclut le Dr Roux.
Le bon geste pour bien percer un bouton : avec une aiguille
Commencez par vous laver les mains, désinfectez une aiguille fine et percez délicatement votre bouton (ou utilisez l'aiguille pour décoller délicatement la peau qui recouvre le pus).
Ils sont causés par des pores dilatés piégeant les impuretés présentes dans l'air. Faits de l'accumulation de sébum, de bactérie C. Anes et de Kératine, les comédons fermés peuvent mesurer entre 1 et 3 mm. Suivant le cas, ils peuvent s'ouvrir et évoluer en comédons ouverts ou en pustules en cas de contamination.
Le point noir appartient à la famille des lésions rétentionnelles avec son fidèle acolyte, le point blanc. Le nom scientifique du point noir est comédon ouvert, alors que le point blanc est qualifié de comédon fermé. Le point noir est aussi appelé «ver de peau» car un filament marron s'en échappe quand on le perce.
Si les points noirs ont tendance à refaire surface toujours sur le nez c'est souvent parce que nous avons la fâcheuse habitude de toucher le visage avec les doigts. Or, les mains favorisent la transmission des germes, surtout si nous utilisons souvent le téléphone.