Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu'on n'aimera pas forcément ce que l'on voit, mais c'est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
Vouloir se connaître c'est donner un sens à sa vie. Dès lors « se connaître » se présente davantage comme un idéal que comme une réalité. Le sujet ne se laissant pas objectiver, la connaissance de soi ne peut être du même ordre qu'une connaissance scientifique, expliquant un objet extérieur, ou distinct du scientifique ...
La connaissance de soi nous permet de prendre conscience de nos besoins, nos valeurs, nos aptitudes particulières, nos limites, de ce qui nous inspire, nous fait vibrer, ce qui nous rend heureux(se) ou pas,...
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
- Se connaître soi-même suppose d'entrer profondément en soi. Autrement dit de dépasser la superficialité du moi social, mondain (cf Heidegger sur la dictature du « on »), mais aussi de dépasser les limites du moi conscient (cf Freud ou Nietzsche par rapport à l'inconscient).
Donc la quête de soi est de se connaitre soi-même pour mieux aussi comprendre les autres. Tous les philosophes grecs avaient cette devise en eux c'était, on peut dire, la base de leurs recherches.
Pour connaître votre Être Intérieur il faut que vous connaissiez votre but, vos valeurs, vos motivations, vos buts et vos croyances. Pas ce qui vous a été dit par les autres, mais ce que vous avez découvert par vous-même. Connaître votre Être Intérieur nécessite un assez haut niveau d'introspection et de conscience.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
A) C'est quoi être soi-même? -Etre soi-même c'est être ce que l'on a conscience d'être, c'est avoir la connaissance de ses sentiments, émotions , et des ses actes. Etre soi-même c'est aussi avoir sa propre personnalité , son propre caractère et le manifester devant les autres….
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi est indispensable pour avoir plus confiance en soi ! Se connaître en sachant ce qui nous convient ou pas et pourquoi permet d'avoir une meilleure confiance en soi. On peut plus facilement se respecter et donc se faire respecter par les autres ce qui augmente aussi notre confiance en nous.
Donc si la conscience de soi se définit comme une présence à soi médiatisée par la compréhension de l'objet, elle est une connaissance. Le sujet prend conscience qu'il est et se donne à lui-même une représentation de ses actions. Il apprend au fur et à mesure à se connaître et à se comprendre.
La véritable connaissance de soi va au-delà du physique et du matériel. Elle prend en compte l'être humain dans son entièreté. Se connaître soi-même vous permettra de vous accomplir pleinement, de régler vos conflits internes, de développer votre capacité d'affirmation de soi ainsi que votre estime de soi.
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
II. On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée.
Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
«L'Art de se connaître soi-même» rassemble les notes intimes que le maître du pessimisme écrivit tout au long de sa vie. Ces souvenirs, bribes de pensées, maximes, citations et sentences sont un véritable bréviaire des règles de vie personnelles du philosophe.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.