Cette expression provient de l'anglais « chocolate in bread », employée lorsque l'Aquitaine était sous domination anglaise. Selon cette hypothèse, les Anglais auraient demandé du « chocolat dans du pain », phrase qui aurait évolué en « chocolatine » dans le Sud-Ouest.
À cette époque, l'Aquitaine était anglaise et notre ennemi héréditaire, friand de cette gourmandise, française donc et non autrichienne, se serait régalé de « chocolate in bread «. L'expression serait devenue avec le temps « chocolate in «, puis « chocolatine ».
La région Aquitaine était alors sous le règne de l'Angleterre et ce sont les Anglais qui auraient donné au pain au chocolat le nom de chocolatine. Friands de la viennoiserie française, ils auraient commandé des «chocolate in bread» au comptoir des boulangeries, devenu «chocolate in», avec le temps.
En week-end à Bordeaux, ne commettez pas l'erreur de demander un "pain au chocolat" dans une boulangerie ! Le commerçant et les clients vous riront au nez : "on dit chocolatine !". Pour eux, comme pour une bonne partie des habitants du Sud-Ouest de la France, c'est le nom officiel de cette viennoiserie.
Étymologie et usage du terme « chocolatine »
C'est une formation usuelle sur le plan morphologique, puisque le suffixe -ine est productif dans le lexique des arts culinaires avec par exemple la nougatine, l'amandine, la gélatine, la galantine ou encore l'abricotine.
« Pain au chocolat » est donc le terme actuel correct pour désigner la viennoiserie de notre cœur. « Chocolatine » étant l'ancienne expression, devenue aujourd'hui une appellation régionale.
Dans la guerre linguistique pour nommer la célèbre viennoiserie chocolatée, la chocolatine a conquis le Québec. Surtout utilisée dans le sud-ouest de la France, la variante «chocolatine» domine dans la partie francophone du Canada.
D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Étymologie. (1790) La forme est attestée une toute première fois dans un nom d'enseigne « Le café de la chocolatine » à Bordeaux, sans qu'on sache ce que désigne le mot. La première attestation d'usage avec un sens clair se trouve dans un article de Constance Aubert en 1853 dans le journal L'Illustration.
Bien qu'il soit un des symboles de l'art de vivre à la française les plus connus, le croissant est originaire de Vienne, la capitale de l'Autriche. En 1683, la ville était assiégée par l'armée ottomane, qui attendait le bon moment pour l'envahir.
Alors que la France décide d'adopter largement ce nouveau nom, seuls les habitants du Sud-Ouest continueront d'utiliser le mot “chocolatine”. Et, encore aujourd'hui, “on ne sait pas expliquer pourquoi la chocolatine est restée dans la région”, reconnaît Jean Lapoujade.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
Chocolatine ou pain au chocolat
C'est très simple, à l'époque : "Entre l'accent autrichien qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie 'chocolatine'." explique Jean Lapoujade. Si on en croit cette explication, il faudrait donc utiliser le mot chocolatine.
En Suisse et dans l'est de la Lorraine, on dit d'ailleurs "escargot" alors qu'en Belgique, on parle davantage de "couque suisse" ou "brioche suisse".
En Alsace, les habitants trouvaient que la viennoiserie en forme de spirale, traditionnellement fourrée de raisins secs et de crème pâtissière, ressemblait curieusement à un escargot. Ce petit gastéropode, appelé « Schneck » dans le dialecte allemand, a vu son nom devenir l'emblème du goûter à la pâte feuilletée.
Cette expression provient de l'anglais « chocolate in bread », employée lorsque l'Aquitaine était sous domination anglaise. Selon cette hypothèse, les Anglais auraient demandé du « chocolat dans du pain », phrase qui aurait évolué en « chocolatine » dans le Sud-Ouest.
On poursuit la lecture de sa carte de France : « Sur la majeure partie du territoire français, on parle de « pain au chocolat ». « Chocolatine » appartient à un grand quart sud-ouest. » Ce qui n'empêche pas certaines chaînes de boulangerie d'y utiliser le terme « pain au chocolat », même s'il est minoritaire.
Autre enseignement de ce sondage, la répartition régionale apparait clairement dans le sondage : 63% des Aquitains disent chocolatine, tout comme 47% des Occitans, alors que plus de 90% du reste des Français s'en tiennent à l'appellation pain au chocolat.
Doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat fait rage depuis des années. L'Alsace propose quant à elle une autre appellation, petit pain.
Attention, sujet sensible ! Si vous entrez dans une boulangerie toulousaine pour acheter votre traditionnel pain au chocolat, demandez une « chocolatine ». Oui, c'est ainsi que les habitants de la Ville rose (et du Sud-Ouest en général) nomment cette viennoiserie au chocolat.
Nom commun. (Par plaisanterie) Pain aux raisins.
Alors, les aliments se seraient multipliés par miracle, et Jésus aurait ainsi pu donner aux individus rassemblés devant lui «autant qu'ils en voulaient» afin qu'ils se sustentent. «Comme des petits pains» est ainsi devenu synonyme d'abondance, inspirant l'expression ancienne «s'enlever comme des petits pains».
L'ancêtre du croissant, le Kifli ou kipferl austro-hongrois, possède la texture d'une brioche. Une pâtisserie en forme de croissant est probablement traditionnelle en Autriche depuis au moins l'an 1000. Elle serait inspirée de la forme du croissant de lune.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
Dans son interprétation musulmane, plusieurs significations lui sont attachées : l'étoile à cinq branches peut représenter les cinq piliers de l'Islam. le croissant peut symboliser le dernier croissant de Lune, qui marque la fin du mois du ramadan.