L'enseignement constructiviste est fondé sur la croyance que toute personne apprend mieux lorsqu'elle s'approprie la connaissance par l'exploration et l'apprentissage actif, les mises en pratique remplaçant les manuels.
Le but du constructivisme n'est pas de mettre les jeunes dans des situations où ils se sentent complètement démunis ou impuissants. Utiliser cette pédagogie pour renforcer des apprentissages qu'ils ont déjà faits ou au moins effleurés.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Les limites du constructivisme
Avec le temps, les représentations spontanées reprennent leur place, puisque dans la vie courante, elles fonctionnent. La conception initiale, fortement enracinée est trop éloignée de la nouvelle représentation proposée pour que l'apprenant puisse l'accepter.
Comme toutes les théories, celle de constructivisme a aussi les limites. On peut citer quelques-uns: - L'idée d'une simple accumulation du savoir : la pédagogie constructiviste reste très limitée pour comprendre les difficultés et les erreurs et à forte raison, pour apporter les moyens d'y remédier.
Dans ce sens, le socioconstructivisme favorise l'apprentissage du vivre-ensemble et contribue au développement des compétences par interaction sociale et par contamination d'attitudes entre des individus confrontés à une même réalité et appelés à répondre à des questions ou à trouver collectivement des solutions.
Le constructivisme est un courant de pensée apparu au milieu du XXème siècle selon lequel la connaissance de la réalité est une construction résultant de l'interaction entre l'observateur et la réalité et non le reflet exact de cette vérité.
L'approche constructiviste s'intéresse à l'activité du sujet pour se construire une représentation de la réalité qui l'entoure.
Tout comme chez Piaget et le constructivisme, le socio-constructivisme défend que l'individu construit ses connaissances par le biais de l'expérimentation et de la découverte. Néanmoins, cette approche met d'avantage l'emphase sur l'importance de l'environnement social et culturel dans l'apprentissage.
Pour Piaget, c'est l'interaction permanente entre l'individu et l'environnement qui permet de construire les connaissances, d'où l'appellation de constructivisme attribué à cette théorie de l'acquisition de la connaissance.
Berger et Thomas Luckmann - Les fondateurs du constructivisme.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Mais ils ont fait cela en suivant leur intuition. Le constructivisme radical offre une théorie de la connaissance, de la communication et de l'apprentissage qui pourrait servir de point de départ pour tous ceux et celles à qui manque le don d'une intuition exceptionnelle.
Définition du socioconstructivisme
Contrairement au constructivisme qui met l'accent sur les expériences personnelles, cette théorie met l'accent sur les facteurs sociaux. Elle explique que l'interaction sociale est la clé de la construction de la connaissance.
Les méthodes de pédagogie active ont pour objectif d'engager activement les étudiants dans leur apprentissage.
En sociologie, le constructivisme est une approche qui envisage la réalité sociale comme une construction sociale. Peter L. Berger et Thomas Luckmann sont les premiers à développer cette approche dans un ouvrage de référence: « The Social Construction of Reality » (1966).
Quels sont les principes du cognitivisme ? L'approche cognitiviste assimile la pensée humaine à un processus de traitement des informations, à l'image d'un ordinateur. Elle vise à découper les processus mentaux en différentes étapes de traitement, simplifiées.
Dans ce type de processus d'enseignement-apprentissage, le rôle de l'apprenant consiste essentiellement à suivre le mieux possible les directives des intervenants. Ils s'engagent alors avec application et s'at- tendent à ce que leur professeur évalue leurs réponses et leur disent ce qu'ils doivent corri- ger.
La théorie du behaviorisme voit l'apprentissage comme un processus encouragé par l'utilisation de récompenses ou « renforcements positifs » (ex. : nourriture pour l'animal, bonnes notes chez l'apprenant) et de punitions ou « renforcements négatifs » (ex. : choc électrique pour l'animal, mauvaises notes pour l'apprenant ...
La critique la plus largement adressée au connectivisme est celle de son statut de théorie de l'apprentissage : en intégrant des éléments du behaviorisme, du cognitivisme et du constructivisme et en examinant leurs limites à l'aune de la révolution numérique, ce courant apparaît moins comme une théorie qu'une approche ...
Tout d'abord, ils distinguent trois grandes catégories: le domaine psychomoteur. le domaine affectif. le domaine cognitif.
Pour Piaget, la pensée humaine prend son origine dans le développement des capacités motrices. Ce n'est donc pas seulement la perception mais bien l'action et les transformations que l'enfant peut opérer sur le monde qui lui permettent d'acquérir ses premières connaissances.
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.