Attaché aux sciences, Colbert est à l'origine de la création de l'Académie des Sciences en 1666, ainsi que de l'Observatoire de Paris l'année suivante. Malgré une certaine perte d'influence à la fin de sa carrière, Colbert ne sera jamais disgracié. Il est l'un des rares hommes dont Louis XIV sera toujours sûr.
Plus illustre des grands commis de l'Etat, Colbert a non seulement marqué son temps sous Louis XIV, mais aussi laissé une empreinte durable sur la politique française, au point de donner son nom à une doctrine : le colbertisme, mélange de protectionnisme et d'intervention de l'Etat dans l'économie.
Pour favoriser le développement économique du pays, il crée ou se fait le promoteur des « manufactures royales ». Celles-ci bénéficient d'un « privilège royal » leur assurant un quasi-monopole dans leur secteur pendant un certain temps.
On appelle colbertisme, la politique économique menée par Jean-Baptiste Colbert, un des principaux ministres de Louis XIV. C'est l'adaptation du mercantilisme à la situation française. Il s'agit d'attirer la monnaie étrangère (faite en métal précieux) et de ne pas laisser sortir la monnaie française.
Le colbertisme est un principe économique et financier, élaboré par le contrôleur général des finances de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, selon lequel la puissance d'un pays est proportionnelle à ses réserves en métaux précieux, en or notamment.
Pour éviter les sorties d'argent, Colbert commence par taxer fortement les importations de marchandises, voire interdire certains produits de luxe étrangers, comme la soie utilisée pour les costumes. C'est ce qu'on appelle le protectionnisme, on protège l'économie nationale contre la concurrence étrangère.
Le système économique mis en place par Colbert (1619-1683), le colbertisme, est un mercantilisme national, fondé sur une intervention de l'Etat dans le commerce extérieur afin d'accroître les rentrées de devises par l'augmentation des exportations de marchandises, avec comme conséquence le développement de manufactures ...
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Conséquemment, Colbert fit tout en son pouvoir pour encourager l'établissement de manufactures. Il réduisit les taxes, augmenta les tarifs, et donna des subventions à l'exportation. Il attira les capitaux étrangers ou fournit lui-même les capitaux en faisant des prêts sans intérêts.
Il se place dans cette nouvelle volonté de légiférer et de mettre fin au chaos et l'anarchie qui régnaient avant l'Etat moderne. On ne réécrit pas l'Histoire. Déboulonner les statues de nos Grands Hommes c'est ouvrir la boîte de Pandore du révisionnisme historique. L'Histoire, une fois écrite, ne s'efface pas.
Définition du mot Colbertisme
Colbert est celui qui a systématisé et appliqué cette doctrine en France dès la fin du XVIIe siècle. Le colbertisme prend ses sources dans un principe : l'influence et la grandeur d'un Etat sont proportionnelles à ses ressources en métaux précieux.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 571 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 501 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Italie (1 775 milliards) et l'Espagne (1 205 milliards).
Au début du XVIIIème siècle, sous Louis XIV, la France est la première puissance économique mondiale. Elle restera en compétition longtemps avec la Grande-Bretagne pour cette place avant que les Etats-Unis n'émergent comme leader incontesté au XXème siècle.
L'Allemagne envahit la France en mai 1940, Dans ces images, on peut voir les chars, l'artillerie et les bombardiers allemands attaquer la ligne Maginot, un ensemble de fortifications françaises visant à protéger la frontière française avec l'Allemagne.
En France, on parle du siècle des Lumières pour nommer l'époque qui suit le règne de Louis XIV. Ce dernier a régné seul sur la France pendant plusieurs décennies. Il contrôlait les arts, les lettres, les guerres et la politique.
Le siècle des Lumières commence réellement avec la mort du Roi Soleil, Louis XIV, en 1715. S'installe la régence du duc d'Orléans, alors que le futur Louis XV n'a que cinq ans. Mais la situation laissée par l'ancien monarque absolue est proche de la catastrophe.
« Son but est de rendre le pays entier supérieur à tout autre en opulence, abondant en marchandises, riche en arts et fécond en biens de toute sorte, n'ayant besoin de rien et dispensateur de toutes choses aux autres États.
Répondant avec plus d'intuition que de science à un climat économique morose, Colbert opte pour la « balance du commerce », système consistant à réduire au minimum la sortie des métaux et à en faire entrer le maximum, ce que l'on ne peut obtenir que par le développement des échanges extérieurs.
À la fois ministre des finances, de la marine et des travaux publics, Colbert poursuit la politique mercantiliste initiée par Richelieu. Afin de favoriser l'entrée de l'or et de l'argent à l'intérieur du royaume, il s'efforce d'encourager les exportations.
Le 8 novembre 1864, alors que la victoire se profile, Abraham Lincoln est réélu haut la main. Le 31 janvier 1865, le Congrès adopte le 13ème amendement à la Constitution fédérale, qui abolit définitivement l'esclavage sur l'ensemble du territoire américain.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
Le mercantilisme est à la fois une doctrine et une politique économique mise en place entre le 16e et le 18e siècle. Influencé par la Réforme et la Renaissance, ce courant est marqué par la séparation progressive du pouvoir politique et de l'Eglise, et par une nouvelle façon d'appréhender la richesse.
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), Contrôleur général des finances pendant dix-huit ans (1665-1683), est le principal instigateur des idées mercantilistes en France, ce qui conduit certains à parler de colbertisme pour désigner le mercantilisme français.
Le mercantilisme est une doctrine économique qui prône le développement économique de la nation par le commerce extérieur, en considérant celui-ci comme un « jeu à somme nulle », ce qui a pour conséquence l'adoption de politiques protectionnistes.