La conservation des ovocytes est aujourd'hui bien au point et prévue par la législation. Elle permet surtout de mettre à l'abri des ovocytes avant un traitement potentiellement toxique: chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie : la congélation du cortex ovarien est la technique privilégiée.
Retirer les ovaires permet en effet d'éviter le risque de développement d'un cancer des ovaires, de l'endomètre ou du col de l'utérus chez la femme à risques.
Dans la grande majorité des cas, l'hystérectomie est réalisée pour une pathologie bénigne. Les ovaires sont laissés en place s'ils sont normaux. Ils continueront donc à fonctionner, comme avant l'opération, et à vous apporter les hormones nécessaires à votre qualité de vie.
Des conséquences non négligeables. Sur le plan physiologique, une ovariectomie des deux ovaires va entraîner une ménopause précoce (chez les femmes non ménopausées). Sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, troubles de l'humeur, insomnie, prise de poids, baisse de la libido, sécheresse vaginale, troubles cutanés…
Quelles sont les conséquences d'une ablation des ovaires et des trompes? Cela crée une ménopause précoce, brutale, et il devient donc impossible d'avoir des enfants. Selon les femmes, cela peut aussi entraîner des symptômes pas forcément agréables: bouffées de chaleur, troubles du sommeil…
Une femme n'a besoin que d'un seul ovaire sain pour tomber enceinte, en effet celui-ci continuera de produire des ovules (jusqu'à la ménopause) et le reste des organes reproductifs poursuivent leur fonctionnement habituel.
Vous pouvez reprendre vos activités sexuelles dès que vous vous sentez prête. Toutefois, vous ne devez avoir aucune pénétration vaginale pendant 6 à 8 semaines. La plupart des femmes retrouvent vite leur vie sexuelle d'avant.
Le cancer de l'ovaire peut se propager comme suit : Directement aux tissus adjacents. Grâce à la dissémination de cellules cancéreuses dans la cavité abdominale. À travers le système lymphatique, jusqu'à d'autres parties du pelvis et de l'abdomen.
La prise de poids est, effectivement, une des conséquences habituelles de l'hystérectomie, mais surtout, lorsqu'elle est accompagnée de l'ablation des ovaires. On peut en effet enlever l'utérus avec les ovaires ou en laissant les ovaires en place.
L'ablation des ovaires ou des trompes de Fallope sont des interventions essentiellement effectuées par laparoscopie (exploration de l'abdomen). On pratique pour cela trois petites incisions cutanées permettant d'introduire les instruments et une caméra dans la cavité abdominale.
Les complications liées à une hystérectomie sont exceptionnelles : "ce sont celles liées au geste chirurgical : saignement, infections, thrombose, phlébite… mais cela est très rare", explique la gynécologue. Les risques d'hémorragie ou d'infection peuvent aujourd'hui être résorbés par un traitement local.
L'étude montre que les femmes qui ont subi une hystérectomie sans retrait ovarien ont un risque augmenté de 14% d'anomalies du cholestérol, de 13% du risque d'hypertension artérielle, de 18% du risque d'obésité et de 33% du risque de maladie coronarienne.
Les inconvénients :
Absence définitive et irréversible des règles et de la possibilité de grossesse ; Ménopause post chirurgicale uniquement en cas d'ablation associée des ovaires : possibilité de bouffées de chaleur, irritabilité, baisse de la libido, troubles du sommeil etc.
En l'absence de trompe, l'ovocyte tombe dans la cavité péritonéale où il dégénère. Il est phagocyté par les macrophages à l'intérieur du pelvis.
La congélation des ovocytes, aussi connue sous le nom de cryoconservation ovocytaire, est une méthode de préservation de la fertilité. Elle consiste à prélever les ovocytes, après une stimulation ovarienne ou non, avant de les congeler dans de l'azote liquide et de les stocker en vue d'une grossesse ultérieure.
Les autres raisons qui peuvent faire pratiquer une hystérectomie sont : les douleurs pelviennes, l'adénomyose, l'endométriose, dans certaines descentes d'organes, dans certaines maladies précancéreuses de l'utérus…
Même en conservant les ovaires, une hystérectomie peut s'avérer un stress important pour les surrénales et amplifier une fatigue déjà existante.
Abdominoplastie : la chirurgie pour retrouver un ventre plat
L'abdominoplastie, aussi appelée plastie abdominale, consiste à retirer les excès de peau et de graisse du ventre, à repositionner les abdos et à retendre la peau. L'hospitalisation ne dure que quelques jours.
Pour information, la période de convalescence peut varier selon le type d'intervention (3 à 6 semaines).
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Également appelée oophrectomie, voire même castration, l'ovariectomie peut concerner un seul ovaire ou les deux. Ces organes reproductifs féminins sont localisés de chaque côté de l'utérus, dans le bas ventre et sont reliés par les trompes de Fallope.
"On peut tout à fait vivre sans utérus"
En effet, si cette ménopause chirurgicale ne laisse "aucune séquelle physique", comme l'assure la gynécologue, il peut y avoir des conséquences psychologiques, tout comme après une ménopause naturelle.
Dès que l'ovule est libéré par l'ovaire, il survit 12 à 48 heures environ. S'il n'est pas fécondé par un spermatozoïde pendant cet intervalle, il meurt puis est expulsé avec l'endomètre.