Pourquoi couper les feuilles ? Pour ne pas épuiser votre tige et lui permettre de garder son énergie pour développer les racines de votre future plante. - Puis éventuellement trempez la tige dans de l'hormone de bouturage.
Étape 1 : prélever la ou les boutures
On ne garde ensuite que les feuilles du haut, que l'on peut même couper en deux si elles sont grosses pour limiter l'évaporation et concentrer l'énergie de la tige à la fabrication de racines pour devenir une nouvelle plante parfaitement autonome.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Couper votre bouture sous un noeud, ici avec une ou deux racines aériennes. Couper toujours vos boutures avec un couteau ou sécateur propre. Dans votre cuillère, mettez un peu de cire et faites-la chauffer au-dessus d'une bougie. Eteignez la bougie, et attendez un peu avant de poser votre bout de tige dessus.
L'arrivée des racines est souvent plus rapide qu'en terre. Il faudra toutefois veiller à changer l'eau de manière régulière afin qu'elle ne devienne pas trouble (certains recommanderont de placer un morceau de charbon de bois dans l'eau) et surtout attention de ne pas laisser vos boutures trop longtemps dans l'eau.
Le concept est très simple: lorsque vous prélevez une tige à bouturer, plongez l'extrémité coupée dans du miel avant de l'insérer dans votre substrat de culture préféré, probablement du terreau ou de la vermiculite. Le miel stimulerait un enracinement plus rapide et plus efficace.
Comment puis-je savoir si ma bouture a pris ? Dans l'eau, il suffit d'observer la formation de racines. Dans le substrat terreux c'est un peu plus compliqué, une erreur fréquente chez le jardinier impatient consiste à tirer la tige pour voir si des racines se sont formées.
Il faut prélever une extrémité de tige de 15 cm environ, sous un nœud et comportant 2 à 3 nœuds, et enterrer ses ⅔ dans un mélange humide de terreau et de sable. La bouture doit rester dans un environnement lumineux mais sans soleil direct, tiède à chaud et humide durant un temps qui varie selon les plantes bouturées.
Se servir de miel comme désinfectant
Le miel a des propriétés à la fois antibactériennes et antifongiques. La recette est simple, il vous suffit de tremper l'extrémité coupée de la bouture dans un peu de miel. N'oubliez pas qu'il ne faut jamais abuser des traitements.
Tentez aussi la bouture dans l'eau d'arbustes à fleurs comme le laurier-rose, la bignone, l'hortensia... Suivez nos conseils pour réussir vos boutures.
Faites tremper votre bouture dans votre récipient d'eau et placez-la ensuite dans un endroit plutôt chaud et surtout lumineux, aux alentours de dix-huit à vingt degrés. Ensuite, patientez en surveillant régulièrement l'apparition des racines et leur évolution.
Pour cela, grattez la base de la tige et regardez s'il y a une couche verte. Si c'est le cas, la plante est en vie ! Si le centre de la tige est marron, c'est que cette partie est morte.
Parmi ces hormones, l'auxine est essentielle au bon développement de la plante, que ce soit au niveau de ses tiges, ses feuilles ou ses racines. C'est donc une hormone de bouturage naturelle, qui favorise la production et la croissance des racines.
Les boutures de tiges sont classées en fonction de la maturité des tissus : boutures herbacées, semi-aoûtées (semi-ligneuses) et aoûtées (ligneuses). Les premières sont faites au printemps ou au début de l'été, les deuxièmes à la fin de l'été, et les dernières à l'automne.
L'astuce de Pierre Paris :
"Afin de disposer d'hormones de bouturage à bon compte, il suffit de couper des rameaux de saule et de les faire tremper une nuit entière dans un peu d'eau. Il ne vous reste, ensuite, qu'à humecter de ce mélange la base de vos boutures".
Pour fabriquer votre hormone de bouturage, il vous suffit donc de prélever quelques racines adventives (longs filaments blancs et fins), de les rincer pour éliminer la terre, puis de les hacher avant de les placer dans un verre d'eau. Laissez ensuite les racines libérer leurs hormones durant 24 heures.
Eau de ronce, eau de saule, grain d'avoine... les « trucs » de grand-mère visant à remplacer les hormones de bouturage du commerce sur vos boutures tiennent du bon sens.
Pensez aussi à bien changer l'eau régulièrement, environ une fois par semaine.
Le bouturage est un mode de multiplication végétative de certaines plantes, consistant à donner naissance à un nouvel individu à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé (morceau de rameau, feuille, racine, tige, écaille de bulbe).
L'idéal est d'avoir une serre (située à mi-ombre et non en plein soleil !!!) et une table de bouturage. Mais on pourra très bien réussir des boutures sous un tunnel ou dans un châssis froid.
Vous saurez que le bouturage est réussi quand vous voyez de nouvelles feuilles sortir, signe que les racines commencent à faire leur travail. Enlevez alors la mini-serre et placez la plante (elle n'est plus une bouture) dans un endroit convenant à ses besoins.
L'arrosage est presque quotidien. De très nombreuses plantes peuvent se bouturer dans l'eau : Laissez les tiges 15 jours dans l'eau pour qu'elles commencent à faire des racines puis mettez-les en terre. Les boutures ont besoin d'une humidité ambiante et d'une certaine chaleur.