Pour Créon, le geste d'Antigone n'est pas compatible avec l'ordre de la cité, et va même à son encontre ; or son métier de roi exige précisément qu'il garantisse cet ordre.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.
Créon utilise la métaphore filée de la navigation pour montrer à Antigone que diriger un pays revient à commander sur un bateau en pleine tempête, que cela est difficile et que les personnes qui désobéissent doivent être punies pour maintenir l'ordre et le bon fonctionnement du reste de l'équipage/de la population.
Un différend les oppose : rappelons qu'Antigone a enseveli son frère Polynice contre l'ordre de Créon, qui considère ce dernier comme un traître à la Cité. Dans ce passage, le différend est encore plus large, puisqu'il est question de l'acception des règles du Pouvoir politique.
Dans l'extrait de Jean Anouilh, Créon a peur d'Antigone car il ne veut pas la tuer mais qu'il sait qu'il devra le faire.
À la ligne 35, il définit selon Créon le geste d'Antigone, qui est insensé pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'il conduira nécessairement Antigone à la mort, ce qui pour Créon est contraire à la logique humaine – mais cet argument est difficile à trouver pour un élève de 3e – ; ensuite parce que le corps sera ...
Outre d'apparaître comme sans coeur, le Créon de Sophocle est aussi tyrannique comme le caractérise d'ailleurs Antigone (« l'avantage de la tyrannie« ). Il veut lui imposer sa volonté et la forcer.
Terms in this set (39) Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Créon, lorsqu'on le prend comme un héros tragique, est entraîné dans sa tragédie, parce qu'il conteste le principe même de la fatalité tragique. Il devait donc succomber pour avoir voulu vivre hors tragédie, dans les intervalles de la violence.
Antigone a été arrêtée et Créon veut comprendre pourquoi elle a agit. Créon veut étouffer l'affaire mais il se heurte à la détermination d'Antigone. Elle est de la race des orgueilleuses et lui s'oppose à cette race, il a une conception plus modeste et plus efficace de son métier de roi.
→ Créon donne une image nuancée de son rôle de roi. Il met en valeur tous les aspects négatifs de son statut de roi, en insistant bien sur le fait qu'il a conscience d'avoir "le mauvais rôle".
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
La loi de Créon est claire : tout ceux qui s'opposeront à la raison d'État connaîtront la mort, il fait cela pour l'exemple. Seule Antigone s'insurge, elle supplie Créon de revenir sur sa décision. Elle sait que Polynice même pour reconquérir son droit n'aurait pas dû prendre les armes contre sa patrie.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
1) Qu'essaie de faire Créon au début du dialogue ? Créon essaie toujours de dissuader Antigone de s'opposer publiquement à ses lois, afin de ne pas avoir à la mettre à mort.
- La raison d'Etat l'emporte : le but de la longue tirade de Créon est de convaincre Antigone qu'elle doit accepter la loi, et que lui-même ne peut pas faire autrement que d'incarner la loi et de l'appliquer, à elle comme à Polynice, même s'ils sont ses neveux : « Essaie de comprendre » l.
14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
Préparez vos arguments et exemples pour le débat suivant : « Qui de Créon ou d'Antigone adopte la meilleure attitude ? » Créon veut avant tout sauver Antigone. On ne peut pas contrôler les gens. Créon est obligé de faire peur au peuple pour qu'il n'y ait plus de rébellion qui cause des morts et des blessés.
4) Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon? - Les répliques d'Antigone sont plus longues car elle s'est emportée contre les propositions que lui fait Créon. - Antigone s'acharne à ridiculiser Créon et à réfuter ses arguments.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.
Créon est donc un personnage bien plus complexe que la figure du tyran qu'on lui prête. Il n'a jamais recherché le pouvoir et a été appelé contre son gré. Il accepte la couronne par devoir et son seul but est d'assurer la paix la sécurité et le bienêtre des citoyens de Thèbes.
1/ Quelle figure de style Créon emploie-t-il pour décrire une vie heureuse ? → Créon emploie des métaphores qui assimilent le bonheur à des choses simples, presque de la vie courante « La vie, c'est un livre qu'on aime, un enfant qui joue à vos pieds… la maison. »