Pour l'Église orthodoxe, en effet, Marie a été enfantée dans le péché originel comme tout être humain, et, si elle est « immaculée », c'est par son adhésion à la volonté de Dieu, par sa pureté intérieure et par le fait qu'elle n'a jamais péché.
Cette piété romantique associe ainsi le culte de Notre Dame à l'époque de la floraison des bourgeons et du retour du printemps. La beauté de la nature et l'éclosion des fleurs illustrent la beauté de la vierge Marie. La tradition de prier Marie au mois de mai a perduré au cours de siècles.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Le culte est donc consacré à Dieu seul. Quant aux saints et saintes reconnus comme tels par leur exemplarité de vie, ils ne bénéficient pas d'un culte au sens de celui qui est rendu à Dieu. La Vierge Marie et les saints sont invoqués, mais pas adorés, au sens biblique du terme.
C'est au départ une création indienne qui remonte à des millénaires, et dont le but est de canaliser les pensées de l'homme autour d'une prière. Le chapelet a donc existé dans l'hindouisme et dans le bouddhisme bien avant d'apparaître comme support de la foi dans le christianisme d'Orient et d'Occident.
Les bréviaires du XVI e siècle joignent ces deux formules et donnent à la prière sa formulation actuelle : un bréviaire parisien de 1509, un bréviaire trinitaire de 1514, franciscain de 1525, chartreux de 1562. Elle est finalement introduite dans le bréviaire romain en 1568 par le pape Pie V.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Non, les Catholiques n'adorent pas Marie, puisqu'ils ne la considèrent pas comme Dieu, comme le Créateur, comme Celui dont ils tiennent la vie, le mouvement et l'être, comme Celui de qui tout dépend.
Dans la foi chrétienne, la prière est une relation, une parole adressée à quelqu'un. Une conversation entre un moi humain et un Vous/Tu transcendant auquel on s'adresse ou que l'on écoute. Il y a une dimension d'attachement, on cherche une proximité intérieure avec une présence.
Qu'est-ce qu'intercéder ? Il s'agit de "mettre entre". Le Christ, Marie, les saints se "mettent entre" nous et le Père Céleste, ils le prient en notre faveur. Par le baptême, tout chrétien peut devenir lui aussi intercesseur et, ainsi, adresser une prière à Dieu pour un proche en souffrance, dans le doute…
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
L'église évangélique est rattachée au protestantisme. Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi.
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique), représentant respectivement 51 %, 11 % et 38 % du total des chrétiens en 2017.
Réligion. Avec environ 26 millions de fidèles déclarés, les églises orthodoxes dominent largement : Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev, Eglise autocéphale ukrainienne.
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
Dieu le Père et Jésus.
La plus ancienne église se trouve en Iran : il s'agit de l'église arménienne Saint-Thaddée, construite en 66 (avant l'invasion arabe, la moitié de la population de l'Iran était de confession chrétienne). Le domus ecclesiae de Doura Europos, en Syrie, est le plus ancien vestige d'église au monde.
Le baptême, la confirmation, la confession, la communion ou eucharistie, l'ordination, le mariage et l'onction des malades. C'étaient-là les principaux rites de passages dans la vie des croyants catholiques au Moyen Âge.
Quand les chrétiens réciteront les 3 Ave Maria pour rappeler les privilèges qu'elle reçut de la Sainte Trinité, pouvoir que lui concéda le Père, sagesse que lui communiqua le Fils et la miséricorde par laquelle l'Esprit-Saint la combla, des grâces leur seront accordées.
Un chapelet est un objet de dévotion religieuse généralement constitué de grains enfilés sur un cordon formant un cercle. Utilisé dans diverses traditions religieuses (sous des noms différents), le chapelet permet de compter, en égrenant les grains, des prières récitées de manière répétitive.
travailler son cœur et cultiver sa vie spirituelle, intérioriser et méditer la vie du Christ, offrir du temps à Dieu, lui confier ses intentions.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.