L'activité physique présente un intérêt majeur car la mise en mouvement du corps permet d'intervenir sur les troubles du tonus, du schéma corporel et de l'image du corps présents chez de nombreux patients suivis en psychiatrie de l'adulte.
Il a en effet été observé que l'activité physique permet de maintenir ou d'améliorer la santé mentale et de réduire le risque de troubles mentaux en agissant sur des facteurs psychologiques tels que le renforcement de l'estime de soi, le sentiment d'auto-efficacité et de contrôle de soi(6, 12).
La pratique régulière d'une activité physique, même d'intensité modérée, est un facteur majeur de prévention des principales pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète….). La pratique régulière d'une activité physique permet d'assurer une croissance harmonieuse chez l'enfant et l'adolescent.
La marche est une activité simple, qui ne nécessite pas de matériel coûteux et peut être conviviale si elle est pratiquée en groupe. Le Qi Gong, la relaxation, la sophrologie en groupe sont également des activités très intéressantes pour les malades, mais ce sont malheureusement souvent des activités coûteuses.
Les scientifiques ont constaté que les patients qui ont pratiqué 12 semaines d'une activité physique aérobie (rythme moyen mais prolongé comme la course sur tapis roulant ou le vélo) en combinaison avec leurs traitements ont amélioré leur capacités cérébrales contrairement aux malades traités uniquement avec leurs ...
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
Lorsque des patients schizophrènes suivent des yeux une cible lumineuse effectuant un mouvement sinusoïdal lent, on observe plusieurs anomalies dont une réduction du rapport de la vélocité de l'œil par rapport à celle de la cible (l'œil est en retard sur la cible).
On regroupe sous le terme d'activités sociothérapeutiques l'ensemble des actions envisagées pour et avec une personne (ou un groupe de patients) pris en charge. Chaque activité a un but précis.
La fréquence de la prise en charge est variable, fonction de la prescription médicale. L'atelier thérapeutique a pour vocation de ré-entraîner le patient à l'exercice d'une activité professionnelle ou sociale, distincte de l'ergothérapie et des prises en charge en établissement.
Les ateliers thérapeutiques ont pour objectif de ré-entraîner à l'exercice de l'activité professionnelle, d'assurer un soutien aux patients dans une démarche de re-socialisation et de reprise d'une vie autonome.
L'exercice physique régularise l'humeur
Plusieurs études démontrent que l'activité physique occasionne l'augmentation de neurotransmetteurs, dont la sérotonine ayant des propriétés antidépresseurs et l'endorphine responsable de la sensation de bien-être. D'autant plus si elle est jumelée à une pratique en plein air.
Cardio-respiratoire, musculaire, d'assouplissement et d'équilibre : les activités physiques et sportives se répartissent en quatre catégories, selon les fonctions physiologiques qu'elles sollicitent. Si toutes apportent un bénéfice, elles ont cependant des effets différents sur la santé.
Courir, nager, faire du vélo… Une activité physique régulière diminue les symptômes des personnes dépressives. Pour beaucoup de patients, ce serait même le traitement le plus efficace et le plus sain.
L'activité physique garde le corps fort et en santé. Elle améliore la santé mentale en diminuant la dépression, l'anxiété, la douleur et la solitude. L'activité physique améliore la concentration, le rendement scolaire, le sommeil et le niveau d'énergie.
L'exercice physique a aussi un effet apaisant sur l'anxiété. En libérant une série d'hormones et de neurotransmetteurs comme les endorphines, la dopamine ou la sérotonine, le sport produit des sensations de bien-être qui favorisent un état de relâchement.
Le projet thérapeutique est centré sur la pathologie en général pour éviter toute stigmatisation ; une attention spécifique à la prévention et à la gestion de l'agressivité doit être envisagée en cas d'histoire récente et/ou d'antécédents connus de violence.
Il s'agit bien de donner au patient un accès à son propre discours. Au niveau psychique, la symbolisation, le sens, vont lui permettre de s'éloigner de sa pathologie et de prendre sa place de sujet.
Les objectifs
- Comprendre la démarche créative et lui donner un sens. - Savoir créer des activités adaptées à l'état du patient et à son projet thérapeutique. - Acquérir des outils pour accompagner le patient. - Savoir poser un cadre et conduire un groupe thérapeutique.
La démarche éducative accorde une place prépondérante au patient en tant qu'acteur de sa santé. L'éducation thérapeutique du patient est un processus continu d'apprentissage et de soutien psychosocial permettant au patient une meilleure gestion de la maladie et de son traitement au quotidien.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.