L'anxiété et le perfectionnisme sont en effet les sources principales du besoin de contrôle. «Ce besoin est naturel, voire essentiel, à notre survie, explique le psychologue Camillo Zacchia, spécialiste des troubles anxieux. Par exemple, quand on conduit, on veut être en contrôle, car on ne veut pas avoir d'accident.
Les contrôlants recherchent avant tout la sécurité. Ce sont des personnalités anxieuses, ils ont besoin que l'on pense comme elles, que l'on fasse comme elles le décident. Auquel cas cela les angoisses terriblement. Les personnes contrôlantes n'aiment pas les imprévus, et ne laissent rien au hasard.
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
Emmenez-la faire une activité qui la forcera à ralentir son rythme de vie et lui permettre d'écouter son corps, de retrouver le plaisir des sensations simples. Telles sont les pistes qui pourront aider les personnes qui veulent arrêter de tout contrôler.
La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation.
Si tu ressens que tu as des difficultés à lâcher prise, c'est que tu as de la peine à accepter les choses telles qu'elles sont. Autrement dit, la situation génère chez toi des émotions désagréables que tu n'as pas envie ou que tu n'es pas en mesure d'accueillir. Ton ressenti peut t'effrayer pour plusieurs raisons.
On en oublie de vivre l'instant, et on ne profite plus de rien ! Inutile de se morfondre sur des regrets ou d'angoisser à propos du lendemain. Vivre le moment présent, c'est s'investir dans sa propre vie et s'ouvrir aux plaisirs quotidiens. Lâcher prise, c'est aussi apprendre à déléguer, à se décharger sur les autres.
Laissez ici les émotions « au placard » et jouez la « factuel ». – Mettez votre interlocuteur face à ses contradictions. – A l'attaque frontale, répondez par une question. Exemple, il vous dit : « On ne peut décidément rien vous confier ! ».
Les personnes psychorigides sont également peu chaleureuses, voire froides, même avec des personnes qu'elles apprécient. Elles ont aussi généralement un côté obsessionnel et perfectionniste à l'extrême, qui les pousse à vouloir tout gérer, tout contrôler (tout doit être organisé, planifié.
Une personne est qualifiée de psychorigide lorsqu'elle a un comportement particulièrement strict, et qu'elle ne déroge jamais aux règles établies, qu'elle ne se permet pas d'écart, même infime, à ses principes.
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
C'est une pensée d'alerte qui peut se manifester jusqu'à la peur de mal dire, mal faire, d'avoir des pensées négatives, de mal vérifier certaines choses, de faire mal aux autres intentionnellement.
Tous les changements de personnalité et de comportement ne sont pas dus à des troubles mentaux. Ils peuvent également être causés par des drogues (notamment en cas de sevrage ou d'effets secondaires), des troubles qui touchent principalement le cerveau ou des troubles systémiques affectant le cerveau.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir... Ce seraient quelque uns des symptômes d'une maladie mentale liée à l'exercice du pouvoir, le syndrome d'hubris.
La précrastination est souvent le réflexe de personnes consciencieuses, perfectionnistes mais aussi anxieuses. On pourrait se dire que c'est un bon réflexe car nos tâches sont faites immédiatement, mais cela pose plusieurs problèmes : Perte d'efficacité : Pour être efficace, on doit s'organiser.
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas ! Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion.