Parvenu à Thèbes, Œdipe découvre que la ville est soumise à la tyrannie du Sphinx, qui ravage les champs et terrorise la population. Ayant appris des Muses une énigme, la créature déclare qu'elle ne quitterait la province que lorsque quelqu'un l'aurait résolue, et tuerait quiconque échouerait à le faire.
De leur union naissent deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Œdipe découvre progressivement la terrible malédiction - inceste et parricide - dont il est la victime ignorante. Horrifié, il se crève les yeux, tandis que Jocaste se pend.
Maudits par leur père, ils se battent pour régner sur Thèbes, refusant de se partager le pouvoir. Ils causent ainsi une guerre entre Thèbes et Argos au cours de laquelle ils s'entretueront. Fille de Jocaste et Œdipe, nièce de Créon et sœur d'Etéocle, Polynice et Ismène.
2. De quelle malédiction est-il victime ? → Oedipe est victime du « fatum », c'est-à-dire qu'il est prisonnier d'un destin tragique qu'il ne peut ni éviter ni modifier. Il est maudit dans le sens où il est condamné à tuer son père et à épouser sa mère, donc à commettre un inceste.
On appelle la malédiction qui s'abat sur Oedipe et sa famille la malédiction des Labdacides car le nom vient de l'homme appelé Labdacos qui, pour avoir abusé d'un jeune garçon qui était le fils de son hôte, s'est fait maudire (sa descendance et lui-même).
Dans la plupart des cas, Œdipe se crève lui-même les yeux pour ne plus voir ses crimes. Parfois il reste à Thèbes définitivement (Odyssée), mais le plus souvent il part en exil, soit avant (Œdipe roi, Œdipe à Colone), soit après la mort de ses deux fils (Les Phéniciennes).
Mais il n'obtient, en guise de réponse, qu'une étrange sentence : il tuera son père et épousera sa mère. Pour éviter cela, il ne retournera pas à Corinthe mais prendra la route de Thèbes. Sur le chemin, il tue Laïos à un carrefour suite à une dispute concernant une priorité de passage.
Le mythe d'Œdipe est une notion utilisée par Sigmund Freud, père de la psychanalyse, pour théoriser le désir inconscient d'un enfant à avoir un rapport sexuel avec son père ou sa mère et à éliminer le rival du même sexe (notions d'inceste et de parricide).
OEDIPE, subst. masc. A. − Personne habile à résoudre les énigmes, à trouver la solution de questions obscures.
Le mythe d'Œdipe est né dans la Grèce antique. Laïos, roi de Thèbes et époux de Jocaste, apprend de l'oracle de Delphes qu'il ne doit pas avoir d'enfant, car s'il a un fils, ce dernier le tuera et épousera sa mère. Malgré la prophétie, Laïos et Jocaste ont un enfant.
Antigone met fin à ses jours par pendaison juste avant l'arrivée d'Hémon, son fiancé, fils de Créon, qui venant pour la sauver se tue sur le cadavre de celle qu'il devait épouser. En apprenant la mort de son fils, Eurydice, sa mère, se suicide et Créon reste seul, anéanti et aspirant à une mort rapide.
Réponse. La famille d'Antigone est maudite car sa mère Jocaste s'est pendue et son père Oedipe s'est crevé les yeux et s'est fait exilé. Ils appartiennent à la famille des Labdacides qui connait un destin tragique.
En allant à Delphes voir l'Oracle, il n'obtient pas de réponse directe à sa question, mais il lui est annoncé qu'il tuera son père et couchera avec sa mère. Effrayé par la violence de cet oracle, Œdipe décide de fuir Corinthe car il éprouve un tendre attachement pour ses deux parents, Polydos et Periboea.
-C., quelques années après la mort du poète, par les soins de son petit-fils Sophocle le Jeune, cette tragédie met en scène une version originale de la fin d'Œdipe, selon laquelle le héros, au terme d'une vie d'errance et de mendicité, consécutive à la découverte de ses crimes, parvient à Colone, aux portes d'Athènes, ...
Il s'agit de déterminer « quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes le matin, puis deux jambes à midi, et trois jambes le soir ? », la réponse correcte du héros étant « l'Homme », lequel enfant marche à quatre pattes, adulte se tient debout seul et âgé s'appuie sur un bâton.
Mot lat. signifiant « destin, destinée » (de fari « dire, prédire »). Fréq.
Le complexe d'Œdipe, théorie mise au point par S. Freud vers 1900, est fortement ancré comme une vérité absolue chez nombre de psychologues/psychanalystes et au sein de la société. En effet, difficile de remettre en cause le « père de la psychanalyse » qui a tant marqué l'Histoire.
En France et en Argentine, le complexe d'Œdipe demeure particulièrement présent dans nos esprits, tant au niveau des parents que des professionnels de la petite enfance. Il est fréquemment avancé pour expliquer certaines difficultés et comportements des jeunes enfants.
Œdipe demande que la clarté soit faite et que les coupables de cette vengeance divine soient punis. Il apprend alors la vérité : c'est lui, Œdipe, qui a accompli l'oracle. Atterré, Œdipe se crève les yeux, quitte le royaume, avec la jeune Antigone, sa fille, qui lui servira de guide.
Œdipe répond encore juste : "C'est le jour et la nuit, car le jour met au monde la nuit et la nuit met au monde le jour." Alors le Sphinx se donne la mort en se jetant de son rocher. Ce n'est pas grâce à la force mais par son intelligence qu'Œdipe vient à bout du monstre.
En arrivant à Thèbes, Oedipe rencontre le Sphinx, monstre qui terrifie la ville. Il parvient à résoudre les deux énigmes posée par le Sphinx et ce dernier,vaincu, se jette du haut d'un précipice. Grâce à ses exploits, Oedipe est proclamé roi de la ville et épouse Jocaste. Ils donnent naissance à quatre enfants.
Dans la mythologie grecque, Œdipe était le fils de Laïos et Jocaste. Pour échapper à la prédiction d'Apollon, qui prétendait qu'il serait tué par son propre fils, Laïos ordonna à un serviteur d'abandonner l'enfant sur le Mont Cithéron, avec ses deux pieds cloués.
Quel monstre Oedipe a-t'il vaincu ? Quel site sauve-t'il ainsi? Oedipe a vaincu le Sphinx et il sauve ainsi Thèbes.
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas. Quand Créon lui révèle les coulisses politiques du drame, elle choisit la mort, non plus pour honorer son frère, mais pour ne pas pactiser avec la médiocrité : « Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! ».