Étymologie. Attesté en 1705, les premières attestations témoignent de la formulation jusqu'au jour d'aujourd'hui. La locution au jour d'aujourd'hui est une tautologie, comme l'était initialement la locution au jour d'hui, où hui signifiait déjà « le jour présent ».
Ainsi que le confiait déjà Émile Littré en son temps- et ainsi que le confirme aujourd'hui l'Académie française- la formule «au jour d'aujourd'hui» constitue un «pléonasme populaire et fort peu recommandable». Un abus de langage qui n'aurait pas dû advenir...
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
Quant à l'expression "Au jour d'aujourd'hui", c'est Lamartine qui l'utilise dans Les méditations. Dans ce cercle borné, Dieu t'a marqué ta place. / L'univers est à lui. / Et nous n'avons à nous que le jour d'aujourd'hui.
Cette formule jouant sur la redondance a une résonance familière et plaisante. Pour parler de la journée présente ou de celle que l'on évoque, on préfèrera dire Aujourd'hui ou Ce jour. On peut aussi recourir à la tournure ancienne Ce jour d'hui.
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
En effet, aujourd'hui est constitué des mots au , jour , de et hui . Ce dernier mot vient du latin hodie qui signifie « en ce jour ». Aujourd'hui est donc une forme renforcée de « en ce jour ». On l'écrit désormais en deux parties séparées par une apostrophe.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Selon Danièle Manesse, les gens qui travaillent avec la loi, en premier, ont eu besoin que la langue soit fixe et précise. Ainsi, les hommes de loi – les avocats, les notaires – ont commencé à mettre à l'écrit la langue française en élaborant de nouvelles règles.
On parle alors de périssologie ou discours superflu. Les fameuses expressions « descendre en bas », « monter en haut », « panacée universelle » ou « prévenir d'avance » sont des pléonasmes involontaires ou inconscients marquant des erreurs syntaxiques, et une méconnaissance de la langue française.
à l'heure actuelle (adv.) à l'heure actuelle (adv.)
Pour autant, l'Académie française est formelle : c'est la graphie « au temps » qui doit être retenue. Bien sûr, vous pouvez toujours dire « autant pour moi » au garçon de café si vous souhaitez commander la même chose que votre compagnon de table.
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
Ce : pronom démonstratif
Lorsque ce est pronom démonstratif, il s'emploie à la place d'un nom commun ou d'un groupe nominal, et occupe une fonction nominale dans la phrase. Il précède généralement un pronom relatif. Exemple : “Ce dont nous parlons est important.” ; “Je ne comprends pas ce que tu me dis.”
L'antanaclase (substantif féminin), du grec anti (contre) et anaklasis (répercussion), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un mot ou d'une expression en lui donnant une autre signification également reçue mais toujours de sens propre.
Le pléonasme est une figure de style où l'expression d'une idée est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
Par exemple lorsque le Tartuffe de Molière dit : "Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu…" (1669). Contrairement à la redondance, le redoublement de l'idée se fait dans deux mots du même membre de phrase.
L'origine de cette expression, apparue au cours du Xxe siècle, s'appuie sur le fait que lorsqu'on entretient une relation amoureuse avec une personne on organise des sorties au restaurant, au cinéma, etc. Elle s'emploie dans le langage courant.
On écrit « ou » lorsqu'il est possible de remplacer la conjonction de coordination par « ou bien ». Si le remplacement par « ou bien » ne fonctionne pas, alors on écrit « où ». « Ou » sans accent et « Où » avec accent grave sont des homophones grammaticaux.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.