La dissonance cognitive, terme forgé en 1957 par Léon Festinger, fait référence à un état de tension mentale éprouvé lorsqu'il y a un conflit entre nos pensées, nos valeurs et nos actions. Il est comparable à une dissonance musicale : une note discordante crée une sensation de malaise, incitant à rectifier l'erreur.
Elle se traduit par un état de tension, d'inconfort psychologique provoqué par un déséquilibre cognitif interne. Elle apparaît lorsque la pensée, les émotions, les croyances, les valeurs ou les attitudes d'un individu sont en contradiction avec ses actes.
Appuyer le consommateur dans ses croyances
Le spécialiste du marketing utilise cette tactique pour surmonter une dissonance cognitive. En faisant appel à des croyances internes, il encourage le consommateur à l'achat. C'est le cas par exemple de l'image de soi.
La théorie de la dissonance cognitive considère que l'individu ne peut pas supporter la contradiction : il vaut alors mieux modifier son attitude et ses convictions, pour rester cohérent avec un comportement qu'on « ne peut pas » changer (voir Vaidis et Halimi-Falkowicz 2007).
La consonance cognitive est le contraire de la dissonance. Celle-ci intervient lorsqu'une action effectuée est en cohérence avec les valeurs de l'individu. L'équilibre mental induit par une consonance permet à l'individu de ressentir une sensation positive.
Le but des approches cognitives et métacognitives est de permettre à l'élève de prendre conscience de ses démarches mentales, de les analyser de manière critique et de les améliorer.
La dissonance émotionnelle survient lorsque la situation de travail exige l'expression d'une émotion qui n'est pas celle réellement ressentie par le sujet (Zapf, Isic, Bechtoldt & Blau, 2003 ; Zapf, Seifert, Schmutte, Mertini & Holz, 2001).
Perception, croyance et attitude
En fonction de la perception qu'il a d'un objet ou d'une idée, un individu va le considérer différemment.
Léon Festinger.
Elle a été élaborée aux États-Unis par Léon Festinger (1919-1989), professeur en psychologie sociale à l'Université Stanford (Palo Alto, Californie), à tout le moins une grande partie de sa carrière.
Biais sensori-moteurs (illusions liées aux sens et à la motricité) Biais attentionnels ou biais d'attention (problèmes d'attention) Biais mnésique (en rapport avec la mémoire) Biais de jugement (déformation de la capacité de juger)
Les différents types de biais cognitifs
Les biais sensori-moteurs (aussi appelés illusions). Notre système visuel analyse mal les informations qui lui parviennent. Les biais attentionnels. Notre cerveau traite différemment certaines informations selon nos préoccupations ou centres d'intérêt.
Manque d'harmonie, désaccord entre des idées, des caractères, des sentiments.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Les biais cognitifs conduisent un individu à accorder des importances différentes à des faits de même nature. Ils peuvent être repérés lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement ».
Les débuts de la psychologie cognitive datent sans doute de l'année 1956, lors d'une réflexion sur l'intelligence menée par Herbert Simon (économiste et sociologue), Noam Chomsky (linguiste), Marvin Minsky et John Mc Carthy (tous deux pionniers de l'intelligence artificielle).
Cette théorie catégorise les types de personnalité, répartis en 4 humeurs principales : le type de personnalité sanguin, le type de personnalité flegmatique, le type de personnalité colérique et le type de personnalité mélancolique.
La personnalité peut être influencée par divers facteurs, tels que la génétique, l'environnement et les expériences personnelles.
Nous distinguons trois facteurs qui influencent le comportement des personnes : Les talents intrinsèques. Les compétences et capacités acquises avec le temps. L'environnement dans lequel se trouve la personne.
Impassible = qui ne manifeste aucune émotion. Impavide = qui n'éprouve ou ne manifeste aucune peur. Impassible se dit dans tous les registres, impavide est littéraire et rare.
L'hyperempathie se caractérise par un sens aigu de l'empathie. L'empathie, c'est ce qui nous permet de ressentir les sensations d'un autre : sa tristesse, ses difficultés, ses peines, mais aussi ses joies et ses bonheurs.
Cette discipline est très centrée sur le processus de cognition, soit l'aspect « matériel » du cerveau humain, ce qui constitue sa principale limite. Les aspects affectifs (l'intérêt, la motivation, les objectifs), qui jouent aussi un rôle central dans le processus d'apprentissage, sont minorés.
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
Le terme "cognition" renvoie à tous les processus par lesquels le stimuli sensoriel est transformé, élaboré, mémorisé, retrouvé et réutilisé. Le terme englobe ces processus, même lorsqu'ils opèrent en l'absence d'une stimulation pertinente, comme dans les images et les hallucinations.