«Avoir bon mai», telle était au XIIIe siècle la formule annonciatrice «d'un temps prospère et heureux». Le plus beau mois de l'année et «le printemps en fleur», affirme de son côté, le trouvère Le Châtelain de Coucy, dans l'une de ses chansons, vers 1200.
Aussi appelé lys des vallées, ces fleurs du printemps connues pour leurs jolies clochettes blanches sont riches de symboles.
Mai : la déesse Maia
Le mois de mai est le mois de Maia, déesse romaine de la fertilité et du printemps. En effet, le latin maius, dont sont issus les deux noms (Maia et mai), signifie « plus grand ». Ils sont de la même famille étymologique que « maître ».
L'origine du nom des mois remonte à l'Antiquité. L'année romaine compte d'abord 10 mois et chaque mois est désigné par un simple numéro d'ordre (le premier, le deuxième, etc.). Ultérieurement, les cinq premiers mois changent de noms : Mars (Martius) est le premier mois de l'année dédié à Mars, le dieu de la guerre.
Historique : Le mois de février est le deuxième mois du calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin februarius en l'honneur de Februa. À l'époque antique, il fut le dernier mois de l'année dans le calendrier romain (à l'époque, le calendrier débutait au mois de mars).
Puis suivent les mois de brumaire (des brumes), et frimaire (des frimas) ; nivôse (des neiges), pluviôse (des pluies) et ventôse (du vent) ; germinal (de la germination), floréal (des fleurs) et prairial (des prairies) ; enfin messidor (des moissons), thermidor (des chaleurs) et fructidor (des fruits).
Notre calendrier divisé en 12 mois et 365 jours date de 46 avant J.C. Il a été inventé par Jules César.
Notre semaine de sept jours a été inventée par les astrologues mésopotamiens vers le VIIe siècle avant notre ère.
Le début de l'année en janvier est décrété en 46 avant JC par Jules César, qui instaure le calendrier julien. Au VIe siècle après JC, l'Église reprend cette date, considérant qu'elle correspond à la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance.
LES PERSONNES NÉES EN MAI
Leur humeur changeante fait qu'ils se lassent très vite et détestent la routine, aussi bien dans leur vie personnelle que professionnelle. C'est ce qui peut être très déroutant pour leurs proches qui ont parfois l'impression qu'un jour, tout va bien, et que le lendemain, plus rien ne va !
Le mois de Mai est aussi la fête des Mères.
Cependant cette date varie d'un pays à l'autre, mais la majorité d'entre eux ont choisi de célébrer la fête des Mères en mai. À cette occasion, les enfants offrent des cadeaux à leur mère, des gâteaux ou des objets qu'ils ont confectionnés à l'école.
S'il est emprunté au latin junius, pour désigner le sixième mois de l'année, il n'en a pas toujours été ainsi. «Juin» est à l'origine le «mois de mois de Lucius Junius Brutus, premier consul de Rome», indique le Trésor de la langue française. Le nom aurait été donné en l'honneur du fondateur de la République Romaine.
Le symbole du mois de juin est la perle! La perle n'est pas un minéral mais une substance organique produite par un mollusque. Elle est considérée comme la plus précieuse des substances organiques, pouvant ainsi prétendre à la catégorie très convoitée des gemmes.
Son nom vient du latin aprilis, qui était le nom donné à ce mois par les Romains en l'honneur de la déesse Aphrodite. Il justifie cette attribution d'abord par la proximité avec Mars (le mois et le dieu) et le fait que les Césars prétendaient faire remonter les origines de leur gens à la déesse.
Du latin ecclésiastique dies dominicus «jour consacré à Dieu, au repos», le mot dimanche est selon le CNRTL d'abord apparu dans le calendrier sous les formes didominicu puis diominicu par «dissimilation consonantique».
Dans ce mot, il y a deux noms issus du latin : lunis, de lunæ, qui veut dire « lune », et dies, qui veut dire « jour ». Lunis + dies = lundi, qui s'est d'ailleurs écrit « lunsdi » par le passé. Cette origine transparaît encore davantage dans l'italien lunedi, voire dans l'espagnol lunes.
Les noms des jours de la semaine sont construits à partir de leurs noms latins. La syllabe "di" provient du mot "dies" qui signifie jour en latin. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi... les jours de la semaine finissent tous par la syllabe "di" à l'exception du dimanche qui débute par celle-ci.
En fait, il n'y en a pas. La veille du 1er janvier de l'an 1 est le 31 décembre de l'an 1 avant Jésus-Christ. Quand le moine Denys le Petit suggère, au VIe siècle, de fonder le calendrier sur la vie du Christ, il omet le zéro. Pour une bonne raison : ce nombre était encore inconnu en Occident.
L'an zéro est censé correspondre à la naissance du Christ, un repère connu de tous qui symbolise le début de l'ère chrétienne.
Les Romains ont donné aux jours de la semaine le nom des 7 astres qu'ils connaissaient. Ainsi, lundi est le jour de la Lune ; mardi, le jour de Mars ; mercredi, celui de Mercure ; jeudi, le jour de Jupiter ; vendredi, celui de Vénus.
Le calendrier, comme système de mesure du temps, est une invention très ancienne. Les scribes sumériens sont les premiers à avoir inventé un calendrier de type lunaire comportant 12 mois de 29 ou 30 jours, chacun de ces mois commençant le soir de l'apparition dans le ciel du nouveau croissant lunaire.
Le mois de janvier est le premier mois dans le calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin januarius en l'honneur du dieu romain des portes : Janus. À l'époque antique, il fut le onzième mois du calendrier romain. Il est, d'après les psychologues, le mois le plus déprimant de l'année.
Pour les grands mathématiciens qu'ils étaient, le calcul n'a pas fait un pli: ils ont pris une année solaire (365 jours) et l'ont divisée par la durée d'un cycle lunaire (30 jours). Autrement dit, en langage mathématique: 365÷30=12,2 et des poussières. En arrondissant, on obtient donc bien 12 cycles lunaires par année!
Le calendrier grégorien, conçu à la fin du XVI siècle, est divisé en 12 mois selon une alternance presque parfaite de mois de 30 et de 31 jours. Pour juillet et août, s'il y a 31 jours alors que ces deux mois se suivent, c'est juste à cause d'une histoire d'égo entre deux empereurs romains.