Parce qu'elle rend l'homme responsable de ses actes, la conscience définit l'essence de l'homme et fait sa dignité.
L'inconscient est considéré comme une instance psychique, distincte de la conscience et qui est capable d'élaborer une pensée. La plupart de nos décisions, de nos émotions et de nos comportements sont contrôlés par des mécanismes inconscients.
si l'ensemble des choses se réduit à une matière inconsciente , si l'animal existe en soi, avec une conscience immédiate plus ou moins claire de ce qui l'entoure, l'homme est le seul être doué d'une conscience réfléchie, d'une conscience de soi, débouchant sur un sentiment d'identité et de personnalité.
L'inconscient est défini par Freud comme ce qui échappe entièrement à la conscience. C'est une réalité vécue qui refuse de se dévoiler à la suite d'une histoire individuelle (un désir refoulé, une scène traumatisante, par exemple).
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
En philosophie, l'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité, et qui peut être entendu aussi bien en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, qu'en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.
Selon la théorie freudienne, l'Inconscient est une réalité psychique aussi active que la conscience. L'inconscient désigne le non-conscient, une partie inaccessible du sujet. Ce non-conscient regroupe tous les désirs que le sujet refoule parce qu'ils le dérangent ou le menacent.
La théorie de Freud
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ? Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?
Freud montre qu'il existe des désirs inconscients. Rejetés hors de la conscience, ils n'en continuent pas moins d'agir et c'est ainsi qu'ils réapparaissent sous une forme déguisée dans le rêve. Il s'agit donc pour comprendre les rêves de déchiffrer le désir inconscient qui s'y exprime.
La conscience spontanée sert donc à définir l'homme par rapport au monde dans lequel il vit. Après la conscience perceptive, on trouve la conscience réfléchie, qui est un miroir intérieur pour le sujet. En effet cette dernière lui permet de posséder une identité propre et unique.
Freud défend ici l'hypothèse d'un inconscient, conçu comme une force dynamique qui a une influence sur nos conduites. Cette hypothèse lui semble nécessaire pour comprendre l'origine de la plupart de nos pensées et légitime car elle permet de soigner.
L'acte manqué est aussi une expression de l'inconscient puisqu'il touche autant l'intention consciente que l'intention inconsciente. Exemple : un homme d'affaire ne se souvient pas du nom d'un ami d'enfance et collègue mais ce collègue a épousé celle qu'il aimait enfant.
L'idée d'inconscient renvoie à l'idée selon laquelle le moi ne serait pas parfaitement transparent à lui-même, qu'il y aurait un ensemble de représentations, d'images, d'idées, qui ne pourraient pas en raison de leur caractère perturbant parvenir à la conscience, systématiquement refoulées par celle-ci.
L'inconscient est par définition ce qui n'est pas conscient, ce qui échappe à notre conscience. Connaître signifie savoir. Un savoir est ce dont on peut parler, ce qu'on a emmagasiné dans notre mémoire et qu'il nous est possible d'exposer.
Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient.
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
Quand conscient et inconscient se font écho; notre Univers devient fort beau. L'inconscient est le discours de l'autre.
La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement. Notre conscience ne détermine pas les battements de notre coeur, le mécanisme est automatique et si nous pouvons retenir notre respiration, ne plus respirer définitivement est impossible.
La théorie Freudienne postule donc l'existence de deux pulsions fondamentales : « éros » et la « pulsion de mort ». Freud admet l'existence d'autres pulsions potentielles qu'il ne nomme pas et qui, de toute façon, reste subordonnées aux deux précédentes.
Avant Freud. L'idée d'inconscient a surgi au cœur du xix e siècle à partir de plusieurs sources différentes. La première fut celle des philosophes. Certains historiens des idées font remonter l'origine de l'inconscient à Baruch Spinoza, Gottfried Leibniz, ou même à l'Antiquité.
La position de Sigmund Freud
Cette existence de l'inconscient avait été pressentie par plusieurs penseurs avant Freud mais ce dernier en a fait la pièce maîtresse de sa théorie sur l'édification de la personnalité.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
Dans l'inconscient, on trouve des désirs qui ont été refoulé par le sujet. Freud affirme d'ailleurs : « Notre expérience la plus personnelle nous met en présence d'idées qui nous viennent sans que nous en connaissions l'origine ; des pensées se forment en nous dont la source nous est cachée ».
L'inconscient est un peu comme un disque dur auquel nous n'avons pas accès directement (consciemment), il s'exprime lors de nos rêves, de nos fantasmes ou de nos peurs. Il est dirigé par nos croyances. L'inconscient est très puissant et il prendra toujours le dessus sur le conscient.