Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
Vous allez porter une canule nasale, ceci nous permet de surveiller votre respiration et de déterminer s'il y a une réduction ou une obstruction de votre débit d'air — c'est-à-dire une apnée. Cela nous indiquera également si vous ronflez, un signe commun d'AOS.
L'apnée du sommeil ou syndrome d'apnées–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est un trouble de la ventilation nocturne dû à la survenue anormalement fréquente de pauses respiratoires. Ce syndrome est dû à des épisodes répétés d'obstruction des conduits respiratoires de l'arrière gorge.
« Le seul traitement efficace en cas d'apnée modéré ou sévère, est l'utilisation au moins quatre heures par jour d'un appareil à pression positive continue (PPC), qui fonctionne comme un aspirateur à l'envers », indique Marie-Françoise Vecchierini. On estime que 500 000 Français y ont recours.
Les médecins considèrent qu'elles sont problématiques lorsqu'il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu'à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
L'apnée du sommeil ne disparaît pas, c'est une maladie chronique. Rarement, certaines interventions chirurgicales peuvent diminuer l'apnée du sommeil, mais elles ne sont pas couramment pratiquées et sont associées à des complications potentielles.
Les conséquences de l'apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l'apnée du sommeil, on note principalement l'hypertension artérielle, le diabète type 2, l'obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire (6).
Par la somnolence, l'apnée du sommeil est également un frein à l'activité physique, favorisant ainsi la prise de poids.
L'apnée du sommeil est un trouble respiratoire du sommeil qui se caractérise par des pauses respiratoires de 10 à 30 secondes, voire plus, pouvant se répéter plus de 10 fois par heure.
Le traitement de choix de l'apnée du sommeil est la ventilation nocturne en pression positive continue (PPC). Pendant la nuit, de l'air sous pression est insufflé à l'aide d'un masque posé sur le nez. Cette ventilation forcée maintient les voies respiratoires ouvertes.
Qui est concerné ? Toutes les tranches d'âge, de quelques mois de vie à 18 ans, sont concernées. Mais le plus souvent entre 2 et 8 ans, puis à l'adolescence, entre 12 et 16 ans. Les apnées du sommeil sont aussi plus fréquentes chez les enfants nés prématurément (avant 8 mois de grossesse).
Tout le monde fait des pauses respiratoires en dormant mais elles sont brèves. On distingue deux types d'apnées du sommeil : Le syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) (résultant d'une obstruction mécanique de des voies respiratoires)
Elles peuvent être liées à un état psychologique fragile (anxiété, stress, dépression) ou à l'abus de substances divers (alcool, café, médicaments...). L'hygiène de vie, le travail en horaires décalés ou la surcharge de travail peuvent également être des facteurs explicatifs.
Hormis l'apnée du sommeil, la polysomnographie est prescrite aux personnes souffrant du symptôme des jambes sans repos, d'insomnies ou encore de narcolepsie. La prescription de l'examen de polysomnographie peut être faite par un médecin traitant, un pneumologue, un dentiste, un orthodontiste ou encore un ORL.
Il consiste en des endormissements et réveils répétés, les durées de sommeil étant de 20 minutes chacune (le réveil est effectué par une assistante) et les itérations du test (temps d'endormissements) toutes les 2 heures. Ce test est effectué de jour.
Généralement, c'est le médecin de famille qui se charge de vous référer vers une consultation pour vos troubles du sommeil. Les spécialistes des troubles du sommeil sont généralement des pneumologues, des neurologues, des pédiatres, des ORL, des dentistes ou des psychiatres (liste non exhaustive).
Lorsqu'un laryngospasme survient, l'individu touché est soudainement incapable de respirer ou de parler. Parfois, les épisodes se produisent au cours de la nuit et entraîne un réveil en état de suffocation provoquant parfois une perte de connaissance.
L'hypopnée du sommeil est très similaire à l'apnée du sommeil, à la fois dans son mécanisme et dans ses conséquences. Elle se différencie toutefois par une réduction du flux respiratoire plutôt que son arrêt complet.
L'idée est de dormir en position inclinée plutôt qu'allongée : cela permet d'atténuer la pression sur les sinus et de dégager les voies respiratoires. Résultat : on respire mieux et l'endormissement est facilité.
Les apnées survenant au cours du sommeil résultent dans la grande majorité des cas de la fermeture du pharynx et constituent ce qui a été appelé le Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS).
L'estomac et le pancréas sont situés au niveau du côté gauche de notre corps. Lorsque nous dormons sur le côté droit, le corps doit lutter contre la gravité. Cela engendre une certaine pression sur l'estomac et le pancréas, les empêchant ainsi de fonctionner correctement.
On en fait le diagnostic en enregistrant pendant une nuit de sommeil la fréquence des apnées et leur durée. L'hygiéne de vie peut un peu arranger ce problème, surtout pour les obéses s'ils maigrissent. Le traitement c'est un respirateur à pression positive qu'on branche la nuit.
On parle de «syndrome d'apnée du sommeil» lorsque que l'on observe non seulement un nombre anormal d'apnées-hypopnées, mais aussi des conséquences diurnes de ce trouble (somnolence, troubles de la concentration, etc.)
AirFit F30
Comme son homologue nasal, ce masque est super confortable et permet un sommeil agréable, même pour les dormeurs qui bougent.
C'est une maladie sur le long cours (chronique) causée par la baisse générale du tonus des muscles pendant le sommeil. Dans la gorge, cela peut provoquer un écrasement de certains tissus comme les amygdales, la luette, le voile du palais...