Quant au froid de gueux, c'est celui enduré par l'indigent, le sans-logis qui, forcément, va... se cailler les miches ! Voilà une formule argotique qui parle à toutes les générations. Cailler est à prendre au sens de coaguler : il fait tellement froid que le sang finit par se métamorphoser en caillots dans les veines.
Cette expression viendrait de la chasse au canard, qui se pratique en automne, mais aussi en hiver où le chasseur doit rester immobile, aux aguêts, et laisser le froid lui pénétrer jusqu'à l'os en attendant qu'une de ses pauvres victimes veuille bien s'approcher.
Froid de loup, de voleur et de gueux
À l'origine la locution, vraisemblablement issue de l'est de la France, fait référence aux tuiles à loup qui reposaient sur les toits des maisons. Ces dernières, par leur agencement, émettaient des sifflements et/ ou craquements lorsque soufflait le vent du Nord.
clochard, indigent, mendiant, miséreux, nécessiteux, va-nu-pieds. Un gueux en guenilles; mener une vie de gueux.
On dit donc “il fait un froid de canard”, parce que lorsque ce palmipède souffre du froid, c'est l'indice certain qu'il est d'une rigueur insupportable pour l'homme. »
Cette expression, née au début du XXe siècle, est construite avec le qualificatif "de chien" qui désigne un excès, le chien étant ici considéré comme méprisable. Un temps de chien est donc un sale temps.
L'origine de l'utilisation du mot lapin remonte à l'Antiquité, cet animal étant symbole de fécondité. Son absence signifie donc la pauvreté. À la fin du XIX e siècle, poser un lapin signifie « ne pas rétribuer les faveurs d'une fille », ou plus généralement partir sans payer.
gueuse. Mendiant, personne vivant dans la misère, misérable, pauvre.
Nom commun 2. (Vieilli) ou (Ironique) Indigente, nécessiteuse, femme qui s'attire le mépris. La gueuse parfumée, surnom donné à la Provence. Courir la gueuse, mener une vie de débauche.
GALVAUDEUX, -EUSE, subst. Pop. Paresseux, propre à rien, vagabond qui vit d'expédients.
(Familier) Mauvais temps, mauvais climat.
Lorsque les températures sont basses, voire négatives, on dit parfois familièrement qu'il «fait un froid de canard». Une expression à l'origine ancienne et qui provient du domaine de la chasse.
Donc ça caille, ça veut dire il fait froid ou il fait très froid. Tu peux aussi entendre « ça pèle ». Ça pèle, ça veut dire il fait froid. « Ça caille », « ça pèle », ce sont des expressions familières.
Il pourrait s'agir d'une déformation du mot « anguille », animal particulièrement difficile à attraper. D'autres affirment que l'expression proviendrait de l'ancien verbe « anglaiser », qui signifiait « voler ». « Filer à l'anglaise » ferait ainsi allusion à la manière qu'a un voleur de s'enfuir après un larcin.
Difficultés. Ne pas écrire la cane (= femelle du canard) comme la canne (= le bâton). Canard, caneton, canette s'écrivent avec un seul n, comme cane.
L'expression date du milieu du XVIIIe siècle. Elle évoque le moineau en train de manger, dans le sens où ce dernier se nourrit peu par rapport aux humains. De ce fait, lorsqu'un homme mange peu, on fait allusion au moineau, pour illustrer son petit appétit.
Familier et vieux. Femme de mauvaise vie.
guenon n.f. Singe cercopithèque, sans distinction de sexe.
Nom commun. (Histoire) ( XII e siècle) Roturier citadin ne disposant pas du statut de bourgeois, rattaché au domaine seigneurial. Le manant était souvent un riche paysan propriétaire.
Désir immodéré de dévorer ou de posséder quelque chose : Manger avec avidité.
guerrier adj. Relatif à la guerre, aux armes. guerrier n. Personne qui fait la guerre.
« Toucher du bois » exprime une superstition déjà pratiquée dans les années -660 av. JC par les Perses. Adeptes du mazdéisme (religion iranienne qui doit son nom à son dieu principal, Ahura Mazda), les Perses se mettaient en effet sous la puissance protectrice d'Atar, génie du feu, lorsqu'ils touchaient du bois.
La première hypothèse est historique. En Prusse, les militaires recevaient tous les "31 du mois" la visite de leur hiérarchie militaire. Cela n'arrivait que sept fois par an. Pour l'occasion, les soldats devaient nettoyer leurs casernes de fond en comble et se vêtir afin d'être les plus beaux possibles.
L'expression « langue de bois » désigne un cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en affirmant que son argumentation est tissée de formules stéréotypées.